Falaises Soubeyranes - Cap Canaille (394m)

De Cassis, prendre la D141 direction La Ciotat ("route des crêtes"). Au Pas de la Colle, prendre à gauche la petite route qui monte au Baù de la Saoupe et se garer au voisinage du sommet (attention à ne rien laisser dans les voitures : ce haut-lieu du tourisme attire les voleurs...)

Revenir au Pas de la Colle par la route, puis suivre la route des crêtes. Après le deuxième virage, prendre le chemin à droite. Ce sentier rejoint la route à proximité de la crête. Suivre ensuite le chemin de crête jusqu’au point culminant à 394m. Il est intéressant de continuer jusqu’au sémaphore du Bec de l’Aigle, qui offre un magnifique point de vue sur le Bec de l’Aigle et la baie de la Ciotat.

Le retour se fait par le même itinéraire.

OBSERVATIONS

La vue sur la mer et les Calanques depuis le bord des falaises est sublime ; dommage que le sentier passe plusieurs fois à proximité de la route des crêtes : cette route, qui balafre l’autre versant de la montagne, témoigne d’une époque où l’on se souciait fort peu de la préservation des sites naturels.

Les falaises, très colorées, dominent la mer de près de 400m au point culminant. Spectaculaires depuis Cassis, elles sont aussi intéressantes à observer de près. On y distingue au moins trois types de roches, en couches superposées :

• une roche feuilletée de couleur ocre, colorée en rose à certains endroits,
• du calcaire blanc classique des Préalpes,
• une variété de poudingue couleur chocolat, présente dans la partie sud de la montagne. Cette roche affleure sur le sentier entre le point culminant et le sémaphore du Bec de l’Aigle, où elle se délite en une multitude de galets. Le Bec de l’Aigle, curieux relief caractéristique de la Baie de la Ciotat, en est entièrement constitué.

Des voies d’escalade ayant été ouvertes sur ce site, on peut en conclure que certaines parties des falaises sont en bon rocher, ce qui n’est pas évident d’en-haut.

Pour l’anecdote, nous avons trouvé dans les buissons près d’un parking, le portefeuille "vide" d’un touriste italien. Cela nous aura au moins permis de faire la connaissance des gendarmes de Cassis !