Le Cairas (2681m) par le Pont de la Serre

En venant du bas de la vallée (Annot, Colmars les Alpes, Digne, etc.) : Remonter la RD908 en direction du Val d’Allos. Dépasser Beauvezer. 200 mètres avant l’entrée dans Colmars, prendre la petite route sur la droite "lotissement de Miegessoles".
En venant du haut de la vallée (Allos) : Par la RD908, dépasser Colmars. A 200 mètres, prendre la petite route sur la gauche "lotissement de Miegessoles".
Suivre la route qui se transforme rapidement en piste forestière sur (6 km au moins). Une première épingle, ne pas rater au prochain croisement la piste à gauche direction Pont de la Serre. Une courbe et on rentre dans le ravin de la Lance. Poursuivre jusqu’au parking.

• Orientation : des bases correctes sont nécessaires, notamment pour éviter les ressauts rocheux qui parsèment le parcours
• Pentes : elles sont assez soutenues tant à la montée qu’à la descente. Le parcours est rarement aérien cependant.

La sortie en quelques chiffres :

• Période conseillée : Sortie effectuée mi-septembre 2016. Elle devrait être réalisable de fin juin à début octobre, selon les conditions d’enneigement bien sûr.
• Patous : Les cabanes pastorales indiquent la présence de nombreux troupeaux et donc votre route risque de croiser celle des moutons et bien sûr celle des patous. Un petit rappel sur la conduite à tenir ici.
• La route d’accès : Il s’agit véritablement d’une piste, et elle est longue de quelques kilomètres. L’idéal est de disposer d’un véhicule tout-terrain, au minimum d’une voiture avec une garde au sol haute et qui ne craint pas les cahots !

Le parcours :

Départ du parking de la Serre. Gagner de suite le ruisseau de la Lance et le traverser pour passer en rive droite. Une sente nous fait traverser un chapelet de bâtisses et de chalets. Bien repérer la sente qui se poursuit en montant vers le Sud-Est pour gagner l’épingle de la route forestière.

On poursuit en montant jusqu’à une passerelle, puis on longe la zone de parcage devant la cabane pastorale des Juges. Poursuivre la montée sur le sentier toujours vers le Sud-Est jusqu’aux deux cabanes de Bressenge.

Aux cabanes, on part vers le Nord-Est dans le large couloir entre les 2 passages rocheux (vague sente). On atteint le replat aux environs du point coté 2012. C’est ici que l’on entame la grosse montée le long de la crête partant vers le Sud-Est. La montée est assez soutenue, mais un chemin discret vous aide à garder le cap. Remarquez le changement de roche : on passe des crayons de marnes calcaires aux blocs de grès roses. Contourner par la gauche le ressaut rocheux aux alentours de 2340 mètres, et regagner la crête.

Franchir un monticule rocheux juste avant la baisse au point coté 2378. On suit toujours la crête maintenant orientée vers l’Est sur une selle herbeuse, mais la pente douce ne va pas durer : on attaque les quelques 230 mètres de D+ nous séparant du sommet par une progression soutenue le long de la crête. Naviguer au mieux entre l’arête Est et Sud pour trouver son chemin, un petit passage nécessite de s’aider des mains. Le sommet n’est plus très loin. Cette montagne discrète, dans l’ombre de la Fréma, possède un cairn presque inexistant qui en dit long sur le peu de visites qu’il reçoit. La vue sur cette cime est néanmoins impressionnante, même si des nuages venant du Nord-Est ne m’ont pas permis de l’apercevoir entièrement.

Nous redescendons dans le cirque de la face Nord. Les éboulis parfois assez fins permettent de gagner du temps pour perdre de l’altitude en allant droit dans la pente. Gagner le replat herbeux, aller à son extrémité à l’endroit où prend naissance un ruisseau : trop à gauche ou à droite il y a des barres rocheuses. Descendre au mieux dans le ravin, plus ou moins en suivant le fond du vallon.

La pente s’infléchit maintenant. En rive droite du ruisseau, vous devriez trouver une modeste sente partant vers le Nord-Ouest. Elle va s’engager dans un bois de conifères. Elle va finir par rejoindre le sentier de l’aller, un peu avant d’atteindre la cabane pastorale des Juges. D’ici, l’itinéraire est identique à celui emprunté à l’aller.