Nanga Parbat hiver 2016
Après son exploit de l’hiver dernier(7.800m atteints)en compagnie du polonais Tomeck Mackiewicz et du pakistanais Arslan Ahmed Ansari, la Drômoise Elisabeth Revol est repartie pour l’ascension du Nangat Parbat (8.126m), un des deux sommets jamais gravi en hiver, avec le K2.
A environ 7h d’atteinte du sommet, au C4, et après avoir atteint 7400-7500m, ils décident de redescendre direct jusqu’au au CB.
Des chaussures et des gants humides et gelées, un problème de logistique au niveau du gaz et de la bouffe, et l’annonce d’une prochaine perturbation ont été les principales raisons de ce retour avant d’atteindre le sommet.
Un grand bravo pour tous ces efforts et cette performance en milieu extrême (-50°C).
Une nouvelle tentative l’an prochain ?
Ça fait plaisir un tel message, je suis Elisabeth depuis environ 10 mois et elle mérite le plus de pub possible pour ce défi majeur de l’himalayisme !
C’était (comme c’est souvent le cas sur le Nanga...) la faute à pas de chance, et les chances de succès s’amenuise de jour en jour car la fenêtre météo est très très réduite sur ce sommet, grosso modo passé le 20 janvier ça devient quasiment mission impossible. De plus, Elisabeth est arrivée au bout de son congé pour l’expédition, ça aussi c’est pas de bol...
Pour ceux qui veulent partager les moments de bonheur de son aventure en 2013, n’hésitez surtout pas, c’est par là :
https://www.youtube.com/watch?v=UuStyS5335c
Et enfin vous pouvez pour 15 € vous procurer le DVD de sa deuxième tentative, en 2014, avec Tomeck déjà (intitulé "Nanga Light"), sur son site via le formulaire de contact :
http://himalaya-light.over-blog.com/
Cette année, il y a eu un gros effort sur le matériel, notamment Valandré à fourni des combi spéciales pour cette entreprise. Mais je crois savoir qu’il y a eu un problème avec les chaussures et les gants. Les conditions étaient très froides cet hiver. De plus ce ne sont pas des professionnels, Tomeck n’avait pas un rond en vallée et Elisabeth doit faire avec son métier. Leur logistique n’était peut être pas parfaite non plus (l’approvisionnement de gaz et de bouffe était limite). J’aimerais bien que ce soit eux ou des semi-pro comme eux qui réussissent, plutôt que des grimpeurs complètement pris en charge par des sponsors et qui ne s’entrainent que pour ça, ce qui n’est pas le cas actuellement.