échelle de cotation randonnée

Le 9 septembre 2014 à 21h20

bonjour,

A la lecture de plusieurs topos sur des randos que j’ai déjà effectuées, je m’aperçois que souvent l’exposition est largement passée sous silence ou si c’est expo on cote "difficile", d’ou ma question aux modérateurs : pourquoi ne pas adopter la cotation de T1 àT5 en usage en suisse ? :

T1
Sentier bien tracé. Terrain plat ou en faible pente, pas de risques de chute.
Exigences : Aucune, convient aussi pour baskets. L’orientation ne pose pas de problèmes, en général possible même sans carte.
Alpes Françaises Mont Jalla/Rachais Chartreuse Moucherotte Vercors Montagne de Prémol Belledonne Château de Barry Diois

T2
Randonnée en montagne
Sentier avec tracé ininterrompu. Terrain parfois raide, risques de chute pas exclus.
Exigences : Avoir le pied assez sûr. Chaussures de trekking recommandées. Capacités élémentaires d’orientation.
Alpes Françaises : Grande Sure par le goulet d’Hurtières Plateau des Petites Roches Roche Colombe Tabor Lac Fourchu Taillefer Conest - la Peyrouse

T3Randonnée en montagne exigeante
Sentier pas forcément visible partout. Les passages exposés peuvent être équipés de cordes ou de chaînes. Event. appui des mains nécessaire pour l’équilibre. Quelques passages exposés avec risques de chute, pierriers, pentes mêlées de rochers sans trace.
Exigences : Avoir le pied très sûr. Bonnes chaussures de trekking. Capacités d’orientation dans la moyenne. Expérience élémentaire de la montagne souhaitable.
Alpes Françaises : Petite Autane Moucherotte Dent de Crolles Refuge du Pavé
Pyrénées : Petit Vignemale Pique d’Estats Cotiella

T4Randonnée alpine
Traces parfois manquantes. L’aide des mains est quelquefois nécessaire pour la progression. Terrain déjà assez exposé, pentes herbeuses délicates, pentes mêlées de rochers, névés faciles et passages sur glacier non recouverts de neige.
Exigences : Etre familier du terrain exposé. Chaussures de trekking rigides. Une certaine capacité d’évaluation du terrain et une bonne capacité d’orientation. Expérience alpine. En cas de mauvais temps le repli peut s’avérer difficile.
Alpes Françaises : Traversée des Grands Moulins Pas de Montbrun
Pyrénées : Pic du Néouvielle Posets Grand Gabizos

T5
Randonnée alpine exigeante
L’itinéraire est souvent sans traces. Une bonne capacité d’orientation est nécessaire. Terrain exposé, exigeant, pentes raides mêlées de rochers. Quelques passages d’escalade faciles : 2 maximum (ponctuellement jusqu’à 3c si le pas est très court et la chute sans conséquence). Petits Glaciers et névés, non crevassés, pouvant nécessiter l’usage de crampons mais ne nécessitant pas, habituellement, le matériel d’encordement. Le matériel et les techniques d’alpinismes peuvent être employés occasionnellement pour un passage ponctuel mais pas comme un moyen de progression continu.
Exigences : Chaussures de montagne. Évaluation sûre du terrain nécessaire. Bonne expérience de la haute montagne et connaissances élémentaires du maniement du piolet et de la corde.
Alpes Françaises : Sangle du Fourneau Buet Par la Guivre Traversée Cheminées de Sallanches Obiou par les Chatières
Pyrénées : Pic Lézat Pique d’Estats Pic Russell

Transition vers l’alpinisme/escalade
La limite étant floue entre la randonnée alpine exigeante et l’alpinisme/escalade, des itinéraires peuvent être à la fois en randonnée et en alpinisme/escalade. Cela ne concerne essentiellement que la cotation randonnée T5 et la cotation F escalade/alpinisme.

Exemples de Randonnée T5 et Alpinisme F :
Rochers de Chalves (F/T5)
Néron (F/T5)

Exemples d’itinéraires ne devant pas être mis en Randonnée car pour une personne ayant juste le niveau, le matériel et les techniques d’alpinisme sont utilisés pour la progression continue (et non occasionnellement).
Pic Coolidge (F)
Mont Ruan (PD)
Dents de Lanfon (PD-)

sources : C2C

Réponses

  • par Le 10 septembre 2014 à 10h47

    C’est vrai que le champ "difficulté" des topos est un peu ambigu. Une randonnée peut être difficile sur le plan physique (longueur), ou sur le plan technique (cotation T1-T5).
    Même si l’intérêt des topos d’altitude rando réside dans leurs descriptions fournis, pour la recherche et les filtres ça serait effectivement pas mal de pouvoir saisir plus finement la difficulté d’un topo...

  • par Le 10 septembre 2014 à 21h57

    C’est cette cotation que j’applique dans le générique de mes vidéos et je vais peut être la rajouter dans mes topos

  • par Le 3 octobre 2014 à 19h07

    Si un ’topo’ est bien fait avec suffisamment de détails, mais pas trop, et si les randonneurs prennent le temps de le lire, c’est plus explicite qu’une cotation globale. Une balade peut être T2 par terrain sec et devenir T3 par terrain détrempé ; et un commentaire du genre "ce passage peut s’avérer dangereux par sol détrempé" pourra être fort utile. Mais il est vrai que ce sujet peut faire largement débat.

  • par Le 3 octobre 2014 à 20h19

    Si tu montes à l’aiguille du midi en téléphérique, c’est très facile mais aussi très exposé (en imaginant que l’entretient des câbles ne soit pas bien fait). En d’autres termes, l’exposition n’a rien avoir avec la difficulté du parcours. C’est plus simple pour les courses d’alpinisme, car on n’imagine mal un alpiniste se soucier du vide ou se demander si la roche glisse quand c’est humide !
    Un couloir peut-être exposé aux chutes de pierres tout en se remontant facilement. Un glacier peut-être débonnaire mais exposé car crevassé etc.… Donc, si l’on cote la difficulté, elle doit être intrinsèque au parcours, en condition normale. Si le brouillard s’invite ou si le randonneur est constipé ne rentrent pas en ligne de compte !
    En revanche, on peut mentionner les risques connus sur un parcours donné : avalancheux, Nébbia au Viso etc…
    Quelque-soit le nombre de divisions que l’on fera, on trouvera toujours quelqu’un pour nous dire que ce n’est pas le bon niveau de difficulté ! Je n’aime pas cette cotation T1 à T5, trop segmentée. Peut-être un niveau « très difficile » en plus, pour les randos limite alpinisme. Et enlever le mot « familial », ambigu de mon point de vue.

  • par Le 5 octobre 2014 à 11h33

    Effectivement "familiale" n’a rien à voir avec une difficulté pas plus que le ressenti personnel la météo ou le dénivelé . Le randonneur devrait être capable de s’évaluer par rapport aux difficultés précisées et aux conditions qu’il est susceptible de rencontrer. Beaucoup de topos sont surcotés.

  • par Le 6 octobre 2014 à 17h53

    pour avoir eu des retours négatifs sur des topos que j’avais côté en "facile/familiale", je ne peux qu’être d’accord pour enlever ce mot. Et je préfère "surcoter" mes topos (bien que cela soit tout à fait subjectif et subordonné d’une part aux conditions météo et d’autre part surtout à la connaissance de la montagne de celui qui consulte le topo). Il est plus facile de reprocher que la sortie était plus difficile qu’annoncée plutôt que l’inverse. Il n’existe donc à mon sens aucune notation exacte, ne serait-ce que par le paramètre humain qui rentre en ligne de compte...

  • par Le 6 octobre 2014 à 22h39

    D’accord avec Galipette, Michel, Marc.
    Il semble que pour certains randonneurs, "familiale" veuille dire "départ après un gros repas à midi, en sandales, quand ce n’est pas talons hauts (si, si, j’en ai vus ..., la dernière fois au lac de l’Eychauda !) et chemisette, y compris avec des enfants en bas âge.
    La moindre des choses pour réaliser l’itinéraire, c’est d’y apporter un minimum de préparation, notamment avec une carte. Et la cotation "facile" devrait suffire, d’autant plus que ces derniers temps nombre de critiques négatives apparaissent, se déchargeant sur l’auteur du topo des problèmes rencontrés.
    Et comme dit Galipette, "Le randonneur devrait être capable de s’évaluer par rapport aux difficultés précisées et aux conditions qu’il est susceptible de rencontrer".
    Audit randonneur donc de se rendre responsable (quoique ce mot soit de plus en plus dépourvu de sens) et aviser si un aspect "familial"
    peut être envisagé selon ses propres critères.

  • par Le 8 octobre 2014 à 16h52

    http://www.camptocamp.org/articles/106859/fr/aide-topoguide-cotations-de-randonnee-pedestre

    Un système de cotations qui me semble intéressant. pourquoi ne pas l’adopter ?

  • par Le 8 octobre 2014 à 17h29

    Pour info, sur un autre site, nous utilisons depuis de nombreuses années une classification également en 5 niveaux et qui tient compte de la durée, du dénivelé, des passages techniques, ... Cela permet probablement aux randonneurs de se faire une meilleure idée de ce qui les attend. Mais cela n’enlève rien aux remarques précédentes concernant la nécessité de pouvoir s’adapter aux conditions qui prévalent lors de la sortie ...

  • par Le 9 octobre 2014 à 01h02

    Effectivement, la version "5 niveaux" me semble plus perninante. Je suis d’accord qu’une cotation ne pourra jamais refléter la difficulté réelle d’une rando (qui dépend de plusieurs facteurs tel que la difficulté physique, technique, l’exposition) qui de plus varie selon les conditions, cependant les trois niveaux actuels me semblent un peu trop limitatifs, et, en ce qui conserne mes topos, beaucoup se retrouvent dans "difficile", alors que leurs niveaux de difficulté n’ont rien a voir (Peut-on comparer la traversée de l’Aiguille de Venosc, ascension totalement hors sentier pas évident du tout où les mains sont parfois utiles, à la Pointe d’Anterne, certes long et un peu hors sentier, mais d’itinéraire évident et non technique ?)

    Je verrais bien au moins que le "difficile" se subdivise en "assez difficile" et "très difficile"... Mais alors, pourquoi ne pas revenir au standard T1..T5 ?

    Dans tous les cas, un topo devrait toujours détailler les critères de difficulté de la rando, en fonction des conditions (qualité du sentier, risques de névés dangereux, dévers dangereux par terrain humide, passages exposés, passages techniques ou athlétiques, risques de s’égarer si la visibilité est mauvaise, risques de chutes de pierres éventuellement liés à la fréquentation, autres facteurs spécifiques au lieu et aux conditions...)

  • par Le 9 octobre 2014 à 10h09

    J’ai eu récemment un retour négatif suite à un topo que j’avais classé en "facile/familiale". Le terme "familial" prête en effet à confusion dans la mesure où les gens peuvent s’imaginer pouvoir y aller avec les enfants après le repas dominical ...
    Ne pourrait-on pas supprimer ce terme ou créer une catégorie "balade" qui s’appliquerait à moins de 300m de D+ et moins de 6km (ces valeurs ne sont que des exemples ...)
    Sinon il est vrai que je surcote toujours un peu pour éviter les mauvaises surprises.(Dans mon idée "exposé = difficile")
    Cette idée de cotation suisse additionnelle en 5 niveaux est intéressante (ayant émigré d’un site où cette cotation est utilisée) et je la mentionnerai à l’avenir sur tous les topos ou sorties que j’aurai à rentrer.
    Mais même avec cela, il y aura toujours des discussions à propos de la cotation sur ou sous évaluée de telle ou telle rando.
    Mais bon ça met du sel et de l’animation ...

  • par Le 10 octobre 2014 à 13h40

    A mon avis le dénivelé ou l’altitude relèvent plus du ressenti personnel et des compétences du randonneur que de la difficulté réelle rencontrée sur le terrain.

  • par Le 10 octobre 2014 à 13h40

    A mon avis le dénivelé ou l’altitude relèvent plus du ressenti personnel et des compétences du randonneur que de la difficulté réelle rencontrée sur le terrain.

  • par Le 10 octobre 2014 à 14h26

    Sur ce site les topos sont accompagnés de nombreuses photos souvent légendées. On voit que les rédacteurs rendent leur copie dans un esprit journalistique. Parfois on arrive à se reconstituer l’itinéraire d’après les seules photos. Elles sont la meilleure cotation.

  • par Le 17 décembre 2014 à 14h24

    Bonjour à tous,
    Comme évoqué sur ce topo https://www.altituderando.com/Badener-Hohe-1003m-%E2%80%92#commentaires
    nous venons de modifier le niveau "Facile / Familial" en "Facile".

    Nous sommes assez favorables de faire évoluer le système de cotation comme discuté ici. A voir comment on peut le mettre en place ....

  • par Le 17 décembre 2014 à 17h54

    On peut discuter sur cette base plutôt que d’aller chercher une cotation en Suisse.
    Avantage : on peut faire un tableau avec temps de marche et D+ et c’est assez simple.

    R1

    • Accessible à tous. Itinéraire évident sur sentier balisé
    • Moins de 2h de marche
    • Dénivelé positif inférieur à 300m : N’importe qui peut le faire

    R2

    • Itinéraire accessible à la plupart des personnes, peut comporter des courts passages hors sentiers, mais pas de difficultés majeures
    • 2 à 4h de marche
    • Dénivelé positif compris entre 300 et 600m : Si vous êtes en bonne santé, cela ne posera aucun problème, même si vous n’êtes absolument pas sportif

    R3

    • Itinéraire demandant un minimum d’expérience, terrain parfois exposé. Sens du terrain, et notions d’orientation nécessaire
    • 4 à 6h de marche
    • Dénivelé positif entre 600 et 900m : Mieux vaut avoir être en bonne forme, ou être un minimum sportif, mais cela reste tout a fait faisable si vous habitué à un peu d’activité physique, même légère

    R4

    • Itinéraires pour randonneurs expérimentés, passage aérien ou exposé, voire carrément vertigineux, itinéraire à chercher. Soyez sur de vous sur ces itinéraires
    • 6 à 8h de marche
    • Dénivelé positif entre 900 et 1200m : A ce niveau, il faut avoir l’habitude d’une activité physique régulière, être endurant, et ne pas avoir peur de tirer sur les jambes

    R5

    • Randonnée pouvant s’apparenter à de l’escalade, voire de l’alpinisme... uniquement pour de grands connaisseurs de la montagne
    • Plus de 8h de marche
    • Dénivelé positif de plus de 1200m : Pour sportifs endurants qui n’ont pas peur de souffrir un tant soit peu... si vous ne vous reconnaissez pas la dedans, n’essayez pas ! (Et dans des cas extrêmes cela peut aller jusqu’aux 2000m de dénivelé...)
  • par Le 17 décembre 2014 à 17h58

    Problème : 5 catégorie, cela oblige à reprendre tous les topos.
    Sauf à regrouper les catégories pour en laisser 3 comme actuellement.

    • R1 + R2
    • R3
    • R4 + R5

    On peut bien sûr partir sur 5 ce qui va obliger d’effectuer un gros travail...mais qui serait fait une fois pour toute.

    Nous attendons vos avis...

  • par Le 17 décembre 2014 à 18h43

    Salut à tous,
    Déjà c’est une bonne chose que le mot "familiale" disparaisse.
    Je pensais qu’il manquait un "niveau tampon" entre les randos difficiles et l’alpinisme. le R5 semble correspondre à cela.
    Je pense que 4 niveaux seraient suffisant mais pourquoi pas un niveau que je qualifierai de "très facile". Donc = Très Facile - Facile - Moyen - Difficile et TD si je résume. Il suffirai de mettre un renvoi (par lien) sur le détail de la cotation. (qui peut s’affiner au cours du temps).
    La cotation d’Alain est une bonne base de réflexion.
    Je pense qu’il ne faut surtout pas mettre le temps de marche. Après le contexte familial, c’est le temps de parcours qui fait le plus de polémiques. (chacun devrait être capable en fonction de la dénivelée de calculer son propre temps). Le niveau de santé me semble aussi trop vague et inutile.
    Puisqu’on parle de difficulté, ce serai bien d’affiner les critères objectif de difficulté technique. (en s’inspirant de la cotation du CAF par exemple).
    D’accord avec toi Alain, ça fait du boulot !

  • par Le 17 décembre 2014 à 19h21
  • par Le 17 décembre 2014 à 21h37

    Bonsoir,
    Partir de TF à TD me semble une bonne idée, le temps de parcours me semble superflu et difficile à définir de manière rigoureuse en fonction des paramètres dénivelé-distance.
    Peut être intégrer un renvoi systématique spécifiant que divers facteurs peuvent interférer et modifier le vécu : météo,condition physiques, équipements.

    Effectivement c’est du travail en perspective !

  • par Le 17 décembre 2014 à 22h16

    Vu que j’ai initié la discussion je ne peut être que pour un changement. Le système suisse (Trail) existe aussi en version hiver (W) pour les raquettes.Cela dit, Alain,ta proposition est intéressante (R pour rando) mais il est toujours délicat d’introduire la durée et le dénivelé dans une cotation (par exemple les vires du Salève, très expo donc R4 mais court et peu de déniv ; la voie normale du buet c’est exactement l’inverse donc R4 pour le coté physique ou R2 pour la technique ?).A mon humble avis la cotation dite suisse est plus claire ; les données physiques (durée, D+) doivent y figurer mais ne doivent pas influer sur la cotation (c’est ce qui rend la cotation actuelle peut claire et très subjective) sauf a adopter une cotation à double (ou triple) entrée comme en glace ; mais là il faut livrer le décodeur avec le topo...
    Le boulot va être colossal vu le nombre de topos. Si on pouvait l’adopter pour les nouveaux topos se serait déjà un grand pas.

  • par Le 18 décembre 2014 à 09h48

    Bonjour tout le monde,

    Je n’avais pas encore réagis sur le sujet. Voici mon point de vue.

    Tout d’abord, bravo pour avoir enlever le terme "familiale" qui était, selon moi, beaucoup trop ambigu. En effet, j’ai eu quelques retours sur certains topos vauclusiens faciles. Du coup, je les avais classé à contre cœur en difficulté "moyenne". (ex : https://www.altituderando.com/Entre-Saumane-et-Fontaine-de)

    Voici le retour que j’avais eu à l’époque.

    "cette randonnée exige que le randonneur soit bien chaussé et qu’il est une certaine endurance donc pour moi elle devrait être classée dans assez difficile et pas familiale car les grimpettes pourraient en écœurer plusieurs. cordialement".

    La difficulté terrain est "R1 voir limite R2" pour ce topo. Seul les 16km et le D+ de 550m semblait poser problème pour le classement en facile.

    Il semble donc nécessaire de bien s’entendre sur la cotation.

    Je suis plutôt pour intégrer le temps et le D+ dans la cotation (comme proposé par alain), car finalement pour la majorité des randonneurs occasionnels, ces données font partie intégrante de la difficulté.

    Exemple : les vires du Salève, très expo donc R4 mais court et peu de déniv devront être classée en R4 car expo...peu importe le D+ et le longueur de l’itinéraire dans ce cas.

    Autre exemple : Tour du lac de Naussac, je suppose l’expo entre R1 et R2 (alain me corrigera si je me trompe), et pourtant 30km et 700m de D+ c’est relativement éreintant pour un randonneur occasionnel.

    Alain a selon moi bien fait de mettre cet itinéraire en "difficile".

    Dans ce cas on voit que si l’on avait mis ce topo en "Facile" à cause de l’expo, on aurait forcément eu des retours comme précédemment pour le topo d’Alexandre.
    Avec 5 difficultés, ce topo pourrait donc être en R4 sans pour autant comporter des portions techniques délicates.

    Quoiqu’il en soit, je suis ravi qu’on s’attaque à ce sujet, et je suis dispo pour rependre les difficultés de mes topos en fonction de ce qui sera décidé.

    En attendant, bonnes randos à vous tous.

  • par Le 18 décembre 2014 à 10h15

    Bonjour,

    Je trouve aussi très bien le fait d’avoir supprimé "familiale" sur les difficultés.

    Pour ma part je pense que 4 niveaux comme actuellement, c’est bien.

    Le fait de rajouter des niveaux ne serait pas forcément plus clair.

    Il faudrait juste un petit argumentaire, le plus simple possible, en face de chaque niveau, pour plus de précisions.

    En indiquant aussi que la difficulté peut varier suivant les conditions.

  • par Le 18 décembre 2014 à 10h21

    Salut Fabien,
    J’aurai aimé que d’autres administrateurs se manifestent...
    Je ne suis pas pour mettre le temps de trajet pour les raisons que j’ai indiqué. De plus cela m’obligerai à faire une estimation artificielle sur des bases communément admises. La fourchette de dénivelée ou la distance compliquent aussi les choses. (elles devraient rester implicites). Le pic Sud de la Taillante que je coterai entre R4 et R5, avec 650m de dénivelé ne rentre pas dans cette fourchette. La définition de Capcamp que j’ai mis en lien me parait pas mal pour une cotation à 5 étages. (j’ai vu après que Yetizo en avait parlé aussi). Je pense que 4 niveaux seraient suffisants si on ne cherche pas trop la petite bête. Il manque un niveau pour des voies engagées qui surpassent le niveau moyen des "difficiles" et ne sont pas encore de l’alpinisme. Ce serait plus facile d’ajouter un niveau que deux !

  • par Le 18 décembre 2014 à 10h45

    Ma petite proposition (il faudrait que les "définitions" des difficultés soient courtes et visibles par tous)

    Par niveau de difficulté :

    D1 : Accessible à tous, sentier balisé
    D2 : Marcheur habitué, pas de difficultés majeures.
    D3 : Marcheur expérimenté, passages exposés.
    D4 : Escalade, alpinisme.

  • par Le 18 décembre 2014 à 11h40

    Voilà un autre administrateur qui se manifeste... et qui donne son avis, un avis de plus !

    Je n’aime pas le terme de "randonnée", il ne veut pas dire grand-chose. Pour moi, il y a la marche et l’alpinisme, point. La marche, c’est sans corde d’assurance. S’il faut s’encorder pour passer dans de bonnes conditions de sécurité, c’est de l’alpinisme. Je considère donc le terme de "randonnée alpine" comme un non-sens. On voit tout et n’importe quoi dans certains topo-guides, qui nous mettent en randonnée des courses d’alpinisme cotées F, voire PD. Et le fait que certains fassent ces ascensions en solo ne change rien.

    Pour la difficulté en rando/ marche, 3 niveaux sont amplement suffisants, mais il faut toujours compléter cette information par une description précise des difficultés quand il y en a. D’accord pour supprimer la mention "familiale" : quand on voit ce que certains enfants sont capables de faire, c’est vraiment trop imprécis !

    Pour l’horaire, je suis d’accord avec Michel, ce n’est pas très utile, j’ai pour habitude de le mettre, mais c’est très variable, entre celui qui fait le parcours en trail, et celui qui prend des photos, il y a un monde. L’essentiel est de ne pas induire en erreur des promeneurs inexpérimentés, et pour cela la distinction journée-1/2 journée est suffisante.

    Je maintiens que la pénibilité devrait être mentionnée, comme par exemple dans les topos papier Edisud (P1 à P3). Il y a un monde entre un parcours sur bon sentier en terre battue, et une traversée de lapiaz chaotiques envahis par la végétation, probablement un facteur 3 dans la vitesse de progression. C’est donc un facteur important à prendre en compte pour prévoir sa sortie.

  • par Le 18 décembre 2014 à 12h03

    Je pense qu’il n’y a pas lieu de trop compliquer la cotation d’autant que si l’on considère la consultation du site les principaux retours négatifs sont essentiellement sur le point "familiale".

    Il me semble que l’on devrait inclure TF et TD, que la pénibilité est liée à la description faite par l’auteur qui est censé préciser dans le topo les difficultés du terrain et souligner la dangerosité évoluant selon les conditions météo.

  • par Le 18 décembre 2014 à 13h17

    Hormis le "familiale", les remarques viennent le plus souvent des topos faciles. (qui ne le seraient pas tant que ça pour certain). Et je trouve dommage qu’on en arrive à gonfler le niveau. Je pense que les photos et la description du parcours sont parlant si le topo est bien fait. Les "randogrimpeurs" qui s’aventurent sur des topos difficiles n’ont pas le même état d’esprit. Il existe des itinéraires qui ne sont plus vraiment de la rando mais qu’on ne peut qualifier d’alpinisme. Rando alpine, en terrain d’aventure, engagés etc... peu importe le nom qu’on leurs donnent. Je pense que le degré III occasionnel peut entrer dans la catégorie difficile s’il n’est pas exposé (limite de l’encordement). Si d’autres critères tel que la dénivelée ou une succession de passages exposés viennent renforcer l’impression de difficulté, la cotation alpinisme peut-être envisagée. TF pourrait permettre de "légitimer" le niveau facile et TD de ne pas mettre des courses trop peu difficile techniquement en "alpinisme".

  • par Le 18 décembre 2014 à 14h25

    Cela dit, je vois deux obstacles :
    Le premier c’est que pour certains, ce serait un sacré travail de mise à jour !
    Le second, c’est qu’on perdrait l’homogénéité des niveaux. (comment faire pour ceux qui auraient des topos et qui ne les mettraient plus à jour).
    On se souvient de la mise à jour des communes !
    On voit aussi le problème pour les cartes ou la procédure géoportail (me semble-t-il assez simple) ne s’est pas généralisée. Elle est devenue une tâche supplémentaire pour les administrateurs.
    Peut-être que le levé de l’anonymat rendrait les intervenants plus responsables de leurs propos parfois à la limite de la courtoisie.

  • par Le 23 décembre 2014 à 23h18

    Pour ma part je trouve que c’est une bonne chose que d’avoir enlevé le terme "familial" dans la cotation. Je pense qu’il faut rester dans une cotation simple (pour les problèmes évoqués de mise à jour des anciens topos), complétée par le texte (détail des difficultés, risques selon la météo, passages exposés, pentes raides ou glissantes...) et les photos. Cela restera une gageure, quoi que l’on fasse, d’espérer mettre en place un système de cotation satisfaisant tout le monde. De lever l’anonymat des visiteurs me paraît une bonne chose. Certains commentaires montrent que, vraiment, le site est ouvert à tous, et que les trolls peuvent aussi pratiquer la randonnée 🙂 Pour les remarques sensées et qui font avancer les choses (car il y en a aussi), il convient à mon sens de faire des ajustements au cas par cas, et de modifier si nécessaire les difficultés évoquées dans le topo.

  • par Le 22 juin 2015 à 20h57

    Je déterre un vieux sujet...

    Sans relancer le débat sur la pertinance du système actuel, et comment on pourrait le faire évoluer (étant donné aussi le tout le travail pour requalifier les topos existants), je pense que ce qu’il manque, c’est une description formelle de ce qu’on entend par "facile", "moyenne", "difficile"... Ce serait utile, pour les auteurs, pour pouvoir qualifier leurs topos, et aussi pour les visiteurs du site, notamment les néophytes, de comprendre rapidement de quoi il en retourne (mais cela ne dispense pas de lire la description détaillée de la difficulté d’un itinéraire que l’auteur d’un topo aura consciencieusement rédigé...). Cette description devrait au moins apparaitre sur le site en cliquant sur la mention de la difficulté.

    Voilà ce que je propose, à discuter :

    ** Facile **

    Itinéraire accessible à toute personne capable de marcher raisonnablement, sans nécessairement avoir d’expérience préalable à la montagne.

    • L’itinéraire ne demande pas de capacités physiques au dessus de la norme.
    • Le terrain est facile, ne nécessite pas d’habitude à marcher sur des terrains difficiles.
    • Aucun matériel spécifique nécessaire, si ce n’est de bonnes chaussures de sport "outdoor" et un habillement adapté à la météo.
    • Aucune difficulté d’itinéraire, les sentiers sont évidents et bien balisés, et le parcours trivialement identifiable. La capacité d’utiliser une carte de montagne n’est pas nécessaire.
    • Il n’y a pas de passages exposés, où un faux-pas ou une glissade pourrait avoir des conséquences fâcheuses.

    ** Moyenne **

    Itinéraire de montagne en général bien matérialisé par un sentier, mais pouvant nécessiter une habitude et un entrainement à la marche en montagne.

    • Un petit entrainement à la marche en montagne peut être nécessaire, notamment pour faire face au dénivelé et à la longueur de la marche.
    • Le sentier n’est pas toujours de bonne qualité, et il peut y avoir des passages dans des cailloux, blocs, pierriers, compliquant un peu la marche et la rendant plus pénible.
    • Il peut y avoir, ponctuellement, des passages nécessitant l’usage des mains, tel que le franchissement d’obstacles rocheux (I, eventuellement un pas de II). Ceux-ci sont en général protégés par de l’équipement (câble, chaîne, barreau, échelle).
    • Des chaussures de rando trek sont souhaitables pour la plupart des praticants.
    • L’usage d’une carte de montagne peut être nécessaire pour suivre l’itinéraire (embranchements de sentiers, parcours hors-traces sur terrain facile...).
    • Il peut y avoir des passages hors-sentier, mais l’itinéraire reste en général évident par bonne visibilité (traversées d’alpages à vue, parcours d’une crête débonnaire...).
    • Certains passages peuvent être ponctuellement exposés, et glissades et faux-pas doivent y être évités par une marche prudente.
    • Il faudra éventuellement faire attention à la praticabilité de l’itinéraire en fonction des conditions (passages glissants si mouillés, paumatoire si mauvaise visibilité...)

    ** Difficile ""

    Ce parcours s’addresse uniquement aux pratiquants ayant une expérience suffisante de la montagne pour pouvoir faire face à un itinéraire exigeant et pas nécessairement "aidé" par la présence d’aménagements (sentiers, balisages, traces...)

    • La longueur et le dénivelé peuvent être conséquent, et rendu encore plus éprouvant par la nature du terrain ou les conditions. Le praticant doit être en mesure de l’évaluer en fonction de son niveau.
    • Une expérience du "terrain d’aventure" peut être nécessaire pour évaluer la nature et la difficulté d’un terrain, et d’ajuster l’itinéraire en conséquence.
    • Du matériel spécifique peut être nécessaire (crampons, piolet, un brin de corde pour assurer un passage, grosses chaussures adaptés à la caillasse et la neige...).
    • Il peut y avoir des passages techniques devant être franchis avec précaution. (Court passage de II, un pas de III, dévers glissants peu difficiles mais exposés), éventuellement compliqués par les conditions (névés, terrain humide ou verglacé). Il faut pouvoir être en mesure d’évaluer ces difficultés, et eventuellement les contourner ou renoncer...
    • L’usage de cartes de montagne est souvent nécessaire pour planifier l’itinéraire, mais cela peut ne pas être suffisant, et il est important de savoir "lire" le terrain une fois sur place pour préciser l’itinéraire.

    **

    Il faut évidemment bien préciser la frontière entre un itinéraire "difficile" et un parcours d’alpinisme. A mon avis, le critère est l’usage de moyens de protection (encordement) rendu nécessaire pour un parcours assurant une sécurité "raisonnable" pour la plupart des praticants. On trouvera toujours des têtes brûlées se lanceant sans encordement dans des parcours d’alpinisme sous prétexte que ceux-ci sont "faciles" par rapport à leurs habitudes, mais ils devraient être à mesure d’évaluer leur "particularité"... Un parcours d’alpinisme peut aussi nécessiter l’usage continu de matériel technique sur une partie significative du parcours (crampons), et comporter des danges spécifiques à la haute montagne non négligeables (crevasses, chutes de pierre).

    Bon, c’est mon avis... D’autres idées ?

  • par Le 17 octobre 2015 à 21h33

    concernant ce sujet, la FFRP vient de sortir une échelle de cotation à 3 entrées/5 niveaux, piste à suivre... : http://www.skirandonneenordique.com/media/filer_public/27/ba/27bac0ad-4025-4768-9d4f-77530f096c3a/ffrando-guide-cotation.pdf

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