Des Granges d’Astau à Pont du Prat en passant par le Pic des Spijeoles (3065m)

Difficulté :
Difficile
Dénivelé :
2000m
Durée :
2 jours

Une belle et longue randonnée sur deux jours qui nous mène des Granges d'Astau à Pont du Prat (Centrale électrique de Tramesaygues) en passant par le lac d'Oô, le refuge d'Espingo (où on passrera la nuit), le Pic des Spijeoles, le vallon des Gourgs Blancs et ses lacs et les gorges de Clarabides. – Auteur :

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Granges d’Astau

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Itinéraire

18H de marche (pauses incluses) sur 2 jours

C’est désormais une tradition, tous les ans on se fait fin juin un "3000" entre amis mais cette année seul Jacques était de la "balade", tant pis pour les absents (Bernard et Alexendre) ils n’auront qu’à regarder les photos !
Depuis le parking filer plein Sud par le large chemin en direction du lac d’Oo par la rive droite de la Neste d’Oo. Au passage, admirer la cascade de la chevelure de la Madeleine. Le chemin d’abord en légère montée ne tarde pas à s’élever en lacets. Au fur et à mesure de la montée, il se fait moins large et plus "montagnard". Après quelques lacets plus rudes, le chemin redescend légèrement avant de remonter pour accéder au lac d’Oô. La cascade d’Oô nous fait face et nous montre la direction du lac d’Espingo, 450m plus haut ! On contourne le lac par l’Est d’abord en forêt puis sur les flancs remplis de fleurs du Cap de Bassiéret (Merci aux 2 randonneurs qui nous ont indiqué où on pouvait voir le fameux Lys jaune des Pyrénées). Le sentier monte en lacets plein Sud pour dépasser la cascade d’Oo et déboucher sur le Col d’Espingo qui ce jour là est dans les nuages. Le refuge est à 150m à droite (3H10, pauses incluses). Nous ne verrons donc pas le joli lac d’Espingo car nous dormons au refuge et le lendemain nous repartirons de nuit pour l’ascension du Pic des Spijeoles et retour par Pont de Prat.
Il est 6:00 quand nos sacs sont vissés sur nos épaules et qu’on sort du refuge d’Espingo, les premières lueurs du jour dessinent les crêtes des pics environnants dans une légère brume. Direction le lac Sausat, on traverse le pont au niveau du déversoir pour passer rive droite (0:20). Le chemin parfois dallé remonte jusqu’à un second petit pont (1:05). Ne pas passer le pont mais s’élever au début hors sentier (on a raté l’embranchement ?) sur des pelouses à l’Ouest. On retrouve rapidement un sentier bien marqué qui monte vers une barre rocheuse que l’on passe facilement. On entrevoit le laquet de la Coume de l’Abesque à travers une brèche vers 2348m (1:55). Le chemin s’élève entre pelouse et rocaille jusqu’à des névés (on est fin juin !). On décide de les éviter en passant à droite et on se rapproche des murailles impressionnante du flanc Est du Pic des Spijeoles.
On s’est retrouvé coincé par un névé bien pentu et un peu exposé qui nous a imposer de sortir la corde pour le passer en sécurité (2:50). On coutourne l’arête Sud du Pic des Spijeoles par de gros blocs et on atteint la ligne de crête qui domine le lac glacé et son laquet supérieur au pied du Pic Gourdon(4:00). Petite pause pour admirer le spectacle et se restaurer.
On repart en direction de la Brêche des Spijeoles entre gros blocs et névés peu pentus puis on oblique au Nord en direction d’une cheminée ocre faisant saillie au milieu d’une barre rocheuse. La pente se fait rude et il faut mettre les mains pour escalader la cheminée qui n’est pas très aisée sur la fin (Merci Jacques pour le coup de main !) (5:05). On accède à une zone d’éboulis, le pic est en vue plein Nord. On accède au ressaut final que l’on gravit d’Est en Ouest en mettant un peu les mains. On atteint le sommet (3065m)où la vue est splendide 360° (5:40).
Tous les 3000 du Luchonnais sont devant nous, le Pic des Spijeoles est un fabuleux belvédère. Pause repas rapide car des nuages peu sympathiques arrivent de chez nos amis Espagnols ! Descente par la même première cheminée mais on passera à droite de la seconde cheminée qui m’avait un peu fait du souci à l’aller. Le chemin est moins évident à travers de gros blocs mais nous permet de moins redescendre car notre objectif est de passer sous le Pic Gourdon pour rejoindre le col des Gourgs Blancs. On chausse les crampons pour cette longue traversée à flanc sur le névé. On atteint le col (8:05) sans encombre après etre passé deux fois sur des pierriers, bien content d’avoir les crampons !).
Le temps s’est dégagé et on peut finir notre repas ! On descend le vallon des Gourgs Blancs enneigé à la ramasse pour atteindre un premier laquet (8:55) puis un second (9:20) pour arriver au lac du Milieu (9:50) que l’on passe rive gauche par des ressauts successifs. On descend vers le lac des Isclots par une pente assez raide et herbeuse hors sentier avant de passer rive droite peu avant d’arriver au lac (le passage n’est pas facile à trouver car on est hors sentier et le torrent est bien actif).
On rejoint alors un bon sentier avant d’arriver au lac des Isclots (10:20). Le chemin remonte légèrement pour passer le déversoir puis redescend franchement vers des gorges menant au lac de Caillauas. Le sentier passe rive gauche au niveau d’un replat pour cheminer au dessus des gorges (faux pas interdits). On arrive au lac de Caillauas (11:00) par une sente qui passe en écharpe au dessus du lac. On passe sur le barrage (11:30) et on entame une longue série de lacets qui nous mènent au refuge de la Soula (13:00). Le sentier passe ensuite à flanc des magnifiques gorges de Clarabides en montant et redescendant (ça commence à être un peu long...) avant de s’enfoncer dans la forêt (14:00) et de descendre enfin vers Pont de Prat (il y a de nombreuses possibilités de raccourcis pour éviter les interminables lacets...). On atteint la centrale après 14:40 de marche, OUF !

. Dernière modification : 27 décembre 2020 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

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  • hereme

    Salut Fred. Je viens de découvrir ce topo. Splendide. J’ai suivi sur GoogleEarth dans le détail l’itinéraire. Plutôt costaud. Bon entraînement et grande forme impératifs.

    Le 21 février 2012 à 02h26
  • Salut Hereme. Vraiement, j’en garde un excellent souvenir. Tout pour faire une bonne rando, végétation exceptionnelle, un 3000 pyrénéen, des lacs en pagaille, de la neige, quelques endroits où il faut mettre les mains ! Mais ça se mérite, surtout en début de saison. Arrivé sur les genoux quand meme ! Bon courrage si tu fais cette rando. (Les temps indiqués sont pauses comprises et je ne suis pas un marcheur très véloce)

    Le 21 février 2012 à 11h04
  • ous

    Oui, cela donne envie.
    Petite question cependant :

    • Au mois d’aout, besoin de crampons sur le Gourgs Blancs ?
      Nous sommes plusieurs bon marcheurs à vouloir le faire mais sans véritablement d’équipement.
    Le 10 juin 2015 à 19h40
  • Désolé pour la réponse tardive...
    Toujours difficile de répondre à ce type de question, cela dépend des conditions d’enneigement de l’hiver. Nous avions fait cette rando fin juin d’où la neige en abondance. En aout il restera des névés et perso je prendrais crampons piolet. Pose la question aux gardiens des refuges du Portillon ou de la Soula, eux te donneront un avis éclairé. Bonne rando

    Le 21 juin 2015 à 15h34
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