attaque de patous

Le 14 novembre 2014 à 20h16

Les randonneurs à pied ou en VTT sont de plus en plus nombreux à être victimes d’attaque ou de morsure de chiens "Patous" dans les alpages, les agressions augmentant année après années, en quantité comme en gravité. Une pétition a été mise en ligne, dont l’objet vise, non à jeter l’opprobre sur une profession ou la mettre en difficulté, mais bien à parvenir à une solution qui permettrait aux randonneurs de se déplacer sans crainte d’être attaqué. C’est une cause importante..

http://www.change.org/p/mme-ségolène-royal-pour-en-finir-avec-les-agressions-de-patous-sur-les-randonneurs-en-montagne?recruiter=181019536&utm_campaign=signature_receipt&utm_medium=email&utm_source=share_petition

Réponses

  • par Le 15 novembre 2014 à 16h44

    Il a pas eu le temps d’en taper plus ! Les patous l’ont bouffé !

  • par Le 15 novembre 2014 à 18h54

    😉 Excellent !

  • par Le 15 novembre 2014 à 19h34

    les gars, c’est un sujet sérieux, lol ! Je reposte

  • par Le 15 novembre 2014 à 19h53

    Pour ma part j’aime bien les patous, ils font leur travail et j’ai toujours eu de bons contacts avec eux et je suis toujours là ! C’est peut être moi qui les ai impressionnés !!!

  • par Le 15 novembre 2014 à 20h06

    Bonjour à tous
    Les randonneurs à pied ou en VTT sont de plus en plus nombreux à être victimes d’attaque ou de morsure de chiens "Patous" dans les alpages, les agressions augmentant année après années, en quantité comme en gravité. Une pétition a été mise en ligne (sur change.org) dont l’objet vise, non à jeter l’opprobre sur une profession ou la mettre en difficulté, mais bien à parvenir à une solution qui permettrait aux randonneurs de se déplacer sans crainte d’être attaqué

  • par Le 15 novembre 2014 à 20h07

    Merci d’éviter toute polémique inutile, nous ne voulons pas stigmatiser les bergers qui travaillent en montage. Nous voulons juste attirer les pouvoirs publics sur ce problème qui gâche les randos d’un bon nombre d’entre nous.
    Amitiés montagnardes

  • par Le 15 novembre 2014 à 20h08
  • par Le 15 novembre 2014 à 20h09

    Le lien ne passe pas, je vais contacter l’administrateur du site. Merci de respecter notre démarche.

  • par Le 15 novembre 2014 à 20h12

    il suffit de remplacer les patous par les loups, bien plus dociles !
    OK je sors... j’ai déjà croisé des patous, c’est vrai qu’ils ne sont guère accommodants. Protection de troupeau et agressivité vont-ils obligatoirement de pair ? En tous cas, en tant que randonneur, il convient de rester prudent.

  • par Le 15 novembre 2014 à 20h22

    Que les randonneurs ou VTT commencent à respecter les consignes, que l’on cesse d’affoler les gens en répétant tout et n’importe quoi concernant leur dangerosité. L’attitude du randonneur est souvent la principale cause de leurs réactions et cela vaut pour tous les chiens de garde.

  • par Le 15 novembre 2014 à 20h22

    Que les randonneurs ou VTT commencent à respecter les consignes, que l’on cesse d’affoler les gens en répétant tout et n’importe quoi concernant leur dangerosité. L’attitude du randonneur est souvent la principale cause de leurs réactions et cela vaut pour tous les chiens de garde.

  • par Le 15 novembre 2014 à 20h31

    OK Galipette. Le but de ce post n’est pas de polémiquer mais d’informer qu’une pétition existe pour ceux qui se sentent concernés.
    Moi aussi, j’ai rencontré de gentils patous car bien éduqués par des bergers responsables. Je connais les consignes et je les applique. Mais ce n’est pas toujours le cas malgré un bon comportement. J’ai une autre fois été attaqué. Le troupeau se trouvait au milieu d’un GR en haut d’une crête, non visible durant l’ascension. Des forums recensent des centaines d’agression mais aussi des articles de presse. Alors, oui, il y a un problème même si ce n’est pas une généralité

  • par Le 15 novembre 2014 à 20h38
  • par Le 15 novembre 2014 à 20h44

    Merci Alain. Je vous conseille également de lire le dossier complet sur les chiens Patous (lien du blog sur la pétition) qui résulte d’un fastidieux et excellent travail d’ Eric Tchijakoff (l’auteur de la pétition).

  • par Le 15 novembre 2014 à 20h46

    la Direction Départementale des Territoires (DDT) de l’Isère soutient cette démarche auprès du ministère de l’écologie
    Si les bonnes volontés s’unissent, si l’intérêt commun l’emporte, la montagne redeviendra un endroit où chacun a sa place.

  • par Le 15 novembre 2014 à 20h48

    Bonjour,

    Voici une petite vidéo qui explique le comportement correct à adopter en face de chien de protection.

    https://www.youtube.com/watch?v=aCKwLZ8DlPA

    Perso, je ne signerai pas cette pétition aussi agressifs que pourraient être certains patous.

    En effet, je considère la protection du loup comme primordiale en ces temps où il redevient presque un nuisible (lire ici http://www.ferus.fr/actualite/la-chasse-au-loup-une-porte-ouverte-a-toutes-les-derives).

    Donc que certains bergers préfèrent délaisser leurs fusils pour des chiens de protection...moi,je m’en réjouis !!!...et tant pis si je dois rebrousser chemin devant un patou résolument décidé.

  • par Le 15 novembre 2014 à 21h20

    Le but de la pétition n’est pas de faire disparaître le patou des montagnes mais de faire cohabiter chiens de protection et usagers de la montagne, notamment sur les sentiers de randonnée. Entièrement d’accord avec befakali pour la protection du loup, mais malgré les chiens, les loups sont tout de même abattus (3 viennent d’être tués il y a quelques jours sur le plateau de Canjuers). Dans ma région, malgré le nombre de patous, tous les bergers de déclarent prêt à "tirer le loup" malgré tout.

  • par Le 16 novembre 2014 à 00h25

    Pour moi, il existe un simple problème de fond qui ménage le chien (à défaut de chèvre) et le loup (à défaut de chou) : il s’agit d’avoir des patous dressés (aux frais de l’état ?) pour attaquer les loups et non les randonneurs, et censés être aux ordres de leur propriétaire, pour autant que lesdits randonneurs respectent les règles élémentaires de comportement souvent évoquées sur le forum.
    On fait cela pour les vrais chiens de garde. Je précise que j’ai moi-même été attaqué sur une petite route départementale en plaine dans les Hautes-Alpes par deux patous en passant à côté d’une "ferme" (au vu de l’état de délabrement de celle-ci) sans l’ombre d’un mouton ou d’un quelconque quadrupède domestique à garder à l’horizon, sous les yeux du propriétaire qui n’a même pas esquissé l’ombre du début d’un soupçon de geste rappelant des chiens (heureusement en l’occurence j’étais "armé" : une simple pelle à neige (ou à creuser des rigoles autour de la tente) pliable. C’est très efficace).

    Curieuse époque. Il me souvient d’un temps où nous avions comme règle, au vu d’un berger, d’aller échanger quelques mots, voire un repas avec celui-ci. Parfois, un soir de pluie, nous dormions dans la cabane auprès d’un bon feu de bois, après que le berger nous eût raconté des histoires de berger évidemment, comiques, tragiques, palpitantes, ..., en tout cas extrêmement intéressantes, des histoires de contrebande que pratiquaient leurs grands-pères, des histoires de Résistance (avec une majuscule), de partie de cache-cache avec la maréchaussée relativement à l’un ou l’autre lièvre braconné ça ou là.

    Alors sur qui faut-il crier haro (comme sur le baudet) : le berger, le randonneur, le loup, le patou ?

    Cela rappelle l’histoire du loup, de la chèvre et du chou ; mais dans cette dernière, il y a au moins une solution.

  • par Le 16 novembre 2014 à 09h28

    Il y a certains comportements à avoir avec les patous qui sont parfois rappelés au départ des sentiers de randonnée, du genre : ne pas leur jeter de caillous, ne pas les regarder dans les yeux car ils interprètent cela comme une provocation, ne pas essayer de les caresser en passant sa main au-dessus de leur tête, leur parler avec une voix posée "oui tu es un bon chien"..... Néanmoins si ceux-ci veulent nous attaquer il paraitrait qu’on peut s’en protéger en pointant un bâton dans leur direction et c’est probablement plus efficace que de leur jeter des cailloux. Bernard Ollivier dans son livre "Longue Marche" (T.1) raconte comment il a pu se prémunir de l’attaque de deux chiens grâce à ses bâtons.

    Pour ma part je n’ai jamais eu à faire à ces chiens mais je pense qu’il est bon de garder à l’esprit ces quelques comportements au cas où... La seule chose qui me gêne c’est que malgré toute la bonne volonté du monde il n’est pas toujours possible de contourner les troupeaux.

  • par Le 16 novembre 2014 à 11h21

    En fait, ce n’est pas vraiment la pétition qui me gène mais plus ce qu’elle pourrait engendrer.

    Si c’est trop contraignant, les bergers risquent de ne pas vouloir travailler avec des chiens de protection, puisque ce n’est pas obligatoire...et que finalement depuis ce mois d’Aout 2014, un simple permis de chasse suffit pour éliminer le loup (le patou lui ne peut que le repousser).

    Ensuite, on s’aperçoit, que certains bergers touchent des aides de l’Europe (donc un peu nos impôts) lorsque leurs brebis sont retrouvées mortes et que le loup est suspecté (il suffit d’un attaque avéré dans la zone pour décrété que toutes les suivantes seront forcément d’un loup).

    Le problème est que la bête indemnisée vaut plus cher que la bête vendue à l’abbatoir. De plus ces aides sont versées sans que des mesures de protections contre le loup aient réellement été mises en place (chiens de protection).
    (lire ici http://www.buvettedesalpages.be/2014/09/boulc-et-glandage-l-appat-du-gain.html)

    Enfin, le lobby agricole et de la chasse se servent de ces chiffres (ex : x brebis tuées sur l’alpage "trucmuche") pour faire pression sur l’état et obtenir le droit de tirer (même hors période de chasse) une espèce protégée.

    Je serais donc pour cette pétition si et seulement si les autres lois et réglementations évoluées dans le sens suivant :

    Chiens de protection obligatoire pour tous bergers qui souhaite prétendre à des aides de l’Etat/Europe, avec obligation de satisfaire aux tests de sociabilisation. (payé par l’Etat/Europe...au moins les aides ne seraient versées qu’à ceux qui joueraient réellement le jeu)

    Toutefois, je comprends aisément l’angoisse que peuvent avoir certaines personnes devant des patous parfois enragés.

  • par Le 16 novembre 2014 à 12h14

    Pour ma part, j’ai l’habitude de partir à l’aube, à une heure où les bergers sont encore couchés et les patous tiennent compagnie aux moutons dans un enclos. Les chiens ne sont pas dressés pour quitter le navire (l’enclos).
    Pour le retour, quand tout le monde est réveillé, j’ai une bombe anti-agression que je n’ai pas testée n’ayant jamais rencontré un seul patou psychopathe. Mais je sais que certains ne sont pas très finauds, d’où la bombe.
    J’ai rencontré des patous s’approchant de moi en jappant avec des bergers observant la scène sans intervenir.
    Mais, doit-il le faire ? Le chien fait son travail et ne risque-t-il pas d’être désorienté par un rappel ?

  • par Le 16 novembre 2014 à 12h40

    "n’autoriser au travail en pleine nature que ceux qui auront satisfait aux tests de sociabilisation". et pourquoi pas aussi un "permis randonneur" ?

  • par Le 16 novembre 2014 à 14h34

    Je n’ai pas peur de ces chiens, le plus souvent ils sont dans leur rôle, celui de la protection et de dissuasion. Ils ont pour but de défendre les troupeaux face à une hostilité potentielle. On ne peut pas demander aux bergers de garder les moutons avec des teckels ! Je trouve cette pétition absurde , on peut aussi faire une pétition contre les chiens urbains (mordu 2 fois pour ma part) ou contre les randonneurs qui ne respectent pas les consignes de plus en plus souvent affichées à l’entrée des zones de pâture ! (les VTT posent encore plus de problème car ils surprennent les bergers).
    Nous vivons dans une société de plus en plus aseptisée ; les bergers ne veulent plus du loup, les randonneurs voudraient que les bergers gardent les moutons avec des toutous de salon et ainsi de suite. Chacun défend son pré carré sans tenir compte des autres protagonistes. Les cheptels sont de plus en plus importants et les randonneurs de plus en plus nombreux. Nos montagnes sont devenues des parcs à moutons. C’est la conséquence d’une réalité économique car la filière ovine va mal depuis longtemps et le loup est devenu le bouc émissaire de cette situation. Je discute souvent avec les bergers, pour mieux les connaître. Je regrette que ceux qui parcourent les montagnes ne prennent pas le temps de rencontrer ceux qui y vivent.
    Je regrette que certains bergers ne jouent pas le jeu depuis le retour du loup. Je regrette que l’élevage et l’agriculture ne se réconcilient pas avec le respect du vivant et que les animaux subissent les conséquences de nos actes car aujourd’hui, parler de l’homme dans la nature revient presque toujours à parler de l’homme contre la nature. En France, le chiens patous ne sont pas les mieux formés, et ils ne sont pas assez nombreux. C’est la conséquence d’un parti pris des éleveurs, celui de ne pas accepter la menace de la prédation. Responsabiliser les éleveurs et les randonneurs sans se stigmatiser les uns les autres...Ce serait souhaitable pour un avenir plus serein.

  • par Le 16 novembre 2014 à 14h58

    Les pétitions sont à la mode. L’homme est un éternel râleur.
    A quand une pétition contre les vipères, les moustiques et la végétation épineuse de Provence ? Ah, les lichens aussi. Humides, ils sont dangereux...

  • par Le 16 novembre 2014 à 16h54

    Moi je voudrais que les pouvoirs publics n’abandonnent pas l’espace montagne aux bergers. Certains sont cool et intéressants, d’autres, trop nombreux, considèrent purement et simplement que la montagne est à eux parce qu’ils y "travaillent" ; que les randonneurs n’ont qu’à aller se faire voir ailleurs. Et ils ne font aucun effort pour calmer leurs chiens même quand ce sont des enfants qui se font agresser. Il faut quand même rappeler que l’élevage ovin est une source de multi-pollution, et qu’il vit des subventions. C’est à dire indirectement de ce qui sort de la poche des randonneurs. Le travail des éleveurs et des bergers est difficile, certes, mais je constate que les moutons en altitude se multiplient. Je ne connais plus un seul alpage qui reste vierge, même dans des coins perdus du 04, où c’est maintenant clôturé et où les patous te renvoient à la maison. Même à la sainte victoire il y a des troupeaux. Ce doit pas être si mauvais que ça comme business...

  • par Le 16 novembre 2014 à 17h02
  • par Le 16 novembre 2014 à 18h07

    On s’écarte du sujet, voici le top15 des chiens les plus dangereux : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=2&ved=0CCcQFjAB&url=http%3A%2F%2Fwww.topito.com%2Ftop-chiens-mordeurs&ei=RNdoVNidJMuXarfOgIAK&usg=AFQjCNHwFHig8kWWdB4vk4csDqV8pT5LAQ&bvm=bv.79142246,d.d2s&cad=rja
    Le patou n’y figure pas !
    En cas de morsure, c’est l’assurance responsabilité civile du maître du chien responsable de l’accident qui rembourse alors les dommages. Faire une pétition signifie stigmatiser un type de chien car la législation existe déjà !

  • par Le 16 novembre 2014 à 19h00

    Là où on apprend que le Cocker mord plus que le Pitt Bull 🙂

  • par Le 16 novembre 2014 à 19h37

    Il faut relativiser les chiffres. Les cockers sont plus nombreux et croisent davantage de monde.

  • par Le 17 novembre 2014 à 16h26

    Le problème vient plus que de l’humain que de l’animal.
    Ce dernier est mis tout petit avec le troupeau et il est là pour repousser tout ce qu’il considère comme un intrus vis à vis du troupeau.
    J’ose supposer que le berger n’est pas considéré comme un intrus par l’animal et qu’il a donc un "pouvoir" (le mot est exagéré j’en conviens) sur le chien.
    Si donc comme cela a pu arriver (et j’en suis) à certains d’entre nous, le patou devient trop agressif, le berger (si il est présent bien sûr) doit pouvoir ou au moins tenter de "reprendre la main" pour calmer un tant soit peu les choses.
    Cela n’a pas été le cas pour moi lors d’une rencontre peu sympathique avec un de ces chiens sur un alpage de la Drôme où le berger se ballade dans les alpages à ... moto tout terrain !
    Ayant aussi fait des rencontres "normales" avec ces chiens (le chien vient t’identifier et t’accompagne même un moment) c’est à dire tel qu’écrit sur les panneaux de recommandations, je me prends à penser que le berger pourrait dans la plupart des cas arranger les choses et qu’il ne le fait pas.
    Et on en arrive au fait ahurissant que ces chiens ne font que repousser les loups alors qu’ils attaquent carrément les êtres humains, tout cela sous les yeux du berger qui ne bouge pas !!!
    En réponse on en vient à randonner avec une bombe anti-agression ou un piolet bien aiguisé et cela se terminera forcément mal un de ces jours pour un des ces animaux.
    Je ne stigmatise pas tous les bergers car dans certains endroits (sauf la Drôme) cela se passe assez bien et on peut échanger sans tomber dans l’extrémisme ou une certaine violence, mais quelques-uns ont probablement besoin d’être rappelés à la raison.
    Je donnerai une suite favorable à cette pétition.

  • par francis1Le 17 novembre 2014 à 17h35

    On ne peut pas vouloir le loup et ne pas défendre les troupeaux. On peut ne pas vouloir les troupeaux et vouloir le loup... mais quand il n’aura plus que des randonneurs à bouffer on en reparlera.
    Quand on va en montagne on se renseigne un minimum sur ce que l’on va rencontrer. En période d’estive si l’on va sur des alpages on sait que l’on va rencontrer des troupeaux et des chiens pour les défendre, ce qui n’était pas le cas avant la présence du loup, du moins pas aussi agressifs et plus sociables.
    Quand un facteur se fait mordre en ville par un chien qu’il n’a pas vu venir, pour se simplifier la vie la plupart du temps il ne dénonce même pas le chien ; il continue sa tournée en conduisant d’une seule main,finit le boulot, va se faire soigner chez le docteur ET IL FERME SA GUEULE

  • par Le 17 novembre 2014 à 18h15

    Cela m’étonnerait que les facteurs ne disent rien. francis1, avez-vous besoin d’être grossier et mal élevé ?

    Le facteur, une proie pour les chiens

    Se faire mordre par un chien, c’est la deuxième cause d’arrêt maladie pour les facteurs. La Poste fait de la prévention et propose des stages pour apprendre les bons gestes et les bons comportements à adopter.

    Pour les facteurs, le comité d’accueil est souvent menaçant … des chiens montent la garde. Ils ont beau passer tous les jours de la semaine, ils provoquent à chaque fois la même agitation. Chaque jour, trois facteurs se font mordre en France. Cela va du petit pincement à la morsure profonde. Le chiffre est énorme !

    La poste prend très au sérieux les risques de morsure. En effet, d’après les derniers chiffres, la deuxième cause d’arrêt de travail est la morsure d’un chien, la première cause étant les accidents de la route avec les vélos et les cyclomoteurs.

    Des stages ont été mis en place pour prévenir au maximum les morsures. C’est le cas à Saint-Amand-Montrond dans le Cher. Ce stage permet aux postiers d’avoir la bonne attitude face à un chien. Une bonne chose car les morsures de chien ne sont pas à prendre à la légère. Car depuis janvier, trois d’entre eux ont été blessés par des morsures de chiens.

    ► Reportage Eloïse Bruzat et Emmanuel Tixier

    Panoramique

  • par Le 17 novembre 2014 à 19h46

    Un facteur qui se fait mordre c’est un gros risque d’euthanasie pour le chien et depuis longtemps. J’ai vécu ça avec le chien de mes parents. Entendre que le retour du loup explique tout ne me convient pas. Il y a des pays voisins où le loup est 100x plus nombreux que chez nous, en plus des lynx et des ours, et où il n’y a pas autant de problèmes. Je rejoins Johnny, la solution doit venir des bergers et des éleveurs. Combien de fois ai-je entendu des éleveurs me dire "vous ne risquez rien avec mes chiens, ils sont gentils" et tu apprends 2 jours plus tard qu’ils mordent régulièrement et qu’ils vadrouillent à des km à la ronde. En tant que randonneur, amoureux de la montagne, on nous prend pour des truffes. Idem de la part des maires des communes qui financent les cabanes d’estive avec les deniers publics (Feder et collectivités locales) et qui te les ferment au nez. Mais ça changera quand les "touristes iront randonner ailleurs. Et c’est ce qui commence à se passer...

  • par Le 17 novembre 2014 à 23h31

    Pour ceux que cela intéresse, il y a des endroits sans moutons et donc sans patous. Ce sont les secteurs à fromage de vache qui rapporte davantage que les merguez : Beaufort, Abondance etc. cad Beaufortain, Aravis, Tarentaise, Haute Maurienne et sans doute d’autres.

  • par Le 18 novembre 2014 à 09h33

    Effectivement, c’est une des solutions ... adapter son parcours en fonction de ses craintes.

    Pour ma part, entre septembre et mars de chaque année j’ai toujours un peu l’angoisse d’aller randonner avec le risque qu’il y ai des chasseurs sur mon parcours.

    Tout d’abord, j’ai eu une mauvaise expérience dans les Alpilles (où une balle de carabine m’a littéralement sifflé dans les oreilles...et ce tir avait tout du tir intentionnel...bref, pour me faire peur si vous voulez et m’intimer l’ordre de décamper au plus vite.

    De plus, les accidents plus ou moins graves concernant des promeneurs (ni chasseurs, ni spectateurs de la partie de chasse) sont assez fréquents. Du coup, j’opte donc assez souvent pour la RBI (réserve biologique intégrale) du Ventoux où la chasse n’a pas lieu ou alors de manière très exceptionnelle.

    Je trouve que la cohabitation entre chasseurs et promeneurs posent à mon sens beaucoup plus de problèmes que les patous avec ces mêmes promeneurs. Les risque sont aussi bien plus grand en un balle en pleine poitrine et une morsure au mollet. Bien que les deux ne devraient pas avoir lieu.

    Enfin, je rejoins aussi Johnny et Paul, sur le fait que le problème de certains patous vient essentiellement des maitres donc des bergers. Car lorsqu’un chien pose des problèmes c’est toujours le maître le responsable...le chien n’est que le reflet de son maître.

  • par Le 18 novembre 2014 à 09h47

    Exact Alain !

    Une solution est d’éviter au maximum les alpages "sensibles" entre mai et octobre.

    Le Diois, les Baronnies et le sud Vercors en font partie. J’applique cette règle avec succès depuis 4 ou 5 ans.

    Pour le Dévoluy et Belledonne, certains endroits sont en estive, mais là je n’ai pas rencontré trop de soucis et les bergers semblent plus ouverts.

    Sinon dans l’Atlas, pas de patous 🙂

  • par Le 18 novembre 2014 à 12h09

    L’attaque de patous s’est transformée en attaque de partout !
    On en vient même à souhaiter le désert comme ultime refuge à la quiétude, et pour certain l’amour vache comme substitut au mouton ! C’est vrai qu’ils ne sont pas parfais ces patous, les chiens de bergers ont toujours eu la fibre agressive. Quand tu as deux molosses qui te tombent sur le paletot, tu n’en mènes pas large ! Le Club alpin français publie les consignes pour les randonneurs citadins qui s’aventurent sur ces montagnes dangereuses ! Sensibiliser les randonneurs et les éleveurs pourquoi pas ! Réservons les pétitions à des causes plus nobles.
    Consignes : http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=&esrc=s&source=web&cd=1&ved=0CCMQFjAA&url=http%3A%2F%2Fwww.clubalpinannemasse.fr%2F2592-randonneurs-et-chiens-de-protection-mode-demploi%2F&ei=0CZrVNbKF43YarL5gLAG&usg=AFQjCNHQkTLQz2JyqXy6qLUCJQHDBlG9Bw&bvm=bv.79908130,d.d2s&cad=rja

  • par Le 18 novembre 2014 à 13h54

    Le problème, évidemment, c’est que nous, nous lisons les consignes et que les patous ne les lisent pas.

  • par francis1Le 18 novembre 2014 à 15h07

    à Paul. Et c’est justement pour ne pas se mettre tout le quartier à dos et pour éviter l’euthanasie du chien que le facteur ne dit rien quand la morsure n’est pas trop grave.

  • par Francis1Le 18 novembre 2014 à 15h09

    Si l’on éduque les facteurs sur l’attitude à adopter face aux chiens alors pourquoi les associations de randonneurs n’appliquent-elles pas la même formation pour leur sociétaires ? Pourquoi les randonneurs individuels ne cherchent-ils pas mieux à se renseigner ?
    C’est qu’ils veulent faire reposer l’entière responsabilité du problème sur les bergers bien sûr.
    Ce laisser aller vis à vis de la faune n’a été qu’un prétexte de plus pour diviser la société en opposant les citadins et les ruraux.
    Toute la ville ne va pas aller en formation pour éduquer son chien sur l’attitude à adopter face au facteur.

  • par Le 18 novembre 2014 à 16h02

    Ce "débat" est entrain de tomber dans une caricature grotesque.

  • par Le 18 novembre 2014 à 21h50

    Coucou ! Les trois sujets abordés dans le forum du site et ayant, à ma connaissance, donné lieu aux débats les plus passionnés sont : 1° la grille indicative de difficulté des randonnées, 2° les accès payants à la montagne, et enfin 3° les patous. Tous ces thèmes, largement commentés et argumentés, traduisent à mon sens la difficulté finalement de l’homme au sens large (et du randonneur dans une acception plus restreinte) à vivre la montagne. Il semblerait que ces trois thèmes ne puissent déboucher sur un consensus, car chacun pratique cette activité à sa manière, avec ce qu’il est, ce qu’il a déjà vécu, le coin où il se balade, sa connaissance du terrain et de ses capacités... même si le site est une « base de données » commune, on voit bien dans les commentaires, que parfois les impressions d’après balade varient beaucoup, d’une personne à l’autre. Ces 3 thèmes font à mon sens partie des contraintes indissociables de cette pratique : la connaissance des dangers objectifs ou subjectifs, les expériences heureuses ou malheureuses de chacun (comme une morsure par exemple…) et l’exploitation par des personnes physiques ou morales de cet espace, avec des motivations souvent contraires, et avec lesquelles le randonneur doit de toute manière composer. La montagne ne sera jamais un désert, un espace naturel duquel l’homme sera absent. Il n’existe plus en France de forêt primaire. C’est un espace en gestion. Il importe donc, lorsque l’on part randonner, de s’informer autant que possible sur les risques et les contraintes probables. Pour le reste, je pense avant tout que l’on trouve en montagne ce que l’on a soi-même emmené.

  • par Le 21 novembre 2014 à 15h45

    Que de passion ! je vais juste donner mon avis de randonneur relativement proche du millieu de l’élevage... tout d’abord le Patou ne se dresse pas, il grandit, vit, dort, mange avec les moutons, c’est en général un Montagne des Pyrénnées mais pas obligatoirement, race déjà peu à même d’être éduquée en condition normale.
    Je pense que la vrai question est de savoir si il est vraiment efficace contre les attaques de loup, à priori non...l’autre question : est-il dangereux pour les randonneurs, la réponse est oui puisqu’il y a de + en + d’attaques...
    Finalement le vrai problème est peut-être le loup qui n’a plus sa place parmi nous ?? en tous cas bon nombre d’éleveurs ou de bergers vivent aussi parfois indirectement du tourisme donc des randonneurs....7 patous au sommet du gd Colon en Belledonne sur le sentier d’accès est-ce necessaire ?, 1 au pied du Nivolet près de Verel...nombre de famille font demi-tour devant l’agressivité des chiens, consignes ou pas est-ce normal, la montagne doit elle être réservée à une élite expérimentée ? je pose la question car j’ai lu des commentaires qui le laisse croire.J’ai bien peur qu’une décision sera prise lorsqu’un gosse y aura laissé la moitié de son visage ou pire, personnelement j’ai été attaqué une fois par 2 chiens près du refuge des Marches en Maurienne sur le GR alors que je m’éloignais du troupeau, mon neveu s’est fait mordre par le (défunt) chien de son père alors qu’il lui ammenait à manger et j’ai assisté à pas mal de scènes"limites" en Maurienne et Cerces, je ne randonne quasiment plus avec mon chien en été.
    Il faut savoir que le Patou ne fait pas l’unanimité au sein des éleveurs et que certains renoncent malgré les risques de non remboursement des assurances en cas d’attaques de loups.
    Arvi.

  • par Lionel BARTHELEMYLe 12 décembre 2016 à 11h29

    Bonjour à tous

    Je pratique comme beaucoup ici la montagne depuis fort longtemps (Je viens d’avoir 55 ans) et cette année m’a profondément marquée à cause de la présence des patous.

    En général, quand on croise ces chiens, on sert un peu les dents en se disant qu’on va passer en restant dans les clous selon les recommandations connues à propos du comportement à avoir face à eux.
    Déjà, être en montagne et gérer un tel stress me semble complètement délirant, mais on va dire que c’est mon problème...
    Pour pas fâcher, on va dire qu’il faut sauver le pastoralisme et les loups par la même occasion.

    Cependant, depuis un ou deux ans, ça devient carrément chaud avec ces bestiauds ; j’ai subi 2 agressions cet été et par chance, j’ai pu échapper à leurs crocs : dans un cas, je roulais à vélo peinard sur une route départementale goudronnée dans l’arrière pays grassois et un patous débarque et me prend en chasse sur 1 km ou j’ai dû sprinter comme un malade...
    Le flip de l’année !!!

    Et une autre fois, deux patous me collent en descendant d’une grosse journée de rando et en désespoir de cause, j’ai dû à un moment me retourner pour leur faire face car je sentais leur crocs à portée de mollets ; et on peut dire que pendant 5 secondes, j’ai cru que le pire allait m’arriver...

    Tout ça pour dire que depuis quelques temps, le moment où tu vois foncer ces molosses alors que tu viens là pour retrouver le bonheur et la douceur de la montagne devient un vue de l’esprit...

    Quelques soient les raisons qui justifient le gardiennage des troupeaux, RIEN mais alors RIEN ne peut rendre acceptable ces moments de frayeurs en montagne ; la région où j’habite (06) veut relancer la grande traversée du Mercantour mais ayant beaucoup discuter avec des randonneurs croisés en gîtes ou refuges, je me dis que ce projet risque de péricliter tant les gens se sentent et c’est un euphémisme, inquiets dans les alpages...

    J’en suis déjà à annuler trop de randonnées sachant qu’un troupeau est encore en place.

    Donc, logiquement, je me dis, y a-t-il toujours de la place pour les loups et nous dans nos montagnes ?
    (Je n’ai pas de réponse toute faite...)

    Je me dis aussi que la folie qui habite les villes gagne du terrain, là où nous venons retrouver notre humanité, recharger dans la plénitude ce qui pour moi est le sens de la vie, la montagne ; la Montagne qui me manque toujours avec force entre chaque virée...
    Jamais eu de soucis avec les loups mais juste avec les protecteurs de troupeaux ; on est sur la tête là...

    Pour finir, j’ai eu URL de pétition à vous donner mais je ne sais pas si j’ai l’autorisation de la déposer.
    J’attends donc la confirmation des modérateurs de Camp to Camp.

    Merci et à bientôt

    Lionel

  • par Lionel BARTHELEMYLe 12 décembre 2016 à 11h39

    Désolé, j’ai fait un copier-coller d’un message que j’avais déposé sur le site CampToCamp d’où la fin du message mais je demande aussi l’autorisation des modérateurs d’Altitude Rando pour poster un lien vers cette pétition.
    Merci

  • par Lionel BARTHELEMYLe 12 décembre 2016 à 11h49
  • par Le 12 décembre 2016 à 20h03
  • par Le 13 décembre 2016 à 22h25

    Une éleveuse m’a expliqué que les patous obéissent rarement à leur maitre.
    Le principe est de les prendre très jeune (environ 2 mois) , de les mettre au milieu du troupeau et de venir juste pour les nourrir. Ainsi le chiot pense que les brebis sont ses "mères" et il les protégera. En pratique peu efficace pour la protection en plus.
    D’autres chiens dont j’ai oublié le nom (costaud et moins de poil) seraient inoffensifs "normalement" envers l’homme et prendraient en chasse le loup pendant plusieurs jours en cas d’attaque.
    N’ayant pas envie d’avoir de soucis avec les nombreux randonneurs, son chien de garde est un............. âne xD.

  • par Lionel BARTHELEMYLe 15 décembre 2016 à 13h02

    Merci pour ton aide Alain, un peu hors sujet là...
    Mais qu’un service sur le Web rapporte de l’argent à ceux qui mette ce service en place, je ne vois pas où est le scandale et surtout quoi de neuf dans cette "info" ?

  • par Le 15 décembre 2016 à 13h20

    Ce n’est pas tout à fait hors sujet. Signez une pétition web et vous donnez votre adresse mail... et vous ne tardez pas à recevoir des spams.
    D’autre part le principe me choque un peu. C’est, toute proportion gardée évidement, comme le marchand d’arme qui fomente une révolution pour faire prospérer son commerce.
    Chacun fait comme il veut. Je ne signe plus rien.

  • par Le 7 mars 2017 à 18h42

    J’en ai bien traversé des montagnes avec des patous, je n’ai jamais eu de problème, sauf quelques fois, ou je me trouvais un peu trop proche du troupon. Mais sans jamais être mordu, j’ai pris mes distances et contourné plus largement, c’est pas le genre d’animal à te courir derrière sur 200m.
    Je pense que les randonneurs feraient mieux de respecter les lieux, rester dans les traces, éviter de bousiller les fleurs (surtout lorsqu’elles sont protégées comme bon d’entres elles en montagnes) laisser les troupeaux tranquilles, éviter de jeter vos déchets dans la nature... Mais alors faire une pétition parce que kiki garde le troupeau et qu’il a niaqué des Madames ou Monsieurs parce qu’ils voulaient lui faire une papouille, là, on frise le ridiculte ! Ah si le clebard pouvait parler ! Bref, quelle solution hormis parquer les bêtes lors du passage de randonneur.... Parquer les bêtes non, mais parquer les humains pour protéger la nature et ses bêtes, là, je signe la pétition !
    Sportivement ;)

  • par Le 8 mars 2017 à 09h23

    Dans toutes les discussions au sujet des patous, il y a toujours un donneur de leçons qui, lui, n’a jamais eu de problème avec les chiens de garde, et qui en prend à son aise pour affirmer que tout est de la faute de ces randonneurs qui ne savent pas s’y prendre avec les chiens, et qui ne font rien que des bêtises.

    @sork : ton cas personnel ne change rien à celui de ces trop nombreux promeneurs qui se sont fait attaquer par des patous alors qu’ils marchaient sur le sentier à bonne distance du troupeau. Moi-même, en Maurienne, j’ai dû battre en retraite face à deux patous isolés qui avaient déserté le troupeau.

    Je prends bonne note de ton mépris affiché pour la race des randonneurs, mais je te ferai remarquer que pour ce qui est de bousiller les fleurs, les moutons sont mille fois plus efficaces. En fait, les randonneurs sont bien plus respectueux de la nature que les éleveurs de moutons, avec leurs troupeaux qui dévastent la montagne et arrachent toute la végétation.

    Et pour ce qui est de parquer les bêtes, l’idée n’est pas si bête, et tu devrais mieux te renseigner, car cela se fait déjà : les moutons dans l’enclos avec leur chien de garde, plus de souci avec les promeneurs, et le troupeau regroupé donc plus facile à protéger contre les attaques de loups ou de chiens errants.

    Le Monsieur randonneur te salue bien.

  • par Le 8 mars 2017 à 12h56

    Je ne suis en aucun cas donneur de leçon, Les moutons sont plus dévastateurs de la nature ? je pense sincèrement que grâce aux estives, la végétation et les plantes invasives sont limités grâce aux troupeaux en dessous de 1700m. Aussi, je suis d’accord sur le fait que le surpaturage est un problème sur certaines zones en France et là le problème se pose.

    Etant petit fils de paysan bovin en région auvergne et randonneur depuis mon enfance, je pense que tu t’avances un peu sur mon mépris du randonneur, mais une certaine catégorie de randonneur, que tu croises chaque été en général et qui fait n’importe quoi...
    Bref, j’ai pu connaitre une année sur le GR400 des filets sur environ 2 kms de part et d’autres du chemin de randonnée. Pourquoi ? tout simplement car trop de randonneurs se détournaient du chemin créant ainsi une trop forte érosion sur les côtés des lignes de crêtes. A ce jour, celle-ci existe encore mais 3 kms plus loin et des travaux sont en cours afin de créer un bati en chanvre tissé avec du concassé de 0.8mm car le terrain s’est affaissé d’environ 1m, ce, à cause du randonneur (la plupart des randonneurs restent donc dans les trâces et ça c’est bien).
    Le parquage des bêtes, lui, est une solution sans en être une, dans le cas d’un cheptel non conséquant.
    Je pense que dans beaucoup de lieu, le système de filet devrait être utilisé surtout à la periode estivale, positionné par l’agriculteur durant l’estive dans le cas où il y a un chien de troupeau quel qu’il soit.
    Mais je garde à l’esprit que beaucoup trop de randonneurs restant un minorité je l’espere font n’importe quoi encore en randonnée.
    En ce qui concerne les éleveurs, grâce à eux, nos burons des montagnes, vestigent de nos ancêtres sont tourjous debout et nous offre parfois le logis.

  • par ChristianLe 9 mars 2017 à 15h02

    J’espère que les moutons ne vont pas s’attaquer au génépi.
    Qu’est ce qu’on va mettre dans nos fioles ?

  • par Le 10 mars 2017 à 23h26

    Bah de l’absinthe en alternative dit "la fée verte" selon Rimbaud et Verlaine. Cette plante étant aussi de la famille des asteracées comme notre bonne vieille armoise artemisia genepi.
    Quelques crises psychotiques entres autres et les moutons se tranformeront en tapis de coton ;)

  • par pierreLe 16 mars 2017 à 15h17

    j aimerais savoir si on connais quelque chose pour se proteger , se défendre efficacement contre le patou ou le loup.......je suis de la montagne ( alpes du sud ) je randonne seul ,je me suis trouvé face a face avec un loup , et des patous ( pacifiques ) les 2 ça été par surprise....donc je me pose des questions en cas d attaque...il existe il quelque chose efficace , légal..?????? je vous remercie

  • par biordLe 30 juillet 2017 à 01h11

    je pense q’ il n ’ y a pas de polémique à creer sur ce sujet ! bergers et randonneurs n ’ ont aucun interet à entrer en guerre ! en effet les bergers ont le droit de vivre de leur passion mais la montagne , aussi ne leur appartiennent pas ! j ’ ai vu pas mal de bergers ( je ne generalise pas ) prenant plaisir à effrayer avec leurs patous " ces cons de touristes " qui pourtant leurs achetent de quoi vivre . je me pose parfois la question qui est " aiment t ’ ils leurs animaux et sont ils maitre de leurs patous ????les considèrent ils simplement comme un outil de travail ??? les bergers n ’ ont ils pas aussi la responsabilité d ’ évoluer et de protéger les promeneurs contre leurs chiens " decerebres " pour qu ’ ont puisse avec nos chien acheter leurs si bons produits

  • par Le 30 juillet 2017 à 09h48

    Dans un message (novembre 2014) ’hereme’ écrit : " .... censés être aux ordres de leur propriétaire" . Oui mais le propriétaire n’est malheureusement pas toujours là, comme nous l’avons constaté à Roche Plane dans le Beaufortain (et oui, Alain, dans le Beaufortain aussi il y a des patous et des ovins !).
    Ni le patou, ni le loup ne sont des espèces en voie de disparition ; et c’est bien ça l’essentiel.

  • par Le 30 juillet 2017 à 10h28

    Le Patou ! le marronnier de l’été !

  • par Le 1er août 2017 à 00h45

    Ca me rappelle une visite matinale au lac de la Muzelle pendant le petit dèj.
    Un patou, bien peureux mais intimidant.
    On a voulu se lever pour plier le camp, il s’est mis a aboyer alors on a continué de boire le thé ca n’avait pas l’air de plus le déranger que cela.
    Au final au détour d’un regard, et après avoir tenté de nous voler un sachet de lait lyophilisé, il a embarqué un morceau de pain et il s’est barré.

    En Ardèche j’ai croisé plusieurs patous dans des enclos avec des moutons, et dans un élevage c’étaient des chiens super affectueux.

    Tout dépend du randonneur, tout dépend du Chien et de son éleveur.

    Par contre quand on regarde sa page facebook "stopauxpatousdangereux" on distingue nettement plus animosité que le message bienveillant de la pétition. Qui, en passant ne fonctionne pas puisqu’il en est à sa seconde et ne prend toujours pas.

  • par MouchamouLe 1er août 2017 à 15h12

    >>Tout dépend du randonneur, tout dépend du Chien et de son éleveur.

    Ras le bol de ces commentaires : c’est comme les cyclistes et les voitures : "tout dépendu du cycliste, du conducteur". Quand on a dit ça on a tout dit et rien dit.

    STOP : un gamin de 7 ans sur un GR balisé et hyper fréquenté ou même un adulte n’a pas à se faire agresser par un chien. Tes expériences avec ces chiens se sont sans doute bien passées (comme moi dans beaucoup de cas) mais il faut toujours protéger le plus faible. Désolé mais un gamin face à ces clébards (pourtant je suis proche de certaines positions L214) ne fait pas le poids. Et souvent un adulte face à 5 chiens non plus (Jocou).

    Si les locaux ne veulent plus voir personne qu’ils interdisent leur accès comme à Angèle (Drôme). Et dans ce cas je n’irai plus acheter leur produit et bien entendu je n’en ferai pas une bonne pub. Perdant-perdant.

  • par Le 1er août 2017 à 16h19

    D"accord avec vous Mouchamou..... Je me suis trouvée face à 4 patous agressifs au Jocou (col de Seysse), la clôture incluait le Gr et mon amie ayant peur des chiens, nous avons dû faire un détour jusqu’en haut des falaises (la clôture montant dans les rochers ! on s’est bien demandé ce que les moutons pouvaient manger là !) et nous trouver en position précaire......Pas vu un seul mouton, si ce n’est de tout en haut à des klms du passage !
    J’ai eu aussi des contacts avec des patous sympas et pas agressifs, et je suppose qu’il font leur boulot aussi bien que les fous furieux ! Et je précise que je n’ai pas peur des chiens et que je respecte les consignes de sécurité, mais là, il commence vraiment à y avoir un problème ! Le risque pour un enfant est intolérable et pour un adulte guère plus défendable.......Si certains accès ne sont plus possibles, alors n’y faisons pas passer des GR !

  • par MouchamouLe 2 août 2017 à 10h03

    Oui Vermatoiz, c’est bien cet endroit qui est recensé comme étant délicat en période d’estive, c’est la boucle la plus empruntée du Jocou, pour un retour vers le parking sous le col de Grimone. Vous n’êtes bien entendu pas le seul !!
    J’y suis passé souvent, souvent vu des centaines de brebis, des patous, mais jamais le berger et encore moins l’éleveur .
    Oui la situation se dégrade, c’est une réalité : ces bestioles sont subventionnées par la collectivité, pourquoi s’en priver !
    Il faut voir qu’aux yeux des beaucoup de locaux, les randonneurs sont encore des illuminés venus des ville, stressés par les embouteillages et la pollution...
    Paradoxalement c’est dans les villages accueillant une station de ski (qui dégrade bien l’environnement au passage...) où on trouve les populations les plus ouvertes aux "touristes estivants". Ils comprennent (enfin...) que c’est dans leur intérêt de bien les accueillir ne serait ce que pour garder un reste d’activité dans le village. C’est le cas de Valdrôme (qui a perdu son activité hivernale d’ailleurs).
    Par contre dans une bonne partie des Baronnies, l’accueil est bien plus froid.
    L "estivant" a bien du mal à se faire une place entre les éleveurs, les chasseurs et à présent les nouveaux BAB et autres punk à chien !
    Pourtant ils auraient de quoi bien vivre...
    Juste pour info, à présent la FFRP envoie une demande d’autorisation de passage aux propriétaires avant de baliser (ou re baliser) un chemin de rando. Si le chemin existe, l’autorisation aussi existe. Vous êtes dans votre droit de passage.
    Et en cas de morsure -> plainte, sans réfléchir.

    Bien entendu, je précise qu’entrer dans une propriété privée dans ces environs n’est vraiment pas conseillé et surtout évité de vous balader avec vos chiens...

    Il faudra encore bien du temps pour que cela évolue.

  • par Le 6 septembre 2017 à 10h50

    Voilà 15 ans que je pratique des sports de montagne de manière régulière. Des patous j’en ai croisé, de près comme de loin ! Surtout dans les Pyrénées. Mais cet été, nous avons eu moi et ma compagne une très mauvaise expérience. Nous étions sur une ligne de crête en montagne vers 2300 m et ma compagne aperçoit un troupeau avec 2 patous 200 m d’altitude plus bas. Sur le coup, elle un peu inquiète, moi qui lui dit : "oh c’est rien j’en ai souvent croisé... puis ils sont super loin ... "
    Donc nous continuons sur notre tracé, puis au loin nous entendons les chiens qui aboient. Moi je regarde les paysages, mais ma femme est préoccupé par les patous. Puis elle me dit : Ils sont en train de monter. Je lui réponds de ne pas s’en préoccuper, qu’ils ne monteront jamais jusqu’à nous. Ils sont vraiment loin ! Puis nous continuons et les aboiements se font plus distinct. Elle me dit : Tu veux pas qu’on presse un peu plus le pas ? (on marchait déjà pas doucement) Alors on accélère encore un peu. Puis nous les voyons, ils sont à présent 100 m de dénivelé en dessous de nous, montant droit dans la pente qui nous sépare de eux. Je n’en crois pas mes yeux ! Ils courent vers nous ! Ils ne montent pas bien vite car la pente est raide (40 à 45°), mais ils montent ! Nous continuons ... Je commence à m’inquiéter, ils sont décider à monter. Au bout d’un certain temps ils sont juste en dessous de nous et ils ont l’air vraiment agressif ! Toutes dents dehors, grognements etc ... Nous continuons à avancer et ils finissent par se retrouver juste derrière nous. Ma compagne devant, moi derrière ... je ne peux m’empêcher de me retourner toute les 2 secondes pour les regarder... Puis à chaque fois que je me retourner pour avancer, ils accélèrent comme pour attaquer ! Alors je me retourne vers eux, marchant par moment à reculons, me prenant les pieds sur des pierres, avec des deux côtés des pentes dont la raideur interdit la chute. Cela dure d’interminables minutes ... Les chiens sont à 2 mètres de moi ... J’essai d’avancer ... Je regarde la pente ... Je sent le drame venir ... Je pense à ma compagne ... Je me dis, c’est pas possible, ça va tourner au drame ! Puis, comme nous avançons malgré tout, les chiens finissent malgré tout par s’arrêter. Il faut dire qu’ils avaient quand même l’air bien essoufflés par cette montée. Puis, nous arrivons à creuser un écart entre eux et nous. Ouf ! Nous nous sentons tout de suite très soulagés. Je me retourne régulièrement, ils sont maintenant à presque 100 m de nous. Nous continuons sur notre rythme pour définitivement les semer. La crête redescend légèrement et nous les perdons complètement de vue quelques instants. Je me dis alors qu’ils vont nous oublier. Je ne me retourne presque plus. Alors que nous les imaginons loin derrière... Ils resurgissent de plus belle déboulant sur nous à pleine allure ... les crocs dehors, la bave au lèvre, hurlant tout ce qu’ils peuvent ! Rebelotte ... Ils sont à 2 / 3 mètres derrière moi ... Je trebuche ... ils foncent, je me relève... j’alterne entre marche à reculons et marche avant ... Ma compagne est devant et avance aussi bien qu’elle le peux mais est très inquiète. Cela dure encore de longues minutes. Ils finissent par s’arrêter. Nous sommes alors déterminer à les semer définitivement. Nous accélérons encore et quand ils sont vraiment hors champs de vision, nous courront ! Nous les apercevons au loin, ils redescendent. Je suis alors pris de grosse crampe dans les cuisses. Mes cuisses sont comme tétanisés. Surement du au stress et l’effort cumulé. Nous ne sommes pas encore à la moitié de notre parcours, que je sent mes jambes qui me lâchent. Nous avons fait une petite pause, bu de l’eau et il a fallu plus d’une heure pour que ses crampes aux cuisses s’en aillent. Moi comme ma compagne n’avions plus le même entrain et ne regardions même plus les montagne. En clair ça nous a bien foutu la journée en l’air. On c’est refait la scène 50 fois en pestant pendant tout le reste de la rando. Très sincèrement, je n’avais jamais vu des chiens aussi agressif ! Parcourir autant, pour nous agresser de la sorte ! Je ne comprends toujours pas pourquoi ! Nous n’avons pas été bruyant, nous étions très très loin du troupeau, nous n’avons absolument rien fait qui puisse attirer leur attention, nous étions sur une crête, là ou les moutons ne monte probablement pas ... Vraiment, ça a été un sale moment pour nous ! Ca aurait vraiment pu mal tourner. Je n’ai pas envie de blâmer les bergers en général car j’ai beaucoup de respect pour eux et leur difficile travail. Je ne sais pas quel serait la solution pour la question des patous... Doit on considérer le Patou comme un nouveau danger objectif de la montagne et l’accepter comme un risque inhérent à celle ci ?

  • par Le 6 septembre 2017 à 11h20

    Les patous sont un gros problème. Et d’autres monstres comme les bergers du caucase commencent à se voir dans les alpages...
    Les patous sont là pour repousser les intrus et c’est ce qu’ils ont faits. Il y a des humains sympa et d’autres agressifs, idem chez les patous. Il ne semble pas y avoir de solution miracle.
    Attention à l’illusion de sécurité liée à la présence du berger. En général, le berger est payé pour garder un troupeau avec l’aide chiens de troupeaux qui lui appartiennent et lui obéissent. Les patous appartiennent au propriétaire, ils ne sont pas dressés pour obéir au berger ou à quiconque d’autre. Ne vous étonnez pas si en approchant d’un troupeau, le berger ne rappelle pas les patous. Cela ne servirait à rien.

  • par AndréLe 7 septembre 2017 à 18h53

    Puisque le problème est insoluble, il y a peut-être une ultime solution : s’équiper de bombes anti agression....

  • par AndréLe 7 septembre 2017 à 18h55
  • par MouchamouLe 8 septembre 2017 à 11h19

    Oui, je connais à présent quelques personnes qui randonnent seules et qui ont la lacrymo... C’est triste.
    Pour info si vous étiez mordu sur un chemin de rando, portez plainte sans hésiter. C’est une agression et le proprio sera responsable.
    Je recommande d’éviter le sud Drôme en période d’estive (c’est long... surtout qu’ après vous aurez à cohabiter avec les chasseurs.....) , ainsi que randonner avec un chien. Etre accompagné ne diminue pas le risque parfois bien au contraire, mais permet d’avertir les secours au cas ou.
    Rester impérativement sur les chemins balisés (jaunes ou GR ou bien sur chemin de pays etc.).
    Ne rentrer sous aucun prétexte dans les enclos !

    Bref ça commence à être rock’n roll de randonner, surtout que dans quelques temps nous allons rentendre le doux son des fusils...

  • par Le 8 septembre 2017 à 11h35

    Bonjour,

    Ne serait-il pas possible d’éditer une carte des zones à éviter, tenue à jour régulièrement en fonction des remontées du terrain ? (les troupeaux se déplacent, et les patous avec !)
    Il me semble qu’il y a suffisamment de contributeurs sur AltitudeRando pour que ce soit faisable.

    NB : pas seulement pour les patous, d’ailleurs. Peut-être aussi pour éviter les zones à risque en période de chasse (même si le risque est limité, ce n’est pas forcément agréable de randonner au milieu des coups de fusil...).
    Même en restant sur des GR ou GRP on n’est pas à l’abri de ces risques.

  • par AndréLe 8 septembre 2017 à 21h20

    BNon, il n’est pas normal de devoir renoncer à certaines balades à cause des patous !!
    Si çà continue, on ne pourra plus aller nulle part !!
    Bonjour la liberté !

  • par mouchamouLe 8 septembre 2017 à 22h23

    J’ai longtemps été partagé sur ce sujet, car si les alpages drômois (je les connais tous ou presque) sont ainsi c’est à dire déforestés, c’est uniquement grâce à l’élevage. Sinon ils seraient entièrement recouvert de forêts sans aucune visibilité (c’est le cas de la montagne Durbonas ou du plateau de Vassieux). Et certains se referment peu à peu à cause de la désertification des lieux.
    Il faut reconnaître que faire de la raquette sur le plateau d’Ambel (ceux qui connaissent comprendront) reste un moment exceptionnel dans cet immense désert de neige.
    Mais, j’ai quand même basculé récemment au vu du nombre de cleps dangereux rencontrés. Dans la mesure ou il existe un chemin balisé, on doit y rester en sécurité. Il faut que tous le comprennent. Si les propriétaires ou les éleveurs ne souhaitent pas rencontrer des promeneurs, qu’ils interdisent leur accès : c’est le cas de la montagne d’Angèle : dommage d’ailleurs... Et surtout dommage pour le tourisme local et le propriétaire des lieux. Nos amis agriculteurs veulent bien profiter du contenu du portefeuille des estivants, sans en avoir aucun inconvénient. En gros un vacancier doit passer sa journée à l’Intermarché du coin à acheter des produits locaux. Voire à la rigueur toléré sur le marché...
    Mais ils aiment aussi profiter des effets indirects du tourisme : agrandissement des voies de circulation réfection des routes, la 4G (et oui ça passe par là aussi !!) tout en souhaitant ne pas être emmerdé par ces randonneurs qui... randonnent c’est tout. On ne parle pas de rodéo en 4x4 (ça les chasseurs locaux s’en chargent à l’automne) ni même de couloir aérien, non juste de gens qui marchent. Et ça, ça les gène.
    Si j’étais à leur place, au lieu de lutter contre le mouvement, je l’accompagnerais : vente de produit à la ferme, visite. Bon sang, ce n’est pas compliqué de vendre 3 brins de lavande fine, une tome, ou autre...
    Et non pour des histoire d’égaux et de posture, tout le monde se braque.

    Moi au final je m’en fous de ne pas aller partout : par contre je sens qu’un de ces 4 ça va mal tourner. Le jour ou une gamine de 5 ans va se faire défigurer à vie, ce sera dramatique. Et honnêtement je ne voudrais pas être à la place du propriétaire, je n’en dormirais plus......

  • par Le 9 septembre 2017 à 23h00

    Je partage votre position, Mouchamou, à 500% !!! Je n’aurais pas pu dire mieux ! Moi aussi je suis restée longtemps partagée. J’ai rencontré souvent des patous sans problème, je trouvais normal de rencontrer des bergers et des chiens en montagne, plutôt agréable même, et il faut bien que tout le monde bosse.......Mais l’an dernier j’ai été mordue par un chien (pas un patou !), sans trop de mal heureusement, et les chasseurs, ou bergers, je ne sais pas trop, qui étaient pourtant présents, m’ont traitée par le mépris le plus total. Ils m’ont juste tourné le dos et s’en sont allés ! C’était à Valsenestre, au début du sentier pour le col de la Muzelle.
    Une autre fois nous avons été agressées avec mon amie aux Bergeries de l’Alpe du Grand Serre, par 5 chiens fous furieux qui n’ont abandonné qu’après caillassage ! Et désolée si ça choque, mais je vous prie de croire que j’avais essayé tous les moyens légaux auparavant et ce pendant une bonne vingtaine de minutes, et 20mn c’est long face à 5 démons ! D’autant plus qu’un moment auparavant nous avons entendu une voix féminine gueuler après les chiens (nous étions beaucoup plus haut alors) et là.....personne n’a bronché ! Les moutons étaient invisibles, beaucoup plus haut dans les alpages (on entendait les sonnailles au loin), et ces chiens étaient soit seuls en liberté, soit avec quelqu’un qui n’a pas daigné sortir !
    A côté de ça, hier j’étais à Plancol et vers la cabane du col j’ai dû m’approcher des moutons. Un chien a aboyé, puis est venu vers moi en grognant, normal, j’étais proche des bêtes cette fois, mais le berger est sorti, l’a rappelé et nous avons discuté un moment très gentiment et j’ai pu passer sans problème.......Et je n’étais pas sur un Gr ! Comme quoi, quand tout le monde met du sien, et quand les bergers sont présents près du troupeau et rappellent leurs chiens, tout se passe bien ! Il est inadmissible que les gens soient en danger en se baladant, à plus forte raison sur un GR. Et je ne parle même pas des enfants, je n’ose même pas y penser !
    Je veux bien ne pas pouvoir aller n’importe où, encore que ça se discute, mais en tout cas la montagne n’appartient pas aux moutons ni aux chiens, et même pas aux bergers !

  • par Le 9 septembre 2017 à 23h21

    @ vermatoiz. En 2015, à Plancol, ils avaient des Bergers du Caucase. Je ne les ai pas vus, mais j’ai vu les affichettes.

  • par Le 10 septembre 2017 à 00h13

    Je ne sais pas, Alain, pour 2015.......mais hier il y avait un seul patou (nommé Obélix !) et une chienne noire de petite taille. C’est d’ailleurs elle qui m’a ronflé après......Le berger est un jeune homme sympathique. Il m’a indiqué un nouveau chemin (que je n’ai pas trouvé........mais ça c’est une autre histoire !).

  • par MouchamouLe 11 septembre 2017 à 09h57

    4 patous au grand Delmas ce dimanche sur le chemin de randonnée balisé : un couple a du rebrousser chemin sans pouvoir accèder au sommet.
    Voici ce qu’on peut lire au pied de la montagne de Couspeau au départ du chemin :


    En empruntant ce sentier, vous allez traverser des propriétés privées.
    Ces espaces sont des terres agricoles, louées à des éleveurs.
    Un troupeau ovin y est présent du 1er Juin au 31 Octobre.
    Pour faire face à la prédation, il est accompagné en permanence par des chiens de protections (Pâtous).
    Malgré le travil d’éducation réalisé par les éleveurs, chaque année, en France, environ 80 morsures se produisent à l’encontre de randonneurs.
    Les chiens viendront à votre rencontre afin d’évaluer le danger que vous représentez pour le troupeau.
    Attention, ne les provoquez d’aucune façon (cris, jets de peirres, bâtons...) au risque de les rendre plus agressifs envers les êtres humains.
    restez calme et indifférents
    ne venez pas avec votre chien
    n’approchez pas du troupeau
    ne franchissez pas les clôtures

    Pour votre sécurité et celle de ceux qui passeront après vous, et pour que les sentiers restent ouverts, respectez ces consignes.

    Nous vous remercions de respecter le travail, l’intimité et l’espace de vie du berger.


  • par Le 11 septembre 2017 à 16h11

    "Malgré le travail d’éducation réalisé par les éleveurs, chaque année, en France, environ 80 morsures se produisent à l’encontre de randonneurs."
    Ah bon, c’est réellement marqué ça au pied de la Montagne de Couspeau ? Je ne sais trop quoi penser, entre la prise de conscience ou le foutage de gueule. Je penche plutôt pour la seconde option, histoire de dissuader les randonneurs de marcher sur leurs plates-bandes.

    La Drôme est malheureusement connue pour ce genre de déconvenue... et pas besoin d’attendre l’estive pour se faire emmerder :
    J’ai rarement autant flipper dans le Diois, en une journée qui devait être belle courant mai 2013, sur les hauteurs de Boulc près du hameau des Ferriers. Les brebis étaient parquées, je suivais tranquillement le GR 95 sans les déranger, mais voila : deux molosses particulièrement zélés se précipitent tout juste derrière moi, en aboyant, les crocs en avant près à me grignoter les mollets si je faisais le moindre geste brusque. Et impossible de fuir par les côtés, vu que j’étais dans une allée de buis délimitant les pâturages.
    Après les 500m de progression les plus longues et l’une des plus flippantes de ma vie, ils ont fini par détaler.

    Bref, de quoi se poser sérieusement la question sur leur utilité, sur leur éducation au préalable, et de savoir qui est le plus nuisible au final : ce chien alloué aux bergers qui n’apporte pas de résultats satisfaisants concernant la prévention et devenant de plus en plus dangereux envers tout intrus (comme les randonneurs), ou un loup qui ne cherche qu’à retrouver son territoire et où il faudra un jour ou l’autre accepter sa présence. En tout cas, j’ai choisi mon camp...

  • par Le 11 septembre 2017 à 22h36

    Moi aussi ! Je penche plus pour le foutage de gueule ! Travail d’éducation........Qui éduque qui ? Et qui aurait bien besoin d’éducation ? C’est comme les panneaux qui annoncent la présence de chasseurs et qui demandent aux randonneurs d’être PRUDENTS ! Qui a un fusil ???......Il y a des moments, je vous jure..........!

  • par MouchamouLe 12 septembre 2017 à 09h22

    Oui c’est bien le texte d’une pancarte placée vers le col de la Chaudière (accès nord de Couspeau via la Grazonnière). Je l’ai en photo, par contre je ne pense pas que ce forum permette d’uploader des photos pour illustrer les posts. Ou je ne sais pas faire, ce qui est tout à fait probable 🙂

    "et pour que les sentiers restent ouverts"
    Moi c’est cette phrase que j’ai aimé, ça sent un peu le chantage.

    La dernière mode chez les chasseurs, c’est de laisser toute l’année les avertissements de battues... Alors que la chasse est fermée !

  • par fabLe 25 octobre 2017 à 15h38

    Bonjour, je suis maman solo avec une fille de 12ans....amoureuse de notre dame nature,depuis toujours j ai élevé ma fille au plus pres de celle ci...il n a pas fallu beaucoup d effort pour qu elle tombe sous le charme aussi ..tous nos week end etant dedié à l immersion dans celle ci...etant contre le virtuel ,ecrans et autre qui ne donne pas forcemment le bon sens de la vie vrai...donc rando chaque saison à tel point que ma fille voulait faire un metier proche des forets/montagnes et autres...sauf que depuis peu...pas une sortie en montagne sans tombé sur les patous,ayant moi meme un chien toujours tenu en laisse qui a besoin d espace aussi...a chaque sortie je me renseigne ,prends mes précautions ect...et surtout respecte tttes les consignes etant respectueuse de nature...hors depuis 3 ans que ce soit alpes de provence,vercors,savoie ect pas de sortie sans tomber sur les patous...,cet été l un d eux est sorti de son enclos fonçant sur moi ...alors que j etais loin..pas en vue silencieuse..sur chemin tracé c était en vanoise/tarentaise.. à un carrefour de randos tout pres d un refuge..les enclos etaient juste là !!! fort heureusement un vaillant randonneur m a sauvé la mise...en faisant diversion...meme topo ce week end dans montagne de lure ou les moutons sont seuls avec les patous a se deplacer....et autres molosses..nous avons trouvé refuge dans une cabane de chasseur et c est un ami qui a pris le risque de faire diversion...le pb va crescendo et je suis triste car je vois ma fille developpé une phobie ..(qqpart comprehensible )...j ai beau essayé de la rassurer mais moi meme j ai du mal à garder mon indiference lorsqu un molosse vient me charger ...je ne suis ni contre les bergers ,ni contre les patous,mais la rando est une activité qui est en train de se developper au meme rythme que le nombre de patous non maitrisés...j etais un peu fière et rassurée d avoir reussi à sensibiliser ma fille au plaisir bienfaiteur de notre nature et notre preference allait sur les montagnes mais l avenir est bien compromis alors que nous pourrions tous cohabiter sans que personne ai le dessus...à mon sens avant de laisser un chien en toute liberté avec un troupeau il faut bien s assurer qu il ne presente aucun danger envers autrui les chemins de rando etant pour tous !!!
    JE SUIS DONC BIEN TRISTE

  • par Le 25 janvier 2018 à 19h16

    Bonjour.

    Un beau et court film dont les derniers mots du commentaire ont l’avantage (quoique ?) d’être clairs !

    https://www.gloria.tv/video/JqvYShkqUsLD2xjJfixwaXqGf

  • par Le 25 janvier 2018 à 23h21

    Très joli film, poétique et touchant, mais si seuls les randonneurs irrespectueux avaient des problèmes, ça se saurait.......

  • par TodtLe 14 août 2018 à 09h40

    Jolie comptine pour enfants !, en discussion avec un berger je peux vous dire que maintenant on diminue le nombre des bergers , on préfère prendre des patous subventionné et nourris (voire les laisser se débrouiller chasser,:marmottes, renards et autres espèces).
    Les éleveurs propriétaires se plaignent ! mais de quoi ? faire du pastoralisme comme il y a 50 ans !!! Aujourd’hui l’élevage c’est un business et rien d’autre !! Alors cherchez les loups !!!

  • par Le 14 août 2018 à 21h46

    Je me garderai bien de polémiquer sur ce sujet

    Mais je me contenterai juste de rappeler un chiffre donné par le PNR du Vercors en fin d’année dernière en ce qui concerne le territoire du PNR Vercors :

    • Population des troupeaux en estive estimée à 22000 têtes.
    • "Pertes" recensées dues (ou non) à des attaques de loups, mais donnant lieu à indemnisation : 70 têtes (soit 0,3 % !!!)
    • "Meutes" de loups estimées sur le territoire : de 3 à 4 (on considère les loups comme étant en meute à partir de deux !)
    • Le seul chiffre qu’on a pas est le nombre de patous présents.

    Au travers de ces chiffres à chacun de se faire une idée quant à la nécessité de la présence de ces chiens qui, faut il le rappeler, sont presque entièrement subventionnés par la collectivité.

    La mienne est faite depuis longtemps ...

  • par DidierCLe 17 août 2018 à 18h19

    Hier j’ai ete victime d’une attaque de patous dans le vaugaudemar a la cabane de l’aup. Le troupeau etait sur le chemin et seulement garde par trois patous. Sur les 3 deux etaient agressifs envers les randonneurs mais sans les attaquer. Nous decidons donc de passer mais seulement au bout de 50m une des deux patous agressifs m’a mordu au mollet droit. La coexistence entre bergers, brebis, moutons et randonneurs n’est pas simple car bergers et randonneurs doivent pouvoir l’un exercer sa profession en toute sécurité et l’autre pouvoir se promener en montagne sans craindre de se faire mordre quand il faut traverser un troupeau de brebis qui est sur le chemin. On oblige les eleveurs a avoir des patous pour proteger les troupeaux des attaques de loups, mais bientot les attaques de patous vis a vis des randonneurs seront plus nombreuses que les attaques de loups. Au moins demandos aux bergers d’eviter de laisser leur troupeau sur chemin sous la seule surveillance des patous.

  • par Le 18 août 2018 à 09h01

    Je dois avouer que la vidéo sur la "conduite à tenir" face à des patous m’a bien fait rire !! On se moque vraiment du monde ! Les patous de la vidéo semblent vouloir s’amuser, rechercher le contact voire les caresses des randonneurs !!! C’est du cinéma.
    Dans la "vraie vie", les patous bien dressés, bien éduqués sont extrêmement rares.La plupart du temps, ils sont véritablement menaçants voire agressifs et les prétendus conseils prodigués n’y font rien face à des furies.....je constate que le patou de plus en plus présent dans les secteurs de randonnée constitue un véritable fléau qui peut influer négativement sur le déroulement d’une randonnée et la compromettre (impossibilité de passer).
    J’ai entendu un propriétaire de patous me dire "ne vous inquiétez pas, ils sont plus impressionnants que méchants" (!!!!)....ouais mais moi je les connais pas tes klébars et ils n’ont rien d’amical (un des chiens aboyait comme un malade, bavait, un aboiement grave, qui vient des tripes, c’est très dissuasif ! On se sent démuni avec des bâtons face à ces forces de la nature. Ces chiens sont des armes et il serait normal que le randonneur puisse se défendre à armes égales.....

  • par Le 19 août 2018 à 14h43

    En refaisant le balisage du GR93 sur l’alpage de la Gagère entre Font d’Urle et le Col de Rousset, nous avons discuté un bon moment avec le berger (très sympa par ailleurs) qui a un troupeau de 720 têtes qui pâture dans les parages.
    Le berger n’a pas de patous et nous n’avons donc pas abordé le sujet.
    Juste un petite chose qui a son importance : le berger est aussi le propriétaire du troupeau ...

    Cherchez l’erreur ...

    On entend souvent dire que le berger n’a aucune autorité sur le patou, seul le propriétaire en aurait une ...

    Question : comment le berger fait pour donner à manger au patou ? Ne lui donnerait t-il pas à manger ? Encore un souci bien français que la présence de ces chiens de par la puissance des lobbys (et si ce n’était qu’en montagne, mais là cela devient hors sujet).

    Le loup est un prédateur qui s’est réintroduit seul. L’homme a réintroduit un prédateur ... subventionné !

  • par Le 19 août 2018 à 20h44

    J’ai des patients éleveurs de Brebis et ils ne m’ont pas dit exactement la même chose. Ils y a différents fonctionnement. Dans leur cas, ce sont eux les propriétaires des bêtes. Les bergers ce sont des saisonniers qu’ils paient pour garder le troupeau. Chaque berger vient avec ses chiens, qu’il maîtrise où pas d’ailleurs.Trouver un berger est déjà difficile pour eux, alors un "bon"... qui ne picole pas où qui tient bien ses chiens c’est une perle rare (ce sont leurs mots).
    J’ai croisé dans la semaine le berger du cirque de Morgon qui nous à gentiment dit de prendre le nouveau sentier car avec les Patous ont ne sait jamais... (le patou se faisait caresser, papouiller par des randonneurs. A notre passage, il était couché à mes pieds sur le sentier, il n’a pas pris la peine de me regarder, il m’a ignorer).
    Il y a des cons en montagne, c’est comme partou. J’ai eu bcp plus de bonnes expériences que de mauvaise avec les Patous.

  • par Le 25 août 2018 à 22h17

    Pour le 73, il y a un questionnaire en ligne "mon expérience avec les patou" : https://framaforms.org/mon-experience-avec-les-patou-1524060179 a priori en lien avec les autorités de l’Etat mais je ne sais pas qui pilote

  • par jasmineLe 26 août 2018 à 07h53

    tout entendu ! le patou n’est pas un PREDATEUR simplement un gardien vivant avec le troupeau quant au loup lui est un super prédateur personne dans le monde animal qui ne l’inquiète c’est pour cela qu’il faut le réguler

  • par Le 26 août 2018 à 08h35

    Merci pour le questionnaire auquel j’ai répondu même si les informations fournies ne concernent pas le 73 mais le 06. Ce questionnaire devrait être étendu à toutes les régions concernées ou aux secteurs où le problème se pose.

  • par Le 28 août 2018 à 19h22

    Mick1018 , je voulais revenir sur ce que tu écris .
    La plupart du temps le berger n est pas le propriétaire du troupeau , comme tu l écris , il vient avec ses chiens ,oui , mais ses chiens de conduite(border collie...) ... Par contre les patous sont au propriétaire du troupeau , ils sont partie intégrante du troupeau.
    Je voulais aussi partager ma belle expérience cet été avec le troupeau du secteur de la Pra en belledonne.
    Avec mes filles et mon chien , nous passions par le refuge de la pra pour monter bivouaquer au lac David .Le troupeau étant sur toute la plaine de la pra avec au moins 5 patous je commençais à sortir ma carte pour voir comment je pouvais contourner la plaine mais le jeune berger,bien aimable, m a aidé à traverser , bien entendu les patous sont venus sentir mon chien que je tenais court. Tout s est bien passé . Le berger m annonçait que le lendemain vers 7h il serait dans le secteur du lac David, c est comme ça que nous avons eu un réveil peu commun avec quelques 600 moutons et biquettes qui passaient juste à coté de notre tente au ptit dej , Il y en avait certaines tres familieres qui venaient se faire caresser , les patous sont passés assez curieux ,avec bien entendu mon chien attaché.
    Mes enfants étaient ravis de ce réveil fort sympathique
    En concertation avec le berger , j ai changé notre objectif du jour qui était mon secteur quartz mais le troupeau allait y passer la matinée et nous avons donc fait la grande lauzière.
    En redescendant en début d aprem sur le crozet en passant par la pra , je reparlais avec le berger qui m apprenait qu ils avaient pas mal de soucis avec les chiens , les randonneurs et les patous .
    Je profite encore de Belledonne avec mon chien car dans un futur proche il sera surement interdit.
    Des moutons ça se sent de tres loin , ça s entend . je contourne toujours les troupeaux et je n ai jamais eu aucun problème.
    c est certain que de vouloir passer coute que coute et de ne pas vouloir changer mon but ou ne serait ce mon itinéraire m aurait surement attiré des ennuis .
    J adapte toujours cette attitude, j ai habité quelques années à coté d une bergére propriétaire qui avait des patous et quand elle avait un patou qui avait des problèmes de comportement(trop agressif...)et bien il était tué .....Je pense que le mal est ici , il faut que les propriétaires de troupeau aient des chiens de défense qu ils connaissent bien et d aplomb dans leur tete . Mais il faut aussi que les randonneurs sachent contourner les troupeaux.
    Je tomberai surement un jour sur un patou agressif mais la plupart du temps c est beaucoup de bruits pour pas grand chose , ils marquent leur présence et essaient d impressionner.
    Bonnes randos à tous !

  • par Le 28 août 2018 à 20h23

    Florent heureuse de ton témoignage positif, Pour ce qui est des chiens de troupeaux agressifs quel qu’ils soient j’ai toujours entendu dire qu’à la 1ière morsure constatée c’était une raclée s’il y avait récidive on le tuait.

Chargement en cours Chargement en cours...
Nouvelle réponse
Nous vous conseillons de vous connecter !

Nous posons cette question pour lutter contre le spam.

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

NB : la possibilité de répondre en privé est reservée aux personnes authentifiées.

En postant votre message, vous acceptez la charte d'utilisation du forum.
Veuillez patienter ...