Tête du Pommier (1913m), entre Tinée et Cians

Difficulté :
Facile
Dénivelé :
300m
Durée :
demi-journée

Une sortie familiale très agréable surtout l'été quand les alpages sont bien verts. Vue imprenable sur le Mont Mounier, et si vous réalisez cette sortie en juillet, possibilité de cueillir des fraises des bois sur tout le parcours ! – Auteur :

Accès

Depuis Nice, remonter la Vallée du Var par la RD6202, puis la Vallée de la Tinée par la RD2205. Au niveau de Saint-Sauveur sur Tinée, tourner à gauche à la sortie du village direction Roubion et le Col de la Couillole par la RD30. Se garer au niveau du Col, non loin de l’auberge.

Les infos essentielles

  • Carte  : IGN TOP 25 n°3641 ET "Moyenne Tinée"
  • Distance  : environ 10 kilomètres en aller-retour
  • Altitude de départ  : Parking du Col de la Couillole, 1678m
  • Point culminant  : La Tête du Pommier à 1913m
  • Temps de marche : environ 3h30 hors temps de pauses
  • Balisage : rectangles jaunes. On emprunte d’abord une piste forestière, puis un sentier toujours évident à trouver. Même les raccourcis éventuels se devinent facilement sur ce terrain vallonné.
Sensibilisation

Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !

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Itinéraire

La sortie en quelques chiffres :

  • Période : Randonnée effectuée en juillet 2011. A réaliser généralement entre mi-juin et octobre, c’est à dire lorsque le Col de la Couillole est ouvert.

Le parcours :

On part du Col de la Couillole à la balise n°51 en cheminant sur la piste forestière. Nous allons la suivre un bon moment, presque la moitié du parcours, avec les conifères, mélèzes et épicéas qui la bordent à gauche et à droite. On atteint les granges de "Les Compès" à la balise n°65. Je vous recommande de couper par les alpages en délaissant la piste forestière qui continue sur la gauche pour gagner par le Sud Terme Ribi et la balise n°66 directement par le vallon.

Nous nous trouvons maintenant sur un sentier qui contourne la Cime de Tournerie et son téléski que nous avons à main gauche. On aperçoit déjà bien d’ici le Mont Mounier vers le Nord-Est. On longe le Vallon de l’Irasse pour gagner la balise n°62a.

A cette patte d’oie, prendre le sentier partant à droite et qui va passer sous la Tête du Pommier par l’Est en décrivant un arc de cercle jusqu’à atteindre la Baisse de Clari et la balise n°122. Monter par le sentier de gauche qui mène facilement à travers les alpages au sommet, ou alors, comme nous l’avons fait, couper à travers la pente pour rejoindre plus directement le sommet.

Informations supplémentaires :

  • Pour les débutants en raquettes souhaitant pratiquer sur un itinéraire facile, voici en lien depuis le site Randoxygène du Conseil Général 06 la sortie du Pin Pourri au départ du Col de la Couillole.
  • Vous remarquerez sur la carte IGN que la Tête du Pommier est cernée d’autres points de vues remarquables signalés par une étoile rouge : le Pin Pourri au départ du Col de la Couillole, La Tête de Giarons et la Tête de Pérail en continuant vers le Sud-Ouest, Les Cluots vers le Sud-Sud-Ouest, et le Lauvet d’Ilonse en poursuivant vers le Sud-Est. Tous ces objectifs ont comme point de départ commun le Col de la Couillole et sont atteignables sans difficulté dans la journée. C’est donc autant de possibilités de rallonger la sortie en choisissant votre itinéraire parmi tous ces sommets !
  • Petite ambiance musicale  : si d’aventure il vous arrive de faire ce parcours lors d’une chaude et lumineuse journée d’été comme cela fut le cas pour nous, voici une piste musicale qui d’après moi colle bien à cette ambiance : "Summer Skin", du groupe Death Cab For Cutie.

. Dernière modification : 10 février 2023 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

Réagissez !

  • hereme

    Bonjour Marc. Une étrange impression immédiate quand j’ai vu la photo 17, avant de lire la légende : du déjà vu. Bon sang mais c’est bien sûr : là où tu vois une maisonnette, moi j’y vois une composition plus ou moins symétrique des coquelicots d’Argenteuil de l’ami Claude.
    C’est pour cela que j’aime l’impressionisme : suivant nos cultures ou nos passions, nous ressentons lesdites impressions sans qu’il soit nécessaire d’analyse ou d’explications.
    Garde bien cette photo dans tes albums, elle mérite de rester dans votre histoire.

    Le 28 décembre 2012 à 15h11
  • hereme

    Impressions encore : elle est triste ta chanson. Comme toujours c’est personnel : je trouve qu’elle n’entre pas bien en adéquation avec les images et les sensations. Moi j’y mettrais plutôt un élément strictement musical sans paroles : par exemple la Symphonie Alpestre de Richard Strauss (notamment les morceaux 2-Lever de soleil, 3-L’ascension, 4-L’arrivée en forêt, 8-Prés fleuris, 9-Pâturage de montagne, 10-Perdu dans les fourrés, 12-Au sommet).

    Le 28 décembre 2012 à 17h02
  • Bonjour Hereme,
    Oui, il m’a semblé voir dans cette course à travers champs de mes enfants (activité à laquelle ils se livrent aussi souvent qu’ils le peuvent dès lors que nous partons nous promener) une scène tirée de cette incontournable série télévisée où l’on apprend comment survivre dans les rudes contrées champêtres et sauvages de l’ouest américain lorsque l’on est un simple bûcheron avec femme et enfants et que l’on doit se faire sa place dans ces âpres contrées où pas un McDonald’s n’a encore poussé, uniquement armé de sa hache et de sa bible alors qu’autour rôdent de terribles dangers : ours, indiens, chancre bactérien, et cette peste de Nellie Oleson qui fait rien qu’à embêter Laura Ingals, la version outre-atlantique de notre Cosette nationale. Bien sûr, il est tout aussi possible de prêter à ces clichés des accents impressionnistes. Je doute cependant que la forte turbulence engendré par les tribulations ma douce progéniture aurait été propice à la naissance des tableaux de monsieur Monet s’ils avaient dû leur servir de modèles pour ses toiles ; celui-ci devait trouver parmi les nénuphars et les nymphéas des sujets de composition bien plus dociles...

    Pour la bande-son, il est effectivement difficile de juxtaposer aux images des sonorités pouvant coller aux impressions de chacun, forcément individuelles et non reproductibles. Chacun trouvera bien évidemment l’ambiance qui convient à sa propre humeur, et ses propres goûts musicaux. Le souvenir de cette chaude journée d’été (malgré l’altitude) m’a donc fait penser à cette chanson dont le titre évoque la peau hâlée que l’on a lors de cette saison propice aux coups de soleil...

    Le 28 décembre 2012 à 23h39
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