Cascade du Pichs (2020m) en boucle, vallon du Talon

Difficulté :
Moyen
Dénivelé :
650m
Durée :
1 jour

Cascade, traversée en sous-bois de mélèzes, parcours à flanc de montagne... un itinéraire varié et assez sauvage, notamment sur le retour, pour des points de vue imprenables ! – Auteur :

Accès

Rentrer dans Allos par la RD908. Au niveau de l’Office du Tourisme, prendre la route qui grimpe vers le Super Allos. Suivre la direction du Brec. Ne pas prendre la piste vers le hameau du Brec et continuer à gauche vers le parking supérieur du Super Allos. Prendre la piste forestière au bout de la route du parking et la suivre sur environ 1 km. Garer sa voiture devant la barrière.

Précisions sur la difficulté

  • Orientation : le cheminement à partir de la cascade se déroule sur une sente peu marquée. Ne pas la perdre de vue, car elle traverse plusieurs vallons abrupts de roubines. De bonnes bases d’orientation sont recommandées.
  • Exposition : quelques passages sont un peu exposés dans les deux sens, surtout au niveau des roubines en fond de vallon
  • Météo : sortie à proscrire en cas de mauvaise météo (brouillard, pluie, présence de névés...)
  • Conditions hivernales ou fortes averses : même en l’absence de névés, des températures basses peuvent rendre les traversées dans les vallons en ubac périlleuses, de même que de fortes pluies peuvent avoir raviné le sentier. N’hésitez pas à faire demi-tour en cas de doute !
  • Torrent du Bouchier : tôt au printemps ou à la fin de l’automne, les agents du parc déplacent les 2 passerelles au fond du vallon (pour éviter qu’elles ne soient emportées lors des fortes averses courantes pendant ces périodes). Il peut être nécessaire de faire un détour par l’amont du torrent pour trouver un point de passage praticable sans se mouiller.

Les infos essentielles

  • Carte : IGN TOP 25 n°3540OT « Barcelonnette, Pra-Loup, Sauze, Allos »
  • Altitude de départ : barrière au bout de la piste du Super Allos, 1660m
  • Point culminant : Surplomb de la cascade du Pichs, environ 2020m
  • Temps de parcours : environ 4h00 sans les pauses pour cette boucle
  • Distance : environ 15 kilomètres
  • Balisage : GR bien balisé en début de parcours, puis à partir du surplomb de la cascade du Pichs, sente peu visible
  • Période conseillée : sortie effectuée début novembre 2016. Praticable de juin à novembre, sous conditions météo ("voir difficultés")
Sensibilisation

Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !

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Itinéraire

Cela commence tranquillement par la piste forestière de Vacheresse en légère montée. On atteint rapidement le carrefour au point coté 1699. Prendre le sentier de droite passant au-dessus de la prairie de la Ferme des Bois en direction de la cascade du Pichs et du vallon du Talon.

On finit par atteindre un petit terre-plein au bout de la piste (qui continue en fait, en montant vers la droite) et l’on voit le début du sentier signalé à main gauche par un poteau directionnel.

Le sentier descend sur deux courts lacets puis c’est la traversée à flanc de montagne en constante descente régulière jusqu’à rejoindre le fond du vallon. On va d’abord rentrer dans la zone cœur du parc du Mercantour (panneau signalétique et marquage sur les pierres et arbres des limites avec des hexagones verts entourés de blanc) au niveau du ravin des Combes, puis passer sous la Tête de Prachastel. Ici se trouvent quelques passages délicats dans certains talwegs souvent ravinés.

On aperçoit bien sur les pentes Sud d’en face la proue de la Mèl, ainsi que le promontoire de la cascade du Pichs sur lequel nous irons faire un tour par le sentier retour.

Franchir les 2 passerelles sur le torrent du Bouchier (voir "difficultés", elles peuvent avoir été enlevées selon la saison). On entame la remontée vers les cabanes forestières du Talon. Passage sur une passerelle là où la cascade du Pichs s’écoule. Le sentier fort sympathique progresse vers le Nord-Est jusqu’à rejoindre les cabanes. On raccorde avec le sentier GR56.

Prendre à gauche vers l’Ouest direction les Greïtes. Le sentier va monter régulièrement jusqu’au superbe replat où prend naissance la cascade du Pichs. Magnifique promontoire à cet endroit où les edelweiss ne sont pas rares...

Nous allons quitter ici le GR56. Rejoindre d’abord le ruisseau cent mètres environ en amont de la cascade. On remonte dans le pré et vous devriez distinguer une sente discrète, qu’il va falloir suivre quasiment jusqu’au hameau du Bouchier. Elle n’est pas indiquée sur la carte, mais elle existe bel et bien. Autant elle se voit assez bien sur les versants nus, autant elle joue à cache-cache dans la végétation herbacée, donc soyez vigilants.

Suivre donc la trace descendante. Un pas (petit saut) sera nécessaire dans le fond du vallon de Rivachasse où un gros bloc est brisé en deux.

On parvient à l’aplomb de la Mèl, sur la crête Sud coupée versant Ouest par le Ravin de Sausse bien visible avec ses marnes noires. Le sentier serpente sur la crête dans une descente plus soutenue. On finit par rejoindre les marquages du Parc nous indiquant que l’on sort de la zone cœur.

Un replat sur la crête abrite une prairie, et un bosquet d’arbres avec des vestiges d’habitations. Descendre toujours en suivant plus ou moins la crête, en essayant de descendre les talus sur le versant Ouest pour ne pas atterrir dans les propriétés du Bouchier.

On traverse le hameau en suivant maintenant le sentier PR balisé de rectangles jaunes jusqu’à une première passerelle. Descendre dans la prairie et traverser une seconde passerelle au-dessus du torrent du Bouchier.

Le sentier PR remonte en traversée vers le Sud-Ouest à travers le bois de mélèzes de Vacheresse. Il s’élargit à un moment et finit en piste forestière que l’on suit jusqu’à retrouver le carrefour de Vacheresse de notre début de parcours. Descente par la piste, identique à l’aller jusqu’à la barrière du départ.

. Dernière modification : 17 août 2022 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

Réagissez !

  • Chouette balade Marc !
    j’aime beaucoup ta photo titre.

    Le 26 novembre 2016 à 18h01
  • Antoine

    Bonjour,

    Ce commentaire a pour but de mettre en garde les randonneurs intéressés par ce parcours, que nous conseillons sur la partie GR56, mais pas au delà, où la difficulté annoncée nous semble être minimisée.

    Randonnée réalisée au 2/3 il y a trois jours, en plein été, avant que l’on décide de rebrousser chemin. La difficulté annoncée est sous-estimée pour un randonneur averti.

    Il faut clairement distinguer la partie de la randonnée sur le sentier balisé du GR56, en difficulté plutôt facile et la seconde, difficile.

    Tout d’abord, lorsque l’on quitte le GR, le sentier est très difficile à repérer, en particulier dans les herbes hautes, il faut le deviner si on ne le connaît pas (pas de cairns..), ce qui prend du temps. Ces herbes hautes cachent bien sûr des trous, différences de niveaux, il est facile de se fouler une cheville.

    Ensuite, il est effectivement plus visible lorsque le sentier est situé sur un lit de schiste mais également plus dangereux car celui-ci est très très friable, des glissades sont à prévoir.. avec des chutes possibles sur le flan de la montagne qui nous amène directement dans le vide.

    Malgré les difficultés, nous avons continué car nous ne sommes pas des débutants, bien équipés et en bonne forme physique.

    Ce qui nous a arrêté, c’est le "petit saut" qui mérite d’être davantage décrit : il faut sauter plus de 70cm au dessus d’une cavité profonde, qui nous ramènerait directement en bas de la vallée si l’on tombait, sans rien avoir pour se tenir.

    En sachant que ce saut s’effectue entre deux roches plates, et qu’ensuite, le "sentier" presque inexistant, est un amas de roches sur lesquelles il est très difficile de s’agripper, cette étape nous a parue trop risquée.

    Donc, un élan est nécessaire, pour atterrir sur une petite marche et pour ensuite essayer de se rattraper dans des rochers positionnés de façon anarchiques.. Nous avons vérifié s’il était possible de passer par le bas ou le haut du sentier mais c’était hélas trop complexe également. Nous avons donc décidé de rebrousser chemin, ce qui a allongé notre randonnée d’environ 6km, non négligeable.

    La lecture de la description de la suite de la randonnée laisse à penser que les difficultés continuent : rien ne sert de tenter le diable et surtout, rien ne nous prépare à cela pour une randonnée à la difficulté annoncée moyenne.

    En espérant que ce commentaire aide d’autres personnes. C’est la première fois que je rebrousse chemin !

    Bonne journée !

    Le 6 août 2020 à 15h51
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