Étroit du Siaix : voies sarde et romaine, retour par le Dos de l’Aigle

Difficulté :
Moyen
Dénivelé :
755m
Durée :
1 jour

Cette randonnée invite à découvrir les vestiges de 2 voies historiques qui ont permis le franchissement de l'Étroit du Siaix, un verrou majeur dans la vallée de la Tarentaise : la voie romaine (Alpis Graia) cheminant le long de l'Isère et la voie sarde (seconde moitié du XVIIIème siècle) accrochée à flanc de falaise. – Auteur :

Accès

Entre le tunnel du Siaix et Moûtiers (N90), sortir à Saint-Marcel. Se parquer en amont du chef-lieu, près du cimetière (616m).

Précisions sur la difficulté

  • Voie romaine dans le défilé du Siaix : trace difficile à suivre sur un terrain peu commode et très pentu.
  • Voie sarde : passage délicat (éboulis instables) à la fin du tronçon nord.
  • N’entreprendre cette randonnée que sur terrain sec !

Les infos essentielles

Carnet de route

  • Carte : IGN TOP25 3532OT Massif du Beaufortain - Moûtiers
  • Tracé IGN : Étroit du Siaix
  • Altitude de départ : 616m
  • Altitude du point bas : 545m
  • Altitude du point haut : 1118m
  • Dénivelé cumulé : 755m
  • Distance : 19,4km
  • Balisage : aucun

Informations

1. Cette proposition de randonnée autour de l’Étroit du Siaix fait suite à la lecture de cet article, merci à son auteur !

2. Hannibal en Tarentaise ?

La question de l’itinéraire emprunté par Hannibal et ses troupes lors de la traversée des Alpes en 218 av. J.-C. a été continuellement débattue par des générations d’historiens.

Différents passages de cols ont été évoqués (Montgenèvre, Mont-Cenis, Clapier, Petit et Grand Saint-Bernard) avant la descente vers la plaine du Pô. Mais à ce jour, aucun élément archéologique relatif à cette expédition n’a permis de trancher en faveur de l’un ou l’autre de ces cols.

S’appuyant beaucoup sur les récits et les descriptions géographiques de Polybe, l’historien Aimé Bocquet a étudié l’hypothèse d’une traversée des Alpes par la vallée de la Tarentaise et le col du Petit Saint-Bernard (itinéraire nord), via l’Étroit du Siaix où Hannibal aurait essuyé une attaque causant de lourdes pertes.

Bien qu’il ne constitue en aucun cas une vérité historique, son ouvrage sur l’itinéraire d’Hannibal dans les Alpes est très intéressant à découvrir (pour l’Étroit du Siaix, voir pages 138 à 142) :

3. Voies de communication successives dans l’Étroit du Siaix.

  • Jusqu’en 1766 : voie romaine (Alpis Graia) reprenant le tracé de la voie antique, au bord de l’Isère (rive droite).
  • De 1766 à 1874 : voie sarde (l’actuelle Savoie faisait partie du Royaume de Sardaigne) puis route impériale à flanc de falaise, à mi-pente entre le Rocher du Siaix et l’Isère. Murs de soutènement impressionnants, dont une portion fut détruite lors de la Seconde Guerre Mondiale.
  • De 1874 à 1990 : N90 à flanc de falaise, entre la voie sarde et l’Isère. Cette voie a nécessité le percement de 2 petits tunnels.
  • Depuis 1990 : la N90 emprunte le tunnel du Siaix (1619 mètres), percé sous le Rocher du Siaix.
  • En cours : percement d’un second tunnel pour les cyclistes et les piétons (ouverture prévue en 2018).
Sensibilisation

Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !

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Itinéraire

Roc Pupim

Avant d’entrer dans le vif du sujet, on peut effectuer une courte virée au Roc Pupim (800 mètres aller-retour). Le sentier d’accès débute au pied du flanc ouest du roc, sur le bord de la route et environ 50 mètres avant le parking.

À mi-chemin lors de la montée, le sentier traverse les restes du mur d’enceinte d’un château médiéval qui se tenait sur le Roc Pupim. Il fut entièrement détruit, probablement au début du XVIIème siècle.

Si des fouilles archéologiques de la fin du XIXème siècle ont révélé des éléments du château, le mur reste le seul vestige visible aujourd’hui. Il se limitait au flanc ouest du roc puisque l’abrupt flanc est surplombant l’Isère constituait une barrière naturelle.

Depuis 1895, le sommet du roc abrite la chapelle Saint-Jacques. Avec un peu de recul et de hauteur, le site offre une vue d’ensemble sur le verrou du Siaix.

Voie sarde, tronçon sud

Après la visite du Roc Pupim, traverser le village de Saint-Marcel en direction du pont sur la N90. De l’autre côté du pont, prendre le chemin qui part sur la droite (panneau "Route Napoléon"), parallèlement à la N90.

Le chemin passe au-dessus de l’entrée du tunnel du Siaix puis il décrit un virage à gauche en épingle. À l’extérieur de ce virage, le tracé de la voie sarde continue au nord-est.

Après un passage boisé, la voie (non entretenue) arrive dans les falaises de l’Étroit du Siaix. Assez rapidement, elle s’interrompt puisqu’une portion longue d’une centaine de mètres fut dynamitée au cours de la Seconde Guerre Mondiale.

Sur ce tronçon sud de la voie sarde, on peut apercevoir :

  • 2 gravures sur la première paroi rocheuse située à gauche de la voie, en entrant dans l’Étroit du Siaix :
    • la première porte les mentions "1846" et "Cantonnier".
    • la deuxième est un encadré portant la mention "1766", date d’ouverture de la voie (le reste est illisible).
  • Un impressionnant mur de soutènement pouvant atteindre jusqu’à 30 mètres de hauteur.
  • Quelques chasse-roues le long du précipice.
  • L’ancienne N90 en contrebas.

Revenir ensuite au virage en épingle et le quitter cette fois par le sud. Traverser ainsi une zone boisée sur 60 mètres afin d’atteindre la bordure d’un à-pic.

Outre la superbe vue plongeante sur l’Isère, il y a une grande dalle comportant diverses gravures, principalement datées du XIXème siècle.

Voie romaine, Isère et défilé du Siaix

De retour à Saint-Marcel, franchir à nouveau la N90 et continuer sur la gauche après le pont. Emprunter ensuite le chemin du Praz Barbaud (panneau). Au bout de 60 mètres, laisser à gauche l’accès au chantier du tunnel et virer sur la droite.

Plein est et en descente, traverser successivement une prairie puis un bois jusqu’à atteindre une petite gravière au bord de l’Isère (rive droite). Sur 250 mètres, longer le torrent en parcourant le sommet plat d’une digue. Après la digue, les premiers escarpements empêchent de rester sur la rive du torrent.

Monter de 20 mètres environ en altitude et poursuive au nord-est, parallèlement à l’Isère, en direction des premières falaises. C’est au pied de celles-ci que se trouvent les premiers vestiges de la voie romaine : sur quelques mètres, une portion de mur de soutènement étonnamment bien conservée.

Le tracé de la voie romaine longe ensuite les falaises en descendant vers l’Isère. On perd alors sa trace, puisque la voie est complètement recouverte par des éboulis (très probablement, cette masse d’éboulis provient en grande partie de la voie sarde dynamitée en amont).

Une raide sente permet de franchir cet imposant cône d’éboulis puis l’on retrouve le tracé de la voie (peu évident au premier coup d’œil !). Globalement, la voie évolue une vingtaine de mètres en amont du torrent, la sente est discontinue et assez difficile à suivre.

Juste après un renfoncement taillé dans un rocher (probablement pour élargir la voie et permettre le croisement de convois), un autre vestige se situe sur la droite de la voie : un étroit pan de mur de soutènement, largement éclaté par les racines des arbres.

À ces 2 principaux vestiges s’ajoutent d’autres restes au fil du défilé du Siaix, de petites dimensions et à peine décelables.

Vers la sortie du défilé, la pente s’adoucit et l’on perd à nouveau toute trace de la voie romaine.

Voie sarde, tronçon nord

Progresser parallèlement à l’Isère jusqu’à un petit barrage. Après le barrage, prendre la piste asphaltée qui monte sur la gauche de la voie ferrée et aboutit à l’ancienne N90. Dans le sens de la montée, parcourir l’ancienne N90 et franchir prudemment l’actuelle N90 (entrée/sortie de tunnel).

Puis au bout de 500 mètres, suive à gauche le chemin qui effectue la liaison avec la route D85b (point coté 667m). Remonter cette route peu fréquentée jusqu’au second virage en épingle (altitude 725m).

On retrouve ici le tracé de a voie sarde (qui deviendra ensuite la route impériale N°90 de Grenoble à Milan puis la route Napoléon). À l’extérieur du virage, la voie file au sud-ouest.

Il s’agit d’un chemin en apparence assez banal, sauf que celui-ci est intégralement bordé d’un mur de soutènement qui s’épaissit à mesure que l’on se rapproche de l’Étroit du Siaix. Par endroits, des chasse-roues sont encore en place.

Ce tronçon nord de la voie sarde s’étend sur près de 1,5 kilomètre. Pour atteindre le bord du précipice (zone dynamitée), les 100 derniers mètres s’avèrent très escarpés. La voie est encadrée de chaque côté par de grands murs de soutènement dont certaines parties sont effondrées.

Retour via Montgirod et le Dos de l’Aigle

Effectuer le cheminement inverse jusqu’au virage en épingle et continuer sur la D85b. Après 120 mètres, un sentier débute sur la gauche de la route, au niveau d’un panneau en bois indiquant "Chapelle Saint-Jean".

Le sentier passe par la chapelle située dans le hameau du Villaret. Après la traversée du hameau, récupérer la route D85b et la parcourir sur 90 mètres. Au panneau en bois indiquant "Montgirod", prendre le sentier qui s’élève sur la gauche de la route.

Le sentier, bordé de murets en pierres sèches, croise la route D85b à 2 reprises. Sortant du bois, il se prolonge par un chemin qui aboutit au village de Montgirod (ce village fut intégralement incendié en 1944).

Passer la place et la fontaine du village (pierre à cupules), prendre ensuite à gauche (sud-ouest) sur la rue principale en direction de la chapelle Saint-Grat. À la bifurcation située 50 mètres après la chapelle (point coté 1117m), virer sur le chemin descendant à droite.

  • Conseil : avant d’entamer la descente via le Dos de l’Aigle, il est possible d’effectuer une petite virée au bord des falaises pour agrémenter cette randonnée. Environ 80 mètres après la première bifurcation, virer encore à gauche lors d’une seconde bifurcation. Suivre le chemin jusqu’à son terme, une sente prend alors le relai et longe les falaises avec de superbes points de vue. Cette virée totalise une distance de 1,5 kilomètre en aller-retour.

Revenir à la seconde bifurcation et partir à gauche pour engager la descente. Serpentant sur le Dos de l’Aigle, le chemin fait place à un sentier qui s’enfonce progressivement dans la forêt.

En arrivant à la bifurcation du lieu-dit "La Pérouse" (point coté 738m), continuer plein sud. Un chemin forestier mène au pont sur la N90, permettant de rejoindre le village de Saint-Marcel.

Randonnée effectuée le 17 mars 2017 (reco) et le 20 mars 2017, photos complémentaires datées du 05 mai 2017.

. Dernière modification : 3 octobre 2022 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

Réagissez !

  • Fabuleux ! J’adore ce genre de rando.

    Il y a une autre voie Sarde, plus connue, à Saint Christophe-sur-Guiers. C’est celle reliant Chambéry à Lyon. Le tronçon de St Christophe qui permet de monter de la vallée du Guiers Vif au chemin du col de Couz est superbe aussi (voir https://www.altituderando.com/Le-site-de-la-Voie-Sarde-et-le)

    Le 23 juin 2017 à 16h11
  • J’aime bien cette description photographique de ces anciennes voies

    "par hereme – le 8 juin à 17h14

    • A propos de Pupim (#9,45,46).
      " Selon lui, saint Jacques reçut du même Gondicaire les revenus des cinq vallées de Bozel, Allues, Bellevilles, la Bâthie et Beaufort. Sur le rocher Purpim il établit son siège, qu’il fortifia. Il fit jaillir une fontaine sur le versant est du château (il existe encore la « fontaine Saint-Jacques », sous une voûte en berceau d’où suinte l’eau). Puis saint Jacques résilia sa charge en faveur de Marcel, descendant d’une lignée noble du pays et rentra à Lérins où il mourut le 16 janvier 429. Cet évêque, devenu saint Marcel édifia la cathédrale de Moûtiers. Le rocher Pupim domine toujours l’agglomération qui porte son nom. "

    (Monseigneur J.A. BESSON, Mémoires pour l’histoire ecclésiastique des diocèses de Genève, Tarantaise, Aoste et Maurienne, Nancy, 1759, d’après les archives du chapitre de la métropole et les archives de l’archevêché.)

    Le Château Saint-Jacques, gravure de Claude Chastillon 1600 d’après une étude d’Eric Deschamps
    http://www.saint-jacques.info/tarentaisegravureW.jpg

    Saint-Marcel en 2004 vue de la roche à cupules au lieu-dit La Perouse - en rouge le tracé des limites de l’ancien château - cliché Eric Deschamps
    http://www.saint-jacques.info/TarentaisePupimvuegene.jpg

    Source : extraits d’un article de Eric Deschamps, "Saint-Jacques à Saint-Marcel en Tarentaise" mis en forme par Denise Péricard-Méa (1994, màj 2005).

    Le château fût brûlé et saccagé par Lesdiguières en 1600. "

    D’après Jean-Jacques Tijet, membre de la Société des Auteurs Savoyards http://savoie.ialpes.com/auteur/tijet-jean-jacques.htm ) :

    "... La route protohistorique-celte puis romaine-passe par Bourgoin, La Tour du Pin, Aoste, Pont-de-Beauvoisin, La Bridoire, Aiguebelette, le col St-Michel (903m), Vimines et Chambéry. Le passage par Aoste (près de St-Genix-sur-Guiers) n’est valable que pour la période gallo-romaine lorsque cette cité est alors un centre important de production de céramique et point de départ d’une voie vers Genève. Aujourd’hui ce village parmi tant d’autres possède 2 richesses (en dehors du jambon…), un musée archéologique gallo-romain sans prétention mais bien agréable à visiter et un excellent restaurant ! On devine très bien les traces de cette voie romaine – qui devait relier Lyon et Vienne à Milan par la vallée de la Tarentaise, le col du Petit-Saint-Bernard et Aoste (enItalie) - lorsqu’on randonne entre le village d’Aiguebelette et le col St-Michel .
    . . .
    Un autre voyageur, en 1606, se plaint de la difficulté de franchir l’obstacle redoutable de la montagne de l’Epine « ...[Je suis entré] dans le pays de Savoie pour y grimper à force de juments, une lieue durant, la raide et pierreuse montagne d’Aiguebelette… ». En réalité ce trajet, direct mais escarpé, a toujours été concurrencé par d’autres voies qui contournent le massif de l’Epine, en particulier l’une au nord par le col du Chat (640m) et l’autre au sud par Les Échelles. Certains érudits prétendent même que l’antique voie romaine Lyon (et Vienne) - Milan (celle que l’on vient d’évoquer) passerait, non pas à Aiguebelette et le col St-Michel mais par Les Echelles et le col de Couz (630m). L’incertitude provient du nom d’un lieu, Labisco, qui figure sur les cartes Michelin de l’époque – l’Itinéraire d’Antonin et la Table de Peutinger – qui serait soit le village actuel de Lépin (près d’Aiguebelette), soit Les Echelles… ; allez savoir ! Ce qui est sûr c’est que le duc de Savoie, Charles-Emmanuel II initie de grands travaux pour améliorer la route des Echelles à partir de 1665. Auparavant, à quelques kilomètres de ce village en se dirigeant vers Chambéry, près de St-Christophe, des gradins ou paliers ou échelles (d’où le nom du village) avaient été réalisés pour permettre aux voyageurs de franchir une paroi de montagne presque verticale (la partie la plus méridionale de la fameuse chaîne de l’Epine). Ce duc entreprenant fait niveler « cet escalier » en une rampe monumentale de 400m soutenue par d’imposants murs en pierre de taille. Achevée en 1670, la route devient ainsi carrossable et supplante définitivement celle d’Aiguebelette. Duc entreprenant certes mais aussi duc soucieux de son image car, pour commémorer cette percée, il fait élever un monument à sa gloire et à celle de la Maison de Savoie que l’on peut encore admirer aujourd’hui ! Cependant je trouve étonnant que cette route soit désignée par « voie sarde » (comme l’explication qui figure près du monument, voir à la fin du document) car les ducs de Savoie ne devinrent rois de Sardaigne qu’en 1720 (¤). Au début du XIXe siècle Napoléon Ier juge cette rampe trop difficile et entreprend de faire creuser un tunnel à proximité. Il est conçu par son ministre de l’intérieur de l’époque (et ingénieur, originaire de Pont-de-Beauvoisin) Emmanuel Crétet ; commencé en 1804, arrêté puis repris en 1812, il est inauguré en 1820.
    . . .
    . . .
    Permettez-moi de terminer en revenant sur le passage par Aiguebelette ! On a vu, qu’à la fin du XVIIe siècle, Charles-Emmanuel II aménage la voie par Les Echelles ; il laisse par conséquent sans entretien celle du col St-Michel, toujours empruntée cependant par les habitants de la région pour se rendre à Chambéry. Ils rouspètent car elle devient de plus en plus impraticable et obtiennent satisfaction : un dénommé Garella, ingénieur de son état, est envoyé sur place (vers 1735) et, après étude, choisit de ne pas remettre totalement en état la voie romaine mais de créer un nouveau passage empruntant le col du Crucifix (915m). Les travaux furent longs et se terminèrent seulement en 1812. Cette voie, elle, a le droit de s’intituler « voie sarde ». C’est la raison pour laquelle les randonneurs de ce joli coin de l’Avant-Pays savoyard – qui offre de magnifiques vues sur le lac d’Aiguebelette et ses 2 îles - peuvent fouler, tantôt des pavés romains tantôt des pavés sardes… ce qui peut être déconcertant, je l’avoue, lorsqu’on ne connaît pas leur histoire ! "

    • Note.
      (¤) Conséquence du traité de Londres de 1718 contre l’invasion espagnole de la Sardaigne et de la Sicile, où le duc de Savoie Victor-Amédée II abandonne aux Habsbourg le royaume de Sicile insulaire qui lui avait été attribué en 1713 et reçoit en échange la Sardaigne, qui est érigée en royaume de Sardaigne. Cependant le 17 décembre 1718, la guerre "des 395 jours" se conclut par le traité de La Haye du 20 février 1720 où l’Espagne renonce à la Sardaigne et à la Sicile. D’où le fait que les ducs de Savoie ne deviennent effectivement rois de Sardaigne qu’en 1720 seulement.
    Le 23 juin 2017 à 18h01
  • Merci Yann et hereme !

    Le 24 juin 2017 à 21h10
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