Le Grand Chapelet (2403m) au départ du col de l’Esparcelet

Que l’on vienne de Saint-Firmin ou d’Aspres-lès-Corps, emprunter la D.58 en direction des Préaux (suivre l’Esparcelet). Environ 200 mètres après le hameau, prendre la petite route qui monte au col de l’Esparcelet (à gauche. pancarte Les Vachers).
Suivre cette route jusqu’au col et s’y garer (nombre de places limité).

• Hors sentier après le col des Vachers
• L’arête nord-ouest présente une pente sommitale très redressée pouvant nécessiter l’usage des crampons (en neige : 40 degrés sur une vingtaine de mètres).
  Nota : le tracé sur fond de carte est donné à titre indicatif et doit servir uniquement de repère à la lecture de la carte.

Vers Beauregard

Départ du col de l’Esparcelet (1509m).
Plein nord, suivre la piste qui rejoint la maison forestière les Vachers (1521m).

La maison forestière
Les parcs nationaux sont des espaces de quiètude. Sur un grand panneau, il est écrit : " La forêt domaniale des Vachers, une richesse faunistique et végétale ".
On y trouve des photos d’espèces animales et végétales représentant la belle diversité des montagnes. Du loup au papillon, chaque fragment de vie est en soi-même une unité complète et harmonieuse, le tout formant le grand palimpseste du monde.

Le col des Vachers, premier objectif du jour, s’atteint en suivant le GR50.
Ainsi, remonter les pentes en sous-bois en ignorant les différentes intersections qui se présentent (balisage GR et signalétique facilement reconnaissables).
L’itinéraire poursuit au nord en traversant l’agréable forêt de mélèzes de Côte Belle.
Plus haut, franchir le torrent des Coins. Dès lors, le sentier qui s’élève au nord-ouest rejoint rapidement le col des Vachers (1904m).

Il est difficile d’exprimer avec des mots cette délicieuse sensation de plénitude que l’on ressent à la vue d’un tel paysage. Une mer de nuages s’empare des vallons et seules les plus hautes cimes en émergent. Remarquable belvédère barré au sud-est par les Rochers du Diable dont l’arête aboutit au Grun de Saint-Maurice.

La véritable aventure commence en accédant à Beauregard (2117m). Pour y parvenir, grimper les pentes herbeuses qui se dressent au nord-est du col des Vachers.

Vers le sommet

Gagner une ligne de crête plus aérienne. Le trajet s’incurve progressivement à droite en dessinant une sorte de virgule.
Passer le discret col de Périne avant d’aborder le grand dévers mêlant herbes et rochers. Sans opposer une grande difficulté, ce passage n’en est pas moins abrupt.

On débouche sur une étroite bande de terre coincée entre le versant ouest du Grand Chapelet et les contreforts rocheux que l’on vient d’escalader. Magnifié par la neige de printemps, ce lieu magique est délimité au sud par un collet évasé.

Remonter au nord avant de virer progressivement à droite. On est pas loin de toucher le sommet !
Plutôt large à sa base, le versant nord-ouest du Grand Chapelet est défendu par une étroite pente terminale très redressée.

Du Dévoluy aux grandes cimes des Écrins fraîchement "repoudrées", le Grand Chapelet dévoile un panorama grandiose. Dans cet enchevêtrement de pics, je me perds en conjectures, remettant à plus tard l’identification de bon nombre de sommets.
Descente par l’itinéraire emprunté à la montée.