Dent du Corbeau (2286m) et la Thuile (2294m) par le refuge de la Thuile

Option 1 :
Albertville direction Ste-Hélène-sur Isère (D925), puis Bonvillard. A Bonvillard prendre à gauche vers la Léchère et avant le hameau prendre la route forestière à droite vers la Thuile (panneau).
19km depuis Ste-Hélène-sur -Isère.

Option 2 :
Albertville direction Notre-Dame-des-Millières (D925). Prendre ensuite à gauche vers Pommarey et l’Ebaudiaz, suivre la route forestière goudronnée vers l’Ebaudiaz (sur 12km) jusqu’à la bifurcation avec la route en terre vers la Thuile (1320m). Poursuivre par la route en terre vers la Thuile (panneau).
17km depuis Notre-Dame-des-Millières.

• Un peu moins long par Notre-Dame-des-Millières et route goudronnée sur 12km...

Aucunes difficultés techniques mais vigilance quand même sur les crêtes avec quelques petits passages aériens.

• Ce jour, présence d’un chien agressif (berger d’Anatolie) en liberté près d’un parc à moutons à 500m du parking, ce chien appartient à l’alpagiste du chalet de la Thuile. Voir article en fin de topo.

Refuge de la Thuile => Dent du Corbeau

Prendre la piste d’alpage au dessus des chalets de la Thuile vers le nord-est (panneau Grand Arc / Dent du Corbeau)

Bifurcation ensuite à gauche sur un sentier direction Dent du Corbeau (panneau)

On atteint plus haut la ligne de crête au col de Charvan (2162m). Monter sur le sommet de la Dent du Corbeau pour un magnifique panorama.

Dent du Corbeau => la Thuile

Retour vers le col de Charvan et poursuivre sur la crête (sud-sud-ouest) pour passer sur la petite pointe (2284m), avant de redescendre au petit collet (2256m). A noter qu’un sentier contourne la crête, évitant les passages exposés.

Toujours par la crête remonter enfin sur le sommet de la Thuile (2294m).

La Thuile => Refuge de la Thuile

Retour au petit collet (2256m) et bifurquer à gauche sur le sentier qui plonge vers les lacs de Fontaine Claire (balisage jaune).

Plus bas, faire un petit crochet vers le lac Vert. (Très beau cadre pour la pause casse-croûte...et/ou petite sieste !)

Reprendre ensuite le sentier balisé puis la piste vers le refuge de la Thuile.

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Grosse frayeur sur cette sortie, un chien peut en cacher un autre...

500m après le départ des chalets de la Thuile, à proximité du sentier, je trouve un parc avec des moutons et un chien berger qui donne de la voix, mais il est dans le parc....je poursuis ma route.

Au retour, en arrivant vers le même parc, j’aperçois au loin, pas un, mais deux chiens.
Je n’avais pas vu de suite dans les hautes herbes que le deuxième chien était à l’extérieur du parc !

Les deux chiens bien sur aboyaient depuis un moment, et lorsque je suis arrivé vers le parc, le second s’est approché de moi en montrant ses crocs....
Je me suis positionné face a lui en pointant mes bâtons sur sa gueule de molosse ouverte, crocs à l’air....

J’ai poursuivi en marchant à reculons sur le sentier, face à lui, en essayant de le tenir à distance avec mes bâtons. Après avoir repoussé un peu mes bâtons, Il a essayé de me contourner....Je n’ai pas changé de posture et j’ai poursuivi à reculons. Au bout de 50m il a enfin lâché l’affaire....OUF

Ai-je bien réagi, je ne sais pas, ce dont je suis certain, c’est qu’il n’aurait pas fallu que je lui tourne le dos...les bâtons ont laissé une petite distance en nous. Grosse frayeur, ce molosse était vraiment très impressionnant.

Je ne me suis pas assez méfié de ce type de chien que je rencontre pour la première fois. J’aurai sans doute du anticiper bien avant (comme avec les patous) et essayer de contourner ce parc. Cela me servira de leçon...car il y aura une prochaine fois ! Hélas !

Au retour vers les chalets de la Thuile j’ai vu la femme de l’alpagiste a qui j’ai raconté ma mésaventure. Elle se demandait ou était son deuxième chien fugueur ! Elle a aussitôt averti son mari qui est allé sur le champ récupérer son chien avec son 4x4. Cette dame m’a (quand même) remercié de l’avoir alertée.

Il s’agit d’un berger d’Anatolie, chien très impressionnant...on voit l’un d’eux sur la photo 8, au milieu des moutons.

Cela fait plusieurs fois que je dois en découdre avec des chiens, souvent avec des patous. Je suis toujours rentré avec mes mollets entiers mais cette fois-ci j’ai vraiment cru me faire "croquer".

Je sors très souvent, mais en évitant certains secteurs, et de plus en plus avec la crainte de tomber sur des molosses ou patous...j’ai quand même vraiment les boules de ne plus être tranquille et serein en montagne l’été !!!

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Diaporama de la sortie