De Banyuls au Cabo Higuer sur le GR11
- Randonnée
- Espagne / Pyrénées espagnoles
- Difficulté :
- Difficile
- Dénivelé :
- 40000m
- Durée :
- 3 jours et plus
Trente-neuf jours de traversée des Pyrénées espagnoles le long du GR11, de Banyuls au Cabo Higuer, avec mise à jour du topo-guide de Macia et liens vers un blog beaucoup plus détaillé pour chaque étape. Le parcours a été effectué en trois ans par tronçons respectifs de 12, 11 et 16 jours. Toutes les étapes réservent leur lot de surprises et d'émerveillement, même si naturellement les Pyrénées centrales se taillent la part du lion en la matière. Question météo, soleil radieux quasi-hégémonique pour ce qui me concerne. L'idéal serait de tout accomplir d'une seule traite, mais dans tous les cas, vous ne regretterez pas votre voyage ! – Auteur : Jérôme
Accès
Banyuls est facilement accessible par le train et par la route (autoroute La Languedocienne). Il est beaucoup plus pratique de partir de Banyuls que du Cap de Creus en Espagne, et cela permet de squeezer les trois premières étapes un peu rébarbatives du GR11.
Les infos essentielles
- Cartes sur topo Guide SENDA PIRENAICA, GR11 DE MAR A MAR de J.A. López Lafuente, J.M. Vicente Blasco, F. Blasco) éditeur Prames
- Altitude minimale : niveau de la mer
- Altitude maximale : 3071m (col du cylindre massif Mont perdu)
- Distance : environ 787 km
- Horaires : traversée en 39 jours
- Balisage GR11 rouge et blanc
Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !
Chargement de la carte en cours
Itinéraire
Topoguide : GR La Senda par Pierre Macia, Rando éditions 2008
De Banyuls au col de l’Ouillat.
Kilométrage : plus ou moins 20kms.
Dénivelé : plus ou moins 1000 m.
Hébergement : refuge du col de l’Ouillat ou bivouac sur aire de pique-nique à proximité.
La première étape du GR10, avec possibilité de rejoindre le GR11 vers Requescens.
Du col de l’Ouillat à Las Illas.
Kilométrage : plus ou moins 20 kms.
Dénivelé : plus ou moins 300 m.
Hébergement : refuge municipal de Las Illas.
La deuxième étape du GR10, les plus courageux pousseront jusqu’à La Vajol en Espagne.
De Las Illas à Moli d’En Robert.
Kilométrage : plus ou moins 15 kms.
Dénivelé : plus ou moins 300 m.
Hébergement : bivouac.
Etape de transition vers le GR11, intérêt historique (chemin de l’exil des républicains catalans.)
De Moli D’en Robert à Albanya.
Kilométrage : 15 kms.
Dénivelé : 600m.
Hébergement : camping ou bivouac.
En moyenne montagne méditerranéenne, jalonné d’églises romanes et de mas abandonnés.
D’Albanya à Sant Aniol.
Kilométrage : 16kms.
Dénivelé : 900m.
Hébergement : bivouac.
Le sentier se fait plus raide et sauvage. Bivouac aux alentours du
magnifique sanctuaire roman de Sant Aniol.
De Sant Aniol à Beget.
Kilométrage : 14 kms.
Dénivelé : 650m.
Hébergement : hôtels ou bivouac.
Etape très plaisante et en partie aérienne, à travers la moyenne montagne catalane ensauvagée.
De Beget à Setcases.
Kilométrage : 20 kms.
Dénivelé : 1360m.
Hébergement : hôtels ou bivouac.
La première vraie étape de montagne. Ca grimpe dur !
De Setcases à Nuria.
Kilométrage : 19kms.
Dénivelé : 1560 m.
Hébergement : camping, hôtel ou refuge.
Splendide étape de haute montagne, l’une des deux plus belles du parcours, le long des crêtes ou par une variante plus basse mais splendide en cas de mauvais temps.
De Nuria à Planoles.
Kilométrage : 17 kms.
Dénivelé : 720 m.
Hébergement : camping ou hôtel.
Variante en balcon permettant d’éviter la perte d’altitude du tracé officiel par Queralbs
De Planoles à Puigcerda.
Kilométrage : 22 kms.
Dénivelé : 950m.
Hébergement : hôtels ou camping de Saneja.
Longue étape en pente douce à travers la Cerdagne espagnole.
De Puigcerda à Engorgs.
Kilométrage : 19 kms.
Dénivelé : 1300 m.
Hébergement : refuge libre d’Engorgs ou bivouac.
On achève de traverser la Cerdagne pour retrouver la haute montagne.
D’Engorgs à Encamp.
Kilométrage : 24 kms.
Dénivelé : 480m.
Hébergement : hôtels ou camping.
Les splendeurs de la montagne andorrane.
D’Arinsal au refuge JM Monfort
Kilométrage : environ 12 kms
Dénivelé : 1400 m
Hébergement : refuge libre JM Monfort, dit de Baiau
La sortie d’Andorre en apothéose, doublé d’une nuit dans un refuge mythique
Du refuge JM Monfort à la Força d’Areu
Kilométrage : environ 8 kms
Dénivelé : positif 0m, négatif 1100m
Hébergement : camping, gite ou hôtel
L’intégrale de la descente du Val Ferrara, étape courte de "récupération"dans un décor somptueux
De la Força d’Areu à Tavascan
Kilométrage : 22 kms
Dénivelé : 1100m
Hébergement : hôtel ou bivouac
Les charmes inépuisables de la montagne méditerranéenne
De Tavascan à La Guingueta d’Aneu
Kilométrage : 20 kms
Dénivelé : 1700m
Hébergement : camping ou hotel
Longue et dure étape ponctuée de villages fantômes
De la Guingetta d’Aneu au refuge Mallafré
Kilométrage : 15 kms
Dénivelé : 1000m
Hébergement : refuge libre ou gardé, bivouac sauvage
Une étape de transition jusqu’aux portes du parc naturel d’Aigues Tortes
Du refuge Mallafré au refuge Colomers
Kilométrage : 10 kms
Dénivelé : 600m
Hébergement : refuge ou bivouac
Un arrière-goût du paradis terrestre, l’un des points d’orgue officiels de la Senda
Du refuge Colomers au refuge de Conangles
Kilométrage : 17 kms
Dénivelé :750m
Hébergement : refuge ou bivouac
Belle étape prolongeant l’enchantement de la veille
Du refuge de Conangles à la cabane d’Anglios
Kilométrage : environ 7kms
Dénivelé : 1000m
Hébergement : refuge libre ou bivouac
Etape courte sur le papier, mais éprouvante par son dénivelé brutal
De la cabane d’Anglios au camping d’Aneto
Kilométrage : 10 kms
Dénivelé : 700m
Hébergement : camping ou bivouac
La plus sauvage, donc l’une des plus belles des étapes jusqu’au refuge de Puente de Coronas, où une navette permet de gagner deux heures de piste.
Du camping d’Aneto au camping de Forcallo
Kilométrage : 21 kms
Dénivelé : 1330m
Hébergement : refuge, camping ou bivouac
Vue imprenable sur le massif des Posets-Maladeta tout au long d’un parcours majestueux mais éprouvant.
Du camping de Forcallo à Parzan
Kilométrage : 18 kms
Dénivelé : 800m
Hébergement : hôtel ou bivouac
Etape fastidieuse essentiellement constituée de piste et de goudron
De Gavarnie au refuge de Tuquerouye
Kilométrage : 10 kms
Dénivelé : 1400 m
Hébergement : refuge ou bivouac au bord du lac en contrebas
Retour sur le GR11 par la France, en empruntant un itinéraire classique menant au refuge le plus haut des Pyrénées. Sensations de haut-montagne garanties.
Du refuge de Tuquerouye aux hauteurs de Pineta
Kilométrage : 15 kms
Dénivelé : 1000m négatifs
Hébergement : bivouac
Étape d’exception combinant le tour du lac glacé Marboré, la vue sur le Monte Perdido et le col du Cylindre, le panorama depuis les balcons de Pineta et d’acrobatiques évolutions sur un sentier de liaison éminemment aérien. Montagnard à souhait.
Des hauteurs de Pineta à Torla
Kilométrage : 20 kms
Dénivelé : 1000m positifs, 1500 négatifs
Hébergement : tout types
Étape superbe, peut-être le clou de la traversée. Au programme : perspectives à couper le souffle, sentiers vertigineux, et pour finir, la visite du paradis terrestre. De la Punta de las Olas au canyon d’Ordesa, l’intensité ne faiblit pas une seconde.
De Torla à la cabane de Labassa
Kilométrage : 15 kms
Dénivelé : 800m
Hébergement : cabane spartiate ou bivouac
Une plaisante remontée en pente douce de la vallée de l’Ara, pour se remettre des émotions et des efforts intenses des trois derniers jours. On replonge en haute montagne à la fin de l’étape.
De la cabane de Labassa à Balneario de Panticosa
Kilométrage : 12 kms
Dénivelé : 750m positifs, 1000m négatifs
Hébergement : tous types
Étape courte mais éprouvante par l’interminable descente finale. On évolue cependant dans un univers montagnard de toute beauté.
- Étape 29
De Balneario de Panticosa à Sallent de Gallego
Kilométrage : 20 kms
Dénivelé : 1100m positifs, 1500 négatifs
Hébergement : tous types
Nouvelle étape d’anthologie du GR11, particulièrement épique en cas d’enneigement tardif. La haute montagne est de retour, et le fait savoir sans ambiguïté lors du franchissement très aérien du col de Tebarray, la difficulté du jour. Nerfs et muscles sont fortement sollicités.
De Sallent de Gallego à Candachu
Kilométrage : 22 kms
Dénivelé : 1000 m
Hébergement : refuges, gîtes, hôtels
Étape contrastée : ça commence par 8 kms de goudron infâme sans balisage ni intérêt aucun, mais ça s’améliore par la suite avec l’ascension au lac d’Anayet dans une montagne rougie par le grès, et lors de la descente subséquente dans la vallée.
De Candanchu à La Mina
Kilométrage : 20 kms
Dénivelé : 400m
Hébergement : cabane sordide ou bivouac
On évolue désormais dans une montagne plus basse et plus arrondie, mais qui persiste à offrir de splendides paysages chargés d’atmosphère : le lac d’Estaëns, l’immense pâturage d’aguas tortas....
De La Mina à Zuriza
Kilométrage : 14 kms
Dénivelé : 800m
Hébergement : bivouac, camping (proposant également un dortoir)
Étape tranquille dans un décor qui reste authentiquement montagnard, d’ascensions de cols en descentes de vallée. Attention toutefois au balisage défaillant de début d’étape.
De Zuriza à Izaba
Kilométrage : 15 kms
Dénivelé : 820m
Hébergement : Refuge, gîte, hôtel, bivouac
C’est l’entrée en Navarre, dans le monde basque, après avoir vaincu l’ultime géant montagnard de la traversée, l’Ezkaurre, dont la descente jusqu’au lac homonyme se fait pratiquement en mode désescalade. Vigilance !
D’Izaba à Ochagavia
Kilométrage : 23 kms
Dénivelé : 800m
Hébergement : tous types
Longue étape de transition, qui donne le ton de la moyenne montagne navarraise, succession séduisante de forêts de hêtres et de croupes herbeuses arrondies. Beaucoup moins de monde qu’en haut, passage dans un univers montagnard à la fois désert et domestiqué. A déplorer 10 kms de piste sur la deuxième moitié.
D’Ochagavia à Hiriberri
Kilométrage : 20 kms
Dénivelé : 758m
Hébergement : bivouac, gîte
Une étape riche en paysages somptueux, des sommets arrondis du Paso de las Alforjas aux forêts profondes du parc d’Irati. L’une des plus belles du tronçon navarrais. L’ arrière-pays basque profond. Mine de rien, ça grimpe, même si l’altitude n’excèdera plus 1400m ...
Attention, le topoguide de Macia n’est plus valide jusqu’à Burguete, le tracé a été modifié !
D’Hiriberri à Burguete
Kilométrage : 17 kms
Dénivelé : 600m
Hébergement : tous types sauf camping
Plongée dans la ruralité basque : alternance de forêts, de pâturages ballonnés et de petits villages agricoles. La distance tend à remplacer le dénivelé comme difficulté physique. On passe par Roncevaux d’où l’on suit pour un temps le sentier de Saint-Jacques.
De Burguete à Elizondo
Kilométrage : 30 kms
Dénivelé : 1050m
Hébergement : tous types sauf camping
Attention ! Il s’agit d’une double étape longue et fatiguante motivée par l’absence d’eau et d’hébergement à Urkiaga, à mi-parcours. On traverse donc des montagnes russes sur fond du tryptique désormais familier forêt-fougères-pâturage, sans rencontrer grand monde. Une montagne en voie d’ensauvagement.
D’Elizondo à Bera de Bidassoa
Kilométrage : 30 kms
Dénivelé : 600 m
Hébergement : tous types sauf camping
Une nouvelle étape marathon qui conduit lentement mais surement dans la plaine, dans un décor de plus en plus rural et humanisé.
De Bera de Bidassoa au Cabo Higuer (Irun)
Kilométrage : 30 kms
Dénivelé : 410m
Hébergement : tous types
Dernière étape trentenaire, comme les deux précédentes, ne vous attendez pas à une fin de Senda pèpère ! La montagne résiste jusqu’aux portes mêmes des faubourgs d’Irun... Elle reste sauvage et abrupte (par endroits) presque jusqu’au bout, jusqu’à la plage !
(Cliquer sur les liens, pour voir le détail de chaque étape sur le blog de l’auteur.)
Photos
Auteur : Jérôme
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Bienvenue, Jérôme, pour ce premier topo sur Altitude Rando.
Le 10 septembre 2011 à 22h15Merci ! il faudra patienter un peu pour le deuxième...
Le 11 septembre 2011 à 00h48a certaines étapes vous ne parlez que de bivouac y a t il des hebergements autres
Le 16 juillet 2015 à 09h11Bonjour Martine, désolé pour cette réponse tardive, j’étais jusqu’à avant-hier sur le GR10, précisément.
Le 7 août 2015 à 22h44Pour répondre à votre question, je mentionne tous les types d’hébergement disponibles à la fin de chacune de mes étapes. S’il n’y a que "bivouac", c’est que c’est la seule option possible. Cela dit,vous n’êtes pas obligée de suivre le découpage de ce topo si vous n’êtes pas en autonomie, le tracé du GR11 est théoriquement conçu de manière à garantir un hébergement en dur avec restauration (gîte, hôtel, chambres d’hôtes etc)à la fin de chaque étape "officielle" (la seule exception, c’est l’étape de la Mina, où aucun hébergement "bourgeois" n’existe, c’est soit cabane, soit bivouac !). Évidemment, cela suppose parfois des étapes un peu longues qu’il faut impérativement couvrir sous peine de dormir dehors, ainsi qu’une planification rigoureuse impliquant de réserver à l’avance dans les spots touristiques du type Goriz à Ordesa ou les Encantats. Mais j’ai croisé pas mal de marcheurs qui faisaient le GR11 de cette façon, sans tente, d’hébergement en hébergement, et ce sans problèmes majeurs.
Bonjour Jérome,
Le 23 février 2016 à 22h52Pourquoi avoir choisi le GR11 plutôt que le GR10 ? Quelle sont selon vous les plus et les moins de chaque voie et la facilité à les mixer ?? Merci par avance .
Bonjour Jean Paul,
Le 23 février 2016 à 23h32j’ai préféré faire le GR11 dans un premier temps pour une raison qui m’a paru essentielle à ce moment : le soleil ! Mes expériences précédentes de rando de part et d’autre de la frontière m’ont convaincu que le versant espagnol est bien plus ensoleillé que le français (les Pyrénées bloquent la crasse 😉. Pour avoir fait ensuite le GR10, je confirme que c’est le cas ! Voir mes blogs des deux treks pour s’en convaincre...
Pour résumer les différences et les mérites comparatifs des deux treks, je dirais que le GR11 est plus court, nettement plus ensoleillé, plus sauvage, plus sportif, mieux équipé en hébergements mais aussi moins bien balisé que le GR10. Il a aussi le mérite du dépaysement en terre espagnole. Après, une fois qu’on s’est habitué au temps "changeant", le GR10 tient largement la comparaison, en termes de paysages, de patrimoine et de sensations montagnardes. Son tracé semble plus étudié aussi, évitant au maximum pistes et routes. Pour moi, les deux se valent.
On peut facilement faire un mix des deux, et même inclure des étapes de la Haute Route Pyrénéenne (genre ascension du Carlit), j’ai rencontré pas mal de randonneurs qui vadrouillaient du GR10 au GR11 via des GR transfrontaliers ou autres sentiers locaux et balisés. Incidemment, le record de la traversée(sept jours par Killian Jornet) a été accompli sur un mix des deux. Bref, on peut se faire les Pyrénées à la carte, sans se soucier des frontières, mais ça demande quand même un minimum de préparation de l’itinéraire, et deux ou trois topos dans le sac !
Merci beaucoup Jérome pour ce commentaire complet et "éclairant" . A bientôt ;
Le 3 mars 2016 à 10h12Bonjour,
Le 11 septembre 2016 à 10h25Amoureux des Pyrénées, en 1998, j’ai entrepris d’un trait la traversée du cap de Creus au cap du Figuier en totale autonomie. La grande randonnée a pris tout naturellement le visage d’un fabuleux voyage. Aujourd’hui, résidant dans les Hautes-Pyrénées, j’ai le souhait de revivre ces bivouacs merveilleux !
Émotions garanties !
Bonjour Jean Pierre,
Le 15 septembre 2016 à 23h45Je n’irai peut-être pas jusqu’à déménager sur place comme toi, mais je comprends ô combien ton addiction pour les Pyrénées. Plus on les connait, plus on les aime ! Bons futurs treks éventuels.
bonjour, je compte traverser les pyrénées l’été prochain en mixant les 3 itinéraires. sur le plan logistique, est il facile de se ravitailler en nourriture et en eau ? deuxième question, suivant vos étapes, les bivouacs sont payant et si c’est le cas, combien faut prévoir sur la traversée ? merci pour votre réponse
Le 10 octobre 2016 à 18h28Bonjour Patricia,
Le 10 octobre 2016 à 19h09concernant l’eau, on en trouve à peu près partout, si l’on ne craint pas de boire l’eau des fontaines et des torrents (en la purifiant en cas de doute), en dehors de deux ou trois étapes "sèches" aux abords de la Méditerranée. Pour le ravitaillement, GR10 et GR11 permettent de faire le plein régulièrement dans les villages, tous les trois ou quatre jours au pire (sauf en Ariège...), et sinon, un hébergement-restauration est prévu presque à chaque étape. Par contre, c’est beaucoup plus coton sur la HRP, où l’on ne peut généralement compter que sur les refuges (quotidiens), sauf à redescendre régulièrement en stop dans les vallées ou être chargé comme un mulet. Certains purs et durs planquent de la nourriture au préalable (mais bonjour l’organisation), d’autres se font ravitailler par des proches... A chacun sa méthode !
Quant au bivouac, il est par définition gratuit, y compris à proximité des refuges. Bien sûr, il faut payer l’éventuel jeton de douche, mais c’est tout. Par contre, ce peut être payant dans les aires naturelles de camping gardées. Attention cependant, il est réglementé dans les parcs nationaux. Certains comme à Ordesa ne l’autorisent qu’à proximité des refuges dans des aires délimités, d’autres (comme le Parc des Pyrénées)le soumettent à des restrictions horaires, de 20h à 8h en Espagne et de 19h à 7h en France. Dans la pratique, il y a toujours un endroit discret où planter sa tente.
Voilà, en bonus l’adresse d’un nouveau blog en cours de réalisation sur la HRP :
http://27jourssurlahrp.blogspot.fr/
Bon trek !
bonjour, je compte traverser les pyrénées l’été prochain en mixant les 3 itinéraires. sur le plan logistique, est il facile de se ravitailler en nourriture et en eau ? deuxième question, suivant vos étapes, les bivouacs sont payant et si c’est le cas, combien faut prévoir sur la traversée ? merci pour votre réponse
Le 12 octobre 2016 à 16h21merci beaucoup pour tous ces renseignements. a noter que le 2e message du 12 octobre, identique au premier du 10 octobre, est la sans que je sache pourquoi car je ne l’est posté qu’une fois. problème informatique peut être. au fait, je m’appelle patrick. merci Jerome.
Le 12 octobre 2016 à 16h34