L’Épion (1422m) par le col du Frêne

De Saint-Pierre-d’Albigny, rejoindre le col du Frêne par D911.
Parking aménagé au col (950m).

Aucunes

Remarque sur l’itinéraire  :
Du col du Frêne, on accède à la Crête de la Via pour la parcourir jusqu’à son extrémité nord, et son sommet (l’Épion 1422m).
Agréable sentier bien tracé, grands "espaces verts" vers le sommet pour profiter de la vue, le pique-nique, ou faire la sieste...
Quelques passages soutenus quand même sur le parcours.

• Variante possible (montée ou retour) par la route forestière.

Montée

Le départ du sentier se situe au col, près de la grande croix, on trouve un premier panneau Col du Frêne 950m, suivre Col du Potat et Dent d’Arclusaz.

En plus des panneaux on verra également des balises avec marquage vert et jaune.

En croisant plus haut la route forestière, on trouve un autre panneau, toujours direction le Col du Potat...

On arrive progressivement sur la Crête de la Via, que l’on ne va plus quitter jusqu’à l’Épion, qui marque le point culminant et fin de la crête.

Joli sentier boisé, qui traverse quelques petites clairières, permettant de belles vues sur Bauges, Lauzière et Belledonne.

Plus haut, on va ressortir de la forêt pour rejoindre une route d’alpage, qui nous emmène à un panneau "Sentier de l’Arclusaz".
Ne pas prendre direction l’Arclusaz, continuer sur la route (nord), pour atteindre plus haut le gros chalet de l’Épion.

Beau panorama près du chalet, au pied de la falaise de l’Arclusaz.
On aperçoit le massif de la Lauzière, Belledonne, les Bauges, Chartreuse et la vallée, de St-Pierre d’Albigny vers le Grésivaudan...

Du chalet de l’Épion (1382m), plus de balisage, ni chemin, mais il suffit de monter (nord), derrière le chalet, puis longer la partie boisée par la gauche, avant de bifurquer à droite dans le bois, pour accéder au sommet de l’Épion, tout proche (1422m).

Sur le sommet boisé, on pourra trouver une "jolie croix rustique" !... voir photo.
Fabrication maison ce jour avec les moyens du bord juste une façon de signaler ce modeste sommet.
Depuis un panneau l’Épion a été posé sur un arbre.
Juste en contrebas, dans le pré (ouest), on peut largement profiter de la vue, de la Galoppaz au Trélod, entre autres...

Après une longue pause, sous le chalet de l’Épion, parmi les fleurs, retour au col de Frêne par le même chemin.

• Variante possible (montée ou retour) par la route forestière (tracé orange).

Pour terminer la journée en douceur... on peut s’offrir une pause "farniente" ou baignade (selon la période), au lac de Carouge (St-Pierre d’Albigny), pour un autre point de vue sur la montagne d’Arclusaz, et un agréable moment au bord de l’eau, en compagnie des Colverts... en attendant les touristes.

Panorama (avec zoom), depuis le lac de Carouge.

Historique de la croix du col du Frêne

En 1945, les habitants de Sainte-Reine voient avec soulagement revenir leurs prisonniers d’Allemagne, pour solliciter du ciel une paix durable, ils érigent au col du Frêne une croix dont les bras de pierre s’étirent sur les deux vallées.
Rapidement, artisans et villageois fournissent matériaux et main d’œuvre.
Le gravier est extrait du Chéran et véhiculé au col à l’aide d’un tombereau.
Le 28 Avril 1945, la croix est bénie par l’abbé Jorens, curé de la paroisse, en présence de Mgr de Bazelaire, archevêque de Chambéry.
(Extrait "Les Bauges, terre d’art sacré")

À noter, sur la croix, inscription "Stat crux dum volvitur orbis".
Devise des chartreux, dont le fondateur est Saint-Bruno, traduction "raccourcie" :
« La croix demeure tandis que le monde tourne »

Diaporama de la sortie