Le Blayeul (2189m) - face nord avec des skis

Par la D900 (Digne -Seyne) se rendre sur la face nord du Blayeul.
À proximité du Vernet, prendre la D 900A.
Départ au pont du Martinet (environ 1100m - camping).

Du pont du Martinet où en général on chausse (1100m environ), prendre la piste évidente, plein sud, jusqu’à une clairière.

Ensuite on choisit son itinéraire de montée en fonction des conditions de neige car la face nord du Blayeul peut être expo.

• Le plus sûr : vers 1230m prendre une piste à droite qui monte à Bassette puis à travers les bois des Pinées. C’est la crête la moins raide du versant nord. Elle mène au sommet du Dou 1971m et l’on rejoint le sommet du Blayeul par l’arête ouest.

• La seconde possibilité consiste à remonter le ravin de Cadenière. On rejoint le cabanon du Blayeul -1542m- puis en zigzag la croupe qui prolonge plein sud. Les 150 derniers mètres sont à plus de 30°. Souvent des plaques à l’ouest de la croupe si la lombarde a bien soufflé. Reste encore à rejoindre le sommet par l’arête ouest.

Nombreuses possibilités de descentes, en fonction du niveau de ski. Par bonnes conditions c’est du super ski. Sinon, privilégiez la prudence, descendez sur les croupes même si elles sont soufflées.

Sortie du 12 février 2015

Beaucoup de vent sur les versants est, et un accident mortel 2 jours plus tôt dans la descente de Grisonnière, nous ont fortement incité à la prudence.

Voyant que les 2 jours de beau temps avaient assez assaini les croupes, nous avons remonté Cadenière. Beau coup d’œil au cabanon ; un bel endroit avec cette luminosité.

Pour la partie redressée (plus que 30° amha), il a fallu faire 1000 conversions pour rester sur la croupe et ne pas titiller les accumulations du versant ouest. Les couteaux ont été rassurants pour moi, Jean-Marie n’en a pas eu besoin. Montée un peu cardio et en attention soutenue.

L’arête ouest qui monte au sommet est facile, mais réserve quelques impressions à la descente.

Nous sommes descendus par le Dou et la croupe du bois des Pinées, un peu soufflée, et surtout, j’ai trouvé la piste du bas assez pénible en neige lourde difficile à maîtriser. (Aïe mes adducteurs !)