chemins supprimés ou détournés, vandalisme sur signalétique

francis Le 22 janvier 2015 à 15h45

De nombreux citadins supportent le passage d’autos et même de camions devant leur maison, mais de plus en plus souvent les ruraux ne supportent même pas le passage de randonneurs devant leur maison ou leur ferme.
Alors on ferme le chemin avec des piliers et portail métallique et l’on détourne une belle piste par un raidillon où même les piétons se retrouvent par terre. Le pire c’est que ces hobereaux ouvrent leur portail quand on leur récupère des chiens échappés, ou pour une rando organisée, la cour abritée servant même de lieu de ravitaillement.
La mise en place de parcours départementaux a permis de sauvegarder beaucoup de chemins mais en a fait perdre pas mal d’autres et laisse peu de place pour la découverte individuelle.

Réponses

  • par Le 22 janvier 2015 à 16h13

    Je suppose que tu n’as jamais trouvé une bande de "randonneurs" installés chez toi entrain de pique-niquer, encore moins qqs détritus abandonnés au pied de ta boite à lettres (voire +) sans oublier ceux qui viennent se servir dans ton verger, cela n’incite pas à l’accueil. Quant aux chemins qui traversent les cours de fermes et les prés bien souvent ils sont privés et permettent l’accès aux champs. Évite de prendre les ruraux pour des mal embouchés. Les citadins qui ont une route devant chez eux sont à priori ravi de pouvoir l’emprunter je doute qu’ils se déplacent en char à bœufs.

  • par francisLe 23 janvier 2015 à 09h48

    Alors tu fais de la randonnée toi-même et tu empêches les randonneurs de passer devant chez toi ? Ou tu les empêcherais ?
    Je suis rural moi-même, j’ai une maison au bout d’un chemin et il ne me vient pas à l’idée de le barrer. J’y trouve régulièrement des randonneurs sous le petit hangar que j’ai construit à leur intention avec un banc pour s’assoir. Ils ne mangent pas mes cerises, ce sont les étourneaux qui s’en chargent quand j’oublie d’en ramasser. Quant aux papiers gras on les trouve plutôt au milieu des bois.
    Les randonneurs les moins fouineurs sont les vetétistes et les motorisés.
    Notre chemin d’exploitation est partagé avec d’autres riverains et on laisse les gens passer, on est pas des mal embouchés chez nous.

  • par Le 23 janvier 2015 à 10h32

    Francis, tu n’as encore rien vu !
    Je crois savoir que Galipette tire à vue si l’on passe sur ses terres !
    C’est pour blaguer 🙂
    Probablement qu’il existe des comportements excessifs de part et d’autre.

  • par Le 25 janvier 2015 à 18h09

    Je n’ai pas de barrière c’est probablement pour cette raison que certains s’installaient et se servaient ; Pour avoir vu des clôtures cisaillées, des parcs non refermés avec ce que cela suppose pour le bétail qui s’éparpille, je comprends tour à fait que certains ruraux réagissent ainsi ; pour surenchérir il se trouve que légalement ils peuvent être tenus pour responsables d’accidents survenus sur leurs propriétés et vu l’évolution des mentalités... de là à les traiter de mal embouchés...
    Michel : il n’y a pas de chasseurs à la maison mais il y a un "douze" qq part, alors méfiance d’autant que je ne sais pas viser !

  • par fancisLe 25 janvier 2015 à 22h55

    Eh ben, c’est du joli, on est tous Charlie, on vit en bonne intelligence avec le monde entier et on ne supporte pas quelqu’un qui passe devant chez soi. J’avais lancé ce sujet pour voir si ce phénomène pouvait gangréner les pratiquants eux-même. Quand on vit isolé on peut avoir besoin de tout le monde, comme mon voisin qui serait encore coincé sous son tracteur si des cavaliers n’étaient pas passés par là.
    La seule exaction fut de la part d’un gamin qui s’étant pris le pied dans un trou creusé par un sanglier avait lancé une pierre dans un carreau. (caméra)
    Il est vrai qu’il faut se méfier des groupes, si un seul individu commence à chaparder tout le groupe s’y met. De là à se prendre tous pour des bergers d’Angèle...
    Quand je constate des chemins barrés ou détournés, des pancartes arrachées, j’alerte systématiquement les mairies et l’antenne locale de la FFRP. Si on faisait tous de même peut être que la situation évoluerait.
    Mon état de santé ne me permet plus de dépasser la dernière toundra, je suis coincé à altitude humaine. Je n’ai que 75% de chance de passer l’année. J’aimerais bien pouvoir passer le reste de ma vie en bonne harmonie avec mes contemporains et pouvoir continuer à galipetter dans la campagne sans risquer de me faire tirer dessus.
    Mais dans ce pays c’est tous ensemble UN jour, perdu dans la foule et toujours seul en fin de compte, comme le reste du temps avec son chien, son portail en fer, ses volets, ses murettes,... son fusil.

  • par Le 26 janvier 2015 à 11h13

    Joëlle,
    Avec un "douze", je pense que ce n’est pas utile d’être un fin tireur !
    Je t’aurais plutôt vu dans le rôle de Calamity Jane, winchester et compagnie, chevauchant son fidèle destrier "GALOpette".
    Francis,
    J’espère qu’on empêchera pas trop les randonneurs de passer et que les randonneurs demeurent respectueux des propriétés qu’ils traversent.
    Pour moi, le pire ce sont ces clôtures que certains dressent en toute illégalité. Je pense à ce qui se passe parfois sur le littoral ou certains bafouent la loi littoral avec la connivence des élus.

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