Crêt de la Perdrix (1432m), Crêt de la Chèvre (1427m), en boucle par la Sordière

Difficulté :
Difficile
Dénivelé :
830m
Durée :
5h30

Randonnée hors sentiers balisés dans le sauvage et désert versant nord de la vallée du Dorlay. – Auteur :

Accès

De la Grand-Croix, village de la Vallée du Gier, remonter la petite vallée du Dorlay. Passer à St-Paul-en-Jarez et continuer jusqu’à la Terrasse-sur-Dorlay.

Dans le village, prendre une route droite en direction de Doizieux et de la Croix du Collet (panneau). Passer sous la digue du Barrage du Dorlay. Au niveau du barrage, prendre à gauche la direction de la Croix du Collet (panneau). Traverser St-Just-en-Doizieux. La route monte, redescend et passe devant une scierie et une auberge au hameau des Scies.

Prendre la petite route à droite, de suite après l’auberge, direction Site d’escalade.

500 mètres plus loin, dans un virage serré, se garer à gauche sur le parking en pente.

Précisions sur la difficulté

  • Orientation, quelques rares chemins ne vont nulle part
  • Isolement
  • Cheminement sur des voies anciennes, gauloises ou romaines, pavées et glissantes
  • Chemins parfois encombrés par les ébranchages dus aux bûcherons
  • Ce versant est un vrai château d’eau et les rus "squattent" sans vergogne certains chemins
  • Certains chemins sont "oubliés" et des ronces rases en profitent, il vaut mieux avoir les mollets couverts...

Les infos essentielles

  • Carte : IGN TOP 25 2933 ET
    Indispensable
  • Distance : 13,5km
  • Départ : 739m
  • Point bas : 716m
  • Crêt de la Perdrix  : 1432m
  • Crêt de la Chèvre  : 1427m
  • Crêt de l’Étançon  : 1391m
  • Horaire : 5/6h00
Sensibilisation

Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !

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Itinéraire

Présentation de la randonnée

Orienté vers le nord, l’amphithéâtre de la vallée du Dorlay est très humide, très raide (on passe se 700 à 1400 mètres en environ 2 km) et très sauvage car c’est un vrai désert humain, rien que des arbres et encore des arbres avec quelques rares îlots de roches délitées, les chirats.

La randonnée proposée se déroule hors sentiers balisés (à l’exception de courts tronçons et du parcours sur les Crêtes du Pilat) avec un passage totalement hors sentier.

La première partie remonte un vallon secondaire drainé par le ruisseau de la Sordière, où se niche sur une largeur de 1km de nombreuses tours et murailles de granite ou de gneiss, très connues des grimpeurs avec des voies de 8 à 55 mètres. Après le site d’escalade un tronçon doit se parcourir hors sentier en remontant une sente (parfois invisible), seulement fréquentée par les bûcherons, les chasseurs, quelques ramasseurs de champignons... et de rares randonneurs.

À la Jasserie, le décor change, devient plus lumineux et le désert humain laisse place aux randonneurs et promeneurs.

La troisième partie commence au col de Botte où l’on replonge dans la vallée du Dorlay. De nombreux itinéraires sont possibles, aucun n’est balisé, tous sont peu parcourus. J’ai choisi celui qui descend le plus près de la rivière Dorlay.

Du parking au Crêt de la Perdrix

Du parking, prendre le sentier en rive gauche (donc à droite) du ruisseau, balisage blanc/jaune.

À une intersection, laisser le sentier balisé qui effectue un lacet à droite pour continuer le sentier qui va passer sous les falaises, croix de balisage blanc/jaune.

Suivre au maximum ce sentier qui devient une sente ténue qui disparaît au niveau d’un chirat.

Remonter ce chirat sur la droite pour passer au pied d’une petite falaise équipée par les grimpeurs. Cette falaise est identifiable grâce à un vieux muret de pierres.

Après le rocher, continuer à remonter pour passer au-dessus d’une autre falaise, la dernière, elle aussi équipée par les grimpeurs.

La sente atteint un vague chemin, prendre à droite et redescendre d’une quinzaine de mètres en direction du ruisseau.

Ne pas le franchir et prendre à droite, sud, une nouvelle sente.

On arrive vers un chemin très peu fréquenté, le traverser et continuer la sente qui poursuit l’ascension.

On arrive sur un bon chemin plus large balisé blanc/jaune (visible plus en amont). Le suivre à gauche, sud. On franchit le ruisseau à gué.

Peu après le passage du gué, on arrive à une intersection. Quitter le chemin balisé et prendre à droite un chemin pavé, croix de balisage.

On rejoint la grande piste forestière issue du Planil à la cote 1039m.

Traverser la piste pour prendre une sente en rive droite du ruisseau.

Au moment où le ruisseau "squatte" le chemin, traverser à droite et prendre une sente en rive gauche, cairns.

Lorsque le ruisseau disparaît, continuer le petit vallon jusqu’à la lisière de la forêt où l’on arrive sur un chemin plat.

Prendre le chemin à droite, ouest, jusqu’à rejoindre le GR 7, balisage blanc/rouge.

Suivre le GR 7 à gauche, sud, jusqu’à la Jasserie.

Traverser le vaste parking et remonter les prairies par le GR 7 jusqu’au Crêt de la Perdrix.

Du Crêt de la Perdrix au Col de Botte

Rejoindre le col de Botte au nord-est.

  • Plusieurs possibilités en passant ou non par les différents crêts.

Du col de Botte à la piste forestière

Du col, prendre le sentier qui quitte la Route des Crêtes à gauche, nord, balise, direction la Jasserie.

Dans le premier virage en épingle, quitter le sentier et prendre à droite, nord-est, la sente qui se dirige vers les ruines de la ferme de Botte.

Après la ferme, continuer la sente discrète qui se poursuit et devient plus large.

On atteint un "chemin oublié", le suivre à droite, nord et poursuivre la descente jusqu’à la grande piste forestière issue du Planil.

De la piste forestière au parking

Suivre la piste forestière à droite, nord-est.

Ignorer les chemins qui descendent à gauche (et qui sont autant de possibilités de descente, les chemins sans issue partant du bas) et parcourir la piste sur 1km environ, jusqu’à une grande courbe sous le Crêt de l’Œillon, à l’intersection de la cote 1098m.

Prendre le chemin de gauche, nord-ouest.

Descendre par ce chemin qui reste en rive droite du Dorlay, nombreuses intersections.

En aval de la cote 896m, le chemin traverse et retraverse le Dorlay pour atteindre le hameau de la Scie Granjean.

Rejoindre la D 120, que l’on longe à gauche, nord-ouest, sur 400 mètres jusqu’au hameau des Scies.

Dépasser la scierie et, avant l’auberge, prendre la petite route à gauche, panneau direction Site d’escalade qui se trouve 500 mètres plus loin.

Informations

. Dernière modification : 23 juillet 2022 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

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Afficher les commentaires précédents (7).
  • Les jonquilles sauvages su moi d’avril... que de souvenirs d’enfance et toujours de l’émotion ! merci Alain

    Le 24 avril 2016 à 17h48
  • Pour ceux qui aiment les prairies à jonquilles :

    Le 24 avril 2016 à 23h38
  • ouf !! c’est sur le Pilat ?

    Le 25 avril 2016 à 09h32
  • A proximité du Mézenc : https://www.altituderando.com/Rocher-d-Aiglet-1417m-par-le-lac
    Dans le Pilat la floraison n’était qu’à environ 50%. Après un mois de février doux qui laissait présager d’une éclosion en mars, ce dernier a été froid et enneigé, "gommant" totalement l’avance sur le calendrier.
    A noter que les prairies comme sur la photo du message sont de plus en plus rares. Pourquoi ?...

    Le 25 avril 2016 à 10h35
  • Je dirais à cause des engrais. Ca a l’air d’un pâturage d’altitude. En général ceux-ci ne sont pas soumis aux engrais mais plutôt à du fumier. Du côté des bois noirs on trouve ces jonquilles à 1000m environ en sous bois aérés.

    Le 25 avril 2016 à 11h38
  • Il font des pulvérisation blanches sur ces pâturages d’altitude. Blanc, c’est pas la couleur du fumier. Je soupçonnais les engrais chimiques.
    L’avantage des sous-bois c’est qu’il n’y a pas d’engrais. Mais si on reboise avec des résineux, il vont faire trop d’ombre pour ces fleurs.

    Le 25 avril 2016 à 12h57
  • Eh Alain, ce document sur le sentier JJ Rousseau t’intéressera peut-être :
    http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/20286/RFF_1969_5_377.pdf?s
    (L’un des signataires est François Bellon, professeur agrégé de botanique. Ça te dit quelque chose ?).

    Le 25 avril 2016 à 13h20
  • oui ils boostent l’herbe avec des engrais.
    Ca fait plus d’herbe pour les vaches = plus de lait = plus d’hormones de croissance = plus de cancers = moins de jonquilles 😉

    Le 25 avril 2016 à 13h46
  • Bonjour hereme. Pas de lien familial connu entre François et moi. Le sentier, je le connais. J’en ai parcouru la plupart des tronçons. Jamais en entier car + de 30 km et arrivée loin du point de départ, ce qui n’est pas très pratique.

    Le 25 avril 2016 à 14h05
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