Acclimatation

Le 7 août 2014 à 21h30

Bonjour,

Voila je reviens de bivouac et je me posais une question.

Cela fait 2 fois que je bivouac à 2400m d’altitude, et les 2 fois, il m’a été quasiment impossible de fermer l’œil de la nuit. J’ai du dormir au plus 2h en plusieurs fois...
Le fait que je monte à cette altitude sans acclimatation peut il expliquer ce "problème" ? Je pensais que les MAM n’arrivaient pas avant 2500/3000m minimum...

Merci d’avance pour vos reponse 🙂

Réponses

  • par Le 7 août 2014 à 23h07

    Salut Sylvain,
    Le mal des montagnes affecte 15% des gens à partir de 2.500 mètres.
    Cela dépend de chacun, il est aussi possible que cela viennent d’un peu d’anxiété ou d’une tente trop hermétique.
    Je ne suis pas un spécialiste, j’ai passé une nuit à 4500m sans problème, cela dit même acclimatés on peut passer une sale nuit. (ça m’est arrivé beaucoup plus bas)
    A+

  • par Le 7 août 2014 à 23h53

    Personnellement, j’ai toujours du mal à trouver le sommeil lors de ma première nuit en bivouac. Les nuits suivantes beaucoup moins, surement à cause de la fatigue de la veille :p

  • par Le 8 août 2014 à 23h26

    Merci pour vos réponses !
    Je fais peut être parti de ses 15% alors... dommage ^^
    Pour l’anxiété je ne pense pas, la tente n’est pas ce qui se fait de mieu en effet. Je vais y réfléchir !
    Et pour ce qui est de la fatigue en effet elle joue un rôle plus qu’important ^^

  • par Le 9 août 2014 à 12h21

    Salut,
    habitué des treks d’altitude, j’ai le même pb que toi cad un sommeil très très perturbé. 2h par nuit ! mais je n’ai jamais eu de MAM donc ne pas faire d’amalgame. Alors la seule solution que j’ai trouvé et conseillé par un toubib, c’est de prendre un léger somnifère genre Stilnox qui me permettait de dormir 4 à 5 heures par nuit ce qui est suffisant pour récupérer !! voilà ma solution et depuis je ne par jamais en altitude sans ce medoc... !

  • par Le 9 août 2014 à 13h08

    Quelques règles simples si tu fais partie des 15% des gens qui, à partir de 2500 mètres, ont le mal aigu des montagnes.
    SIC :
    Facteurs de risque
    L’écueil de la prévention du MAM est d’imaginer que les personnes en parfaite forme physique ne courraient aucun risque. En fait le seul facteur prédictif de non-risque serait le suivant : un sujet qui va en haute altitude court très peu de risque s’il a déjà effectué une ascension similaire, à la même vitesse, sans éprouver le moindre symptôme. Le MAM menace a priori tout autre sujet qui, après une ascension rapide, passera plus d’une demi-journée à plus de 2.500m.
    1) Facteurs aggravants intrinsèques
    • Index de masse corporelle s’éloignant vers le haut de la moyenne.
    • Sujets vivant habituellement en basse altitude.
    N’interviennent pas : le sexe, la "bonne" ou "mauvaise" condition physique.
    2) Facteurs aggravants comportementaux
    • Vitesse d’ascension (plus de 300m/j au-dessus d’une altitude de plus de 3.000m).
    • Intensité des efforts physiques, insuffisance des protections contre le froid, la déshydratation ; alimentation et boissons insuffisantes.
    • Stress, anxiété.
    Prévention
    Règle d’or : ne pas monter trop haut trop vite.
    Restreindre les efforts physiques et s’adapter progressivement, lentement à l’altitude ; se reposer et dormir autant que faire se peut ; s’alimenter normalement, régulièrement, sans excès ; boire beaucoup (pas d’alcool) ; ne pas fumer.
    Pendant très longtemps, aucun médicament n’a fait la preuve d’une efficacité préventive du MAM. Depuis 2005, la prise d’une comprimé d’acétazolamide 250mg (Diamox®) toutes les 12 heures a fait la preuve d’une certaine efficacité : une telle prescription est désormais couramment faite par les médecins spécialistes de la haute montagne, en tenant compte attentivement des contre-indications et effets indésirables.

    J’ai rarement eu des problèmes en passant une nuit sous tante (2500m en moyenne), ma bête noire c’est plutôt les refuges. Promiscuité, ronflement, fermeture des fenêtres et chaleur excessive etc.…
    A+

  • par Le 12 août 2014 à 22h34

    Merci beaucoup pour vos réponses très complète !!
    Je vais essayer la bonne idée que tu me donnes en ce qui concerne les somnifère leger. Je vais essayer de m’en procurer pour mon prochain bivouac, si ça me permet déjà de doubler mon sommeil je serais très content ^^
    Et merci beaucoup Michel pour tout ces détails ! Pour ce qui est des refuges je partage plutôt ton avis, je préfère encore dormir peux dans ma tente que dormir peux dans un refuge.
    Cordialement

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