Gorges du Bès par le sentier des Espagnols

Difficulté :
Facile
Dénivelé :
400m
Durée :
7h30

Randonnée permettant de découvrir les 2 versants des gorges du Bès ainsi que les vestiges de la baronnie d’Arzenc d’Apcher. Paisibles et peu fréquentés, vous n’entendrez que les bruits de vos pas, l’eau du Bès, le chant des oiseaux et la fuite des lézards à travers les feuilles. – Auteur :

Accès

  • Prendre la sortie 33 de l’A75.

Rentrer dans la ville de Saint-Chély-d’Apcher et au deuxième rond-point, prendre direction Termes.

Saint-Juéry est un village sur cette route peu après Fournels.

Arrivé dans le village, le parking est situé dans la deuxième rue à droite, bien en évidence.

Les infos essentielles

  • Carte IGN Série Bleue 2536e Faverolles - Viaduc de Garabit
  • Altitude minimale : 800 m
  • Altitude maximale : 1030 m
  • Distance : environ 20 km
  • Horaires : comptez entre 7 et 7h30
  • Balisage GRP de St FLOUR
Sensibilisation

Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !

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Itinéraire

Au niveau du parking, traverser le pont puis peu après le croisement avec une route sur votre droite, prendre le passage non marqué entre 2 barrières vertes, qui monte et rejoint la départementale.

Prendre la route sur votre gauche, au croisement rester sur la route et suivre le balisage GRP « Tour des Monts d’Aubrac » / « Sentier Du Guesclin », direction Arzenc d’Apcher.
Prendre le premier chemin sur votre gauche, toujours en suivant le GRP.

Suivre ce chemin jusqu’au Mazel. A l’entrée du village, prendre à droite (le panneau est posé sur des pierres). La route descend, traverse la Bédaule (en passant par les moulins de Courbepeyre) puis remonte jusqu’au village de Courbepeyre.

A l’entrée du village, prendre la route à gauche puis rester à gauche sur 2 croisements, en direction d’Arzenc d’Apcher. 
Suivre ce chemin jusqu’à arriver à Arzenc d’Apcher.


A l’entrée du village, juste après le pont, le chemin longe la route sur la gauche, avant de la retrouver quelques mètres plus loin. A ce moment, continuer la route tout droit (au lieu de tourner à droite pour continuer le parcours) pour admirer le point de vue d’Arzenc sur les gorges du Bès, et les vestiges de sa baronnie. En faisant le tour, vous retrouverez la route et la suite de la randonnée.

Continuer jusqu’à arriver au Villaret. A la sortie du village, au croisement avec une autre route, prendre à gauche. Puis au croisement avec un chemin, le prendre sur votre gauche pour se diriger vers les Pleignes (faute sur la carte IGN).

Prendre la route sur quelques mètres puis continuer le chemin sur votre gauche. Le chemin rejoint ensuite une route, sinueuse, la suivre sur votre gauche, pour descendre jusqu’à l’usine hydroélectrique et traverser le Bès puis quelques mètres après avoir passé les gros tuyaux de l’usine, un chemin part dans les bois sur la gauche (voir photo), le suivre.

Le chemin se divise ensuite en 2. Suivre celui de gauche indiqué « Gorges du Bès », il s’agit du sentier des Espagnols, cheminant à flanc de falaises.

ATTENTION ! Peu de temps après avoir vu la galerie (indiquée sur la carte), le sentier descend sur la gauche. Suite à une inattention, j’ai suivi le mauvais sentier et me suis retrouvé nulle part, essayant tant bien que mal de progresser parmi les ronces et les rochers, jusqu’à ce que je visualise le sentier en contrebas (voir photo).

Le sentier est par la suite évident.

Arrivé à la fin du sentier, suivre la direction Saint-Juéry.

Le sentier laisse place peu de temps après à un large chemin souvent emprunté par les tracteurs vu son état.

Arrivé au croisement avec la variante du GRP, prendre à gauche. Le chemin sort bientôt du bois, puis rejoint une route menant à Vialette. La suivre à gauche puis prendre le chemin sur votre droite juste avant le village.

Le chemin rejoint ensuite la route menant à Saint-Juéry, la suivre sur la droite.
 Rester sur la route jusqu’à arriver à Saint-Juéry et retrouver le parking.

. Dernière modification : 19 juillet 2022 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

Réagissez !

  • Lénaelle

    Superbe diaporama qui ne donne qu’une envie : parcourir le sentier ! Merci pour le partage de cette randonnée

    Le 16 juin 2016 à 09h26
  • Histoire et légendes.

    • Lors de la Guerre de Cent Ans, le seigneur local ne pouvait utiliser que des barres de bois contre l’envahisseur anglais. Ses troupes se lançaient donc à l’assaut en criant "Barre en avant".
      Cette expression s’est déformée en "Baraban" dans le patois local, et désigne encore aujourd’hui les habitants de la région de Saint-Chély-d’Apcher.
    • Une jeune fille prête à se marier, pour échapper aux assiduités du seigneur, tenta de franchir d’un bond le Bès au lieu le plus étroit, et évidemment chut dans l’eau et se noya. On raconte qu’à la Saint-Jean, vers minuit, on entend encore ses cris en ce lieu baptisé "pas de la nobe" (pas de la mariée).
    • A la fin de la première guerre mondiale, des prisonniers de guerre furent affectés au creusement de la conduite souterraine qui amène les eaux du Bès du barrage de la Valette jusqu’à lla centrale électrique du Vergne.
      Depuis la route communale es nommée "Route du Camp" et la piste "sentier des Espagnols".

    Il semblerait que ce sentier existait plus ou moins auparavant pour l’exploitation de mines ("Johans Emmanuel, Les domaines montagnards des princes d’Armagnac, 2003" - concernant la baronnie d’Apcher au sujet du mandement d’Arzenc d’Apcher ).

    Le 16 juin 2016 à 21h03
  • Bruno

    Hereme,
    On ne parle le français couramment dans cette région que depuis 100 ans... Il est douteux que les troupes du seigneur crient "barre en avant", quant au "patois local", il s’agit plutôt d’une langue, l’occitan, qui a ses lettres de noblesse (un prix Nobel de littérature, les troubadours, et des locuteurs célèbres, comme Richard coeur de Lion...) , "l’envahisseur" anglais parlait occitan, on le comprenait... alors que les Français qui venaient de s’emparer de la région en massacrant tout... pas vraiment.
    Désolé de déconstruire le "roman national", honnêteté oblige...

    Le 20 octobre 2019 à 16h58
  • @bruno. Entièrement d’accord avec toi. Mais je rappelle qu’il s’agit d’un pavé "histoire et légendes". Il semble évident (du moins je le pensais) que les deux premiers paragraphes sont du domaine de la légende.

    Si tu as la patience de le lire (c’est long), l’ouvrage " Recherches historiques sur l’introduction du français dans les provinces du midi " de A. Brun, professeur au Lycée de Marseille, 1923, est intéressant.

    http://archive.org/stream/rechercheshistor00brunuoft/rechercheshistor00brunuoft_djvu.txt

    Quant aux "patois", ils sont entièrement structurés, et ce sont pour moi des langues au même titre que le français. Ils sont très riches en vocabulaire spécifique, par ailleurs fort variables d’un village à l’autre suivant leur isolement autrefois. Et pour l’occitan (de manière générale), cela fait partie de "mes" langues.

    D’aucuns s’étonnent de voir des ressemblances entre vocabulaires français et anglais, oubliant qu’aux 12e-13e le "français" d’époque était la langue officielle à la cour d’Angleterre (cf "l’empire Plantagenêt" politique ainsi que l’aire de diffusion de l’ancien occitan du 11e à la fin du 14e siècle). Ledit vocabulaire anglais n’est donc que la survivance de mots "français" avec la prononciation locale d’outre-Manche.

    Extrait d’un poème de Richard "Còr de Leon" en tant que troubadour (pendant sa captivité en Autriche à la demande de Philippe-Auguste) :

    Ja nus hons pris ne dira sa raison
    Adroitement, se dolantement non ;
    Mais par effort puet il faire chançon.
    Mout ai amis, mais povre sont li don ;
    Honte i avront se por ma reançon
    Sui ça deus yvers pris.

    Ce sevent bien mi home et mi baron
    Ynglois, Normant, Poitevin et Gascon
    Que je n’ai nul si povre compaignon
    Que je lessaisse por avoir en prison ;
    Je nou di mie por nule retraçon,
    Mais encor sui pris ...

    Equivalent en français :
    Jamais nul homme pris ne dira sa pensée
    De manière juste et sans fausse douleur ;
    Mais il peut faire l’effort d’une chanson ;
    J’ai beaucoup d’amis, mais pauvres sont leurs dons.
    La honte sera sur eux si, faute de rançon,
    Je reste deux hivers prisonnier.

    Ils le savent bien, mes hommes et mes barons,
    Anglais, Normands, Poitevins et Gascons :
    Que jamais je n’eu si pauvre compagnon
    Pour le laisser, faute d’argent, en prison.
    Je ne le dis pas pour leur en faire reproche
    Mais je suis encore prisonnier.

    Le 24 octobre 2019 à 18h31
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