Gorges du Gottéron (Fribourg) par St. Ursen et Pierrafortscha

Difficulté :
Facile
Dénivelé :
553m
Durée :
1 jour

Belle et tranquille balade au départ de la basse-ville de Fribourg. L’itinéraire s’engage dans les gorges molassiques du Gottéron, évolue sur un sentier tortueux parfaitement aménagé jusqu’à Ameismüli, puis se poursuit dans le vallon en bord de rivière. À partir de St. Ursen, retour par les prairies vallonnées et boisées de la campagne fribourgeoise avec la découverte de l’énorme bloc erratique de Pierrafortscha. Final sur sentier escarpé dominant la ville de Fribourg et passage à proximité de fortifications et édifices (portes, tours, ponts). – Auteur :

Accès

  • Sur l’A12, sortir à Fribourg-Nord (sortie n°8). Suivre la direction Fribourg puis "Vieille Ville" et passer la cathédrale ainsi que le pont de Zaehringen sur la Sarine. Prendre à gauche au rond-point après le pont, puis encore à gauche après 350m, au niveau d’une station service. La route descend vers la basse-ville. Parking disponible (542m).
  • En train, arrêt gare CFF de Fribourg. Descendre vers la vieille ville par la rue de Romont, rue de Lausanne et Grand-Rue. Une fois dans le quartier de l’Auge, passer par le pont de Berne (1,6km de la gare).

Les infos essentielles

Carnet de route

  • Carte : Swisstopo 1185 Fribourg 1:25000
  • Tracé Swisstopo : Gorges du Gottéron
  • Altitude de départ : 542m
  • Altitude du point bas : 537m
  • Altitude du point haut : 756m
  • Dénivelé cumulé : 553m
  • Distance : 18,9km

Balisage

  • Balises jaunes (losanges) dans les gorges du Gottéron ainsi que dans le vallon entre Fribourg et St. Ursen.
  • Quelques panneaux directionnels répartis sur l’itinéraire.

Remarques

  • Quelques chamois ont été observés dans les gorges du Gottéron, bien que celles-ci se situent à faible altitude et près d’un centre urbain. Ici, le territoire des chamois est très exigu. Rester sur l’excellent sentier aménagé.
  • Dans les gorges, à mi-chemin entre Fribourg et Ameismüli, des dépôts de tufs calcaires sont visibles sur les parois de molasse.

Bloc erratique de Pierrafortscha

Bloc situé sur la commune de Pierrafortscha (sentier de la Pierre, sur la droite), entre le hameau Maison Rouge et le bois de Chantemerle, à l’altitude 714m précisément.

Panneau explicatif du bloc erratique :

« Ce bloc, d’un volume d’environ 330m3, est constitué de granite du Mont Blanc ; il a été transporté depuis le Valais jusqu’à Pierrafortscha par le glacier du Rhône lors de la dernière glaciation de l’ère quaternaire (dite "glaciation du Würm") ; cette glaciation a débuté il y a 120 000 ans environ et s’est achevée il y a 15 000 ans environ. Lors de sa phase d’extension maximale, il y a 20 000 ans environ, le glacier du Rhône, alimenté latéralement par les glaciers de la Sarine et de l’Aar, recouvrait le Plateau suisse jusqu’à l’aval de Soleure (Wangen an der Aare).

À cette époque, l’épaisseur atteinte par la couche de glace à Pierrafortscha était d’environ 300 mètres. Quand le glacier s’est mis à fondre, il a abandonné sur place les matériaux transportés sur son dos ou à l’intérieur de sa masse ; les gros blocs ainsi déposés s’appellent "blocs erratiques", terme indiquant qu’ils ont fait un long voyage ; celui de Pierrafortscha est un des plus grands du canton de Fribourg.

Une partie du bloc a malheureusement été détruite au début du 20e siècle pour en tirer des matériaux de construction. À l’origine, sa forme de "pierre fourchue" était mieux marquée, d’où le nom du site : "Pierrafortscha".

Le bloc erratique de Pierrafortscha appartient au Musée d’histoire naturelle de Fribourg. Il s’agit d’un don fait en 1920 par l’hoirie Charles de Gottrau, de Granges-sur-Marly. [...]

Lors d’une prospection de surface effectuée en 1983 par le Service archéologique cantonal à l’ouest du bloc erratique, plusieurs pierres taillées datant de l’époque mésolithique ont été trouvées, en 2 points distincts. Le premier se trouve à proximité immédiate de la pierre, tandis que le second est situé à environ 80 mètres en direction de Granges-sur-Marly. La matière première utilisée pour la confection de ces artéfacts est le quartzite gris à grain fin de provenance locale.

La présence de tels vestiges à cet endroit ne doit pas surprendre. Il n’est en effet pas rare de trouver les traces de campements mésolithiques liés à de gros blocs erratiques contre lesquels devaient venir s’adosser de légères constructions (tentes ou huttes de branchages). Il y a donc plus de 7000 ans, la "pierre fourchue", particulièrement bien située à proximité du ruisseau du Claruz et protégée des vents du nord par la butte de Chantemerle, a servi d’abri à un groupe de chasseurs-cueilleurs de passage dans la contrée. »

Sensibilisation

Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !

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Itinéraire

Le départ de la balade s’effectue sur la route des Neigles, au pied de l’imposant pont de Zaehringen.

Au niveau de la Porte de Berne, le chemin de la Tour des Chats part sur la gauche et permet d’atteindre la Tour des Chats en 3 minutes.

Après passage de la Porte de Berne, la rue des Forgerons (pavée) descendante arrive sur la place de la Palme, lieu de confluence du Gottéron et de la Sarine. Sur la droite de la place, le très ancien pont de Berne se situe à quelques mètres.

De la place, suivre à l’est la rue des Forgerons qui devient ensuite chemin du Gottéron lorsque l’on passe la Porte du Gottéron, fortification marquant l’entrée dans les gorges du Gottéron.

En amont et sur la gauche du chemin, on peut également observer la Tour Rouge.

La première partie des gorges est la plus encaissée, le chemin est dominé par des falaises, dans lesquelles des combes et de larges ravines suspendues ont été taillées par l’érosion.

Entre les points 564 et 567, on passe plusieurs bassins de pisciculture (élevage de truites) puis à partir du point 567 (dernier chalet), débute le sentier aménagé.

Ce très sinueux sentier évolue sur escaliers, pontons, passerelles et franchit par 5 fois le Gottéron. Le terrain est en molasse très friable, les éboulements sont assez fréquents.

L’arrivée au hameau Ameismüli marque la fin du sentier aménagé des gorges du Gottéron (point 613). Prendre à gauche, passer le pont et continuer sur 250m la route montante jusqu’à trouver un sentier qui part sur la droite (panneau).

Un sentier forestier parcourt le vallon du Gottéron (sud-sud-est) en rive droite du cours d’eau.

Environ 50m après passage à proximité du point 632 (pont), prendre sur la gauche le sentier montant. Celui-ci permet de contourner l’accès privé du chalet Pulvermüli.

Le sentier suit la lisière de forêt sur le plateau, en amont du vallon, puis redescend près du cours d’eau.

Poursuivre sur 700m, puis franchir le Gottéron par la passerelle du point 656. Un chemin monte ouest-sud-ouest dans une prairie et atteint la commune de St. Ursen (Saint-Ours).

Traverser la commune jusqu’au point 713 (route principale assez fréquentée) et tourner à gauche.

Au bout de 120m, prendre le chemin partant sur la droite en direction du massif forestier de Schwannholz.

Après une légère montée, le chemin descend en pente douce au sud jusqu’au point 704, en passant par le point 719, puis effectue un large lacet et repart nord-ouest en montée.

Une fois arrivé en lisière de forêt, bifurquer à gauche sur le chemin descendant qui atteint une route (peu fréquentée).

Prendre alors à droite vers le hameau Fromatt (point 686) et poursuivre plein nord. Préférer la très large piste caillouteuse sur la droite, parallèle à la route assez fréquentée.

En bout de piste traverser la route et prendre en face le chemin qui rejoint en montée le hameau Christlisberg. Au niveau de la chapelle, obliquer à gauche (sud-ouest), traverser le hameau et poursuivre en direction du bois de Morvin.

Le chemin évolue en lisière de forêt. À la première bifurcation (altitude 754m), prendre à droite le chemin qui traverse le bois et se dirige nord-ouest vers la commune de Pierrafortscha.

Au point 751, prendre plein sud la route peu fréquentée. Environ 125m après le hameau Maison Rouge (point 729), suivre à droite le chemin du Grand Champ, puis encore à droite (point 722) le sentier de la Pierre (panneaux).

En bordure du sentier, quelques mètres après le point 710, se trouve l’énorme bloc erratique de Pierrafortscha, encerclé de 4 chênes.

Continuer le sentier sur 280m puis obliquer nord-est sur le chemin en lisière du bois de Chantemerle. Ce chemin contourne et traverse le bois en passant par le point haut de la balade (756m), puis atteint une route peu fréquentée.

Prendre à droite et parcourir cette route sur 100m. Sur la gauche, un chemin (très peu marqué au début) suit une rangée d’arbres, orientée sud-nord et facilement repérable.

Ce chemin permet de rejoindre une piste descendante passant par le chalet La Schürra.

Rester en descente sur piste puis route, dans une orientation nord-ouest.

On arrive alors sur une section routière possiblement très fréquentée (route de Bourguillon). Suivre au nord et sur 220m cette route et la quitter par la gauche au niveau du premier virage (point 662).

On arrive sur le chemin du Breitfeld que l’on poursuit au nord. Entre les points 662 et 654, ce chemin qui domine le lac de Pérolles évolue sur une partie d’un sentier botanique.

Du point 654, possibilité de se rendre à la Porte de Bourguillon, située sur la gauche (ouest) en contrebas, à 120m de distance.

Environ 30m à l’est du point 654, suivre sur la gauche le sentier des Falaises (panneau) qui permet de très belles vues sur la ville de Fribourg.

Le sentier des Falaises se termine sur la route de Bourguillon, au pied de la Tour de Dürrenbühl, bien visible et accessible rapidement.

Suivre la route sur 40m (large trottoir sécurisé) pour rejoindre le sentier du Dürrenbühl qui s’engage dans une descente escarpée sur la gauche, avec un très beau final sur la place de la Palme, bordant le pont de Berne.

Le retour au parking peut s’effectuer par un second passage par la Porte de Berne, ou bien par la promenade du Saumon, au bord de la Sarine.

Cette courte promenade débute place de la Palme, par la ruelle des Poletz.

. Dernière modification : 3 octobre 2022 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

Réagissez !

  • Ce circuit donne bien envie. Merci pour ces très belles photos et cet excellent topo.

    Le 19 mars 2014 à 10h59
  • Salut Dakota.
    Dès la fin du 18e et début du 20e siécle, la Suisse s’est dotée d’une règlementation concernant la conservation et la sauvegarde de blocs erratiques, et revendique la paternité de l’explication du transport desdits blocs par les glaciers.
    Ci-dessous quelques extraits de revues d’époque.

    BULLETIN DE LA SOCIÉTÉ FRIBOURGEOISE DES SCIENCES NATURELLES
    OOMPTE-RENDU 1893-1897
    VOL. VII.
    Fasc. I et 2.
    FRIBOURG, 1898

    COMPTES-RENDUS ANNUELS DU PRÉSIDENT sur la marche de la Société, 1893—1894

    Notre collection de blocs erratiques se compose actuellement d’un grand nombre de beaux exemplaires placés dans la cour, sans oublier celui qui est en place à quelques pas de la porte du musée, de photographies et d’échantillons plus petits logés au musée.

    Depuis 1892, le musée est devenu propriétaire de trois beaux blocs erratiques et du terrain qui les porte ; ils sont inscrits au cadastre et leur existence est à tout jamais assurée.

    C’est d’abord le Poudingue gris de Valorsine, situé à Praz-Bon, dans le bois de Verdilloud, commune de Corminbœuf [...]

    La commune de La Roche nous a généreusement cédé le bloc connu sous le nom de « Menhir de La Roche » [...] situé non loin du village, à l’endroit nommé « Outre la Serbache ».

    [...]nous ont aussi abandonné gratuitement « La Pierre au Poste » [...] situé en partie sur la propriété dite Au Claruz de M. Comte, en partie sur le domaine des Rittes, immédiatement au-dessous de la laiterie de la Churraz.

    Il faut espérer que nous arriverons à assurer la conservation de quelques autres encore et spécialement de la belle Protogyne à grain fin de Pierrafortscha.

    BULLETIN SOCIÉTÉ FRIBOURGEOISE DES SCIENCES NATURELLES
    COMPTE-RENDU 1905-1906
    VOL.. XIV
    FRIBOURG, 1906
    COMPTE RENDU ANNUEL
    DU
    PRÉSIDENT
    sur la marche de la Société
    1905 — 1906

    I. Blocs erratiques.
    [...]
    Le premier de nos blocs erratiques [...]est celui de La Roche, situé au bord de la Serbache, au pied d’un rocher que couronnent des ruines[...]. —[...]Comme tous les monuments de l’époque celtique elle est semi brute[...] Ces circonstances réunies prouvent que le bloc a été planté par la main de l’homme... ».
    A l’appui de l’origine druidique de cette pierre[...]le soleil eut un culte public dans l’ancienne Gaule et spécialement en Helvétie sous le nom de Belin ou Belenus — Tribelin, dénomination qui se trouve être celle d’un lieu élevé et habité à environ une lieue du « Menhir » de La Roche : le « Crêt de Bertigny » [...] situé non loin du bloc et désigné dans les anciens documents sous le nom de Brittigni analogue à celui de Britania. qui fut un centre de druidisme.

    [...] en 1865, Alexandre Daguet signale aux archéologues [...] le bloc erratique de Pierra Fortscha (« pierre fourchue », ainsi nommée probablement, à cause de sa forme primitive) (qu’il appelle aussi « Monolithe de Granges ». [...] Elle est isolée au milieu d’un champ, [...] et mesure 12 pieds de haut, mais au témoignage des anciens, elle en avait jadis 20. [...] Daguet, de nouveau, croit à l’origine druidique de ce bloc. Il invoque à l’appui de cette opinion la position de la pierre, isolée sur un plan incliné et la tradition qui prétend qu’un des premiers prédicateurs chrétiens, dans la contrée, se fit entendre an peuple du haut de cette pierre. Or, dit Daguet, les traditions de ce genre dénotent ordinairement une origine celtique ou druidique.

    En 1867[...]le professeur Grangier communique à la Société "l’Appel aux Suisses pour les engager à conserver les blocs erratiques" [...]les membres signalent un grand nombre de blocs et les légendes qui s’y rattachent (pierres : du lièvre, du renard : Pierra-Fortscha, Pierra dei dzangliés etc.)
    Durant les années 1869. 1870, 1871 et 1872, M. .J. Reichlen publia un journal scientifique, historique et littéraire appelé Le Chamois. [...] Inspiré probablement par 1’« Appel aux Suisses » [...]l’auteur exprime le désir que le gouvernement et les sociétés d’histoire prennent l’initiative de sauvegarder ces précieux documents d’un autre âge[...]. Cet article et ceux qui le suivirent, soit dans Le Chamois soit dans le Rameau de Sapin, sont accompagnés de descriptions, légendes et dessins relatifs aux plus beaux blocs du canton. (Pierra Fortscha, La Roche, etc.).
    En 1869, [...] le Conseil d’Etat de Fribourg[...][...]chargea le Directeur des finances[...] de donner des ordres dans ce but à l’administation des forêts. [...] le 17 juillet 1869[...] lettre adressée à l’inspecteur en chef des forêts[...]celui-ci était prié de veiller à ce qu’aucun bloc erratique ne fut détruit dans les forêts cantonales, et de noter sur [...] la carte [...] les blocs remarquables. [...]lettre était accompagnée de quatre exemplaires de "l’Appel aux Suisses" et d’autant de formulaires contenant des instructions relatives à la carte des blocs erratiques de la Suisse, le tout devant être distribué aux inspecteurs forestiers [...]les instructions suivantes :
    [...] « 2° Relever dans les plans cadastraux[...] les blocs les plus remarquables de chaque commume et les porter sur la carte topographique de cette commune.
    « 3° Indiquer autant que possible les blocs moins remarquables par un signe particulier sur la carte, mais sans exiger un relevé exact de leur situation.
    « 4° Indiquer par un rapport qui serait adressé au commissaire général et dont celui-ci donnerait connaissance au Directeur, ceux dont la conservation devrait plus particulièrement être recommandée.
    [...]
    Le Commissaire général était invité, en outre, à insérer les clauses relatives à cet objet dans le cahier des charges des communes à adjuger à l’avenir pour la cadastration.

    La même année. [...]à Fribourg, un comité central[...] fut constitué [...] pour exécuter la carte du terrain erratique fribourgeois. [...] comité[...]adressa aux instituteurs du canton une circulaire [...]
    Ces comités [...] ont reconnu et marqué sur la carte presque tous les blocs des environs de Bulle et de la Haute Gruyère. Beaucoup de ces blocs, ajoute-t-il. seront conservés ».
    [...] le conseil municipal de Bulle[...]30 juillet 1809 déclara inviolables et appartenant an Musée de Bulle[...] cinq blocs erratiques, situés sur le territoire de la commune. (les pierres furent marquées de la lettre B. pour témoigner de leur caractère spécial.
    [...], le Conseil d’Etat rappela, le 24 février 1872, aux quatre inspecteurs forestiers la défense antérieure d’exploiter des blocs erratiques dans les forêts cantonales et les chargea :
    1° de s’opposer à toute exploitation de blocs erratiques dans les forêts communales sans autorisation de sa part et, sur leur préavis, qui devait toujours être négatif pour tout bloc ayant un nom ;
    2° De recommander aux particuliers la conservation des blocs qui se trouvent sur leurs propriétés.
    [...]En 1892[...]la Direction de l’instruction publique acquit et fit cadastrer comme propriété du Musée le bloc de La Roche, celui de "Derrey-Motey" et la "Pierre au Poste" [...]située dans le bois des Rittes, près de Fribourg.
    Cette mesure doit [...]s’étendre aux principaux grands blocs de notre canton, spécialement à ceux de "Pierra-Fortscha",de "Font" (la "Pierre du Mariage", [...]située sur la grève du lac de Neuchâtel), et de Pérolles [...]. Il en est de même d’un bloc situé dans le jardin de l’imprimerie de St-Paul.

    ANNEXES
    Annexe N° 1.
    M. Grangier communique à la Société un "Appel aux Suisses pour les engager à conserver les blocs erratiques"[...] exprime le désir que 1’ « Appel » soit entendu chez nous. [...] On peut citer, en premier lieu, celui qui a donné son nom au hameau de "Pierrafortscha", à une demie lieue de Fribourg. sur la route de Chevrilles. [...]
    Chacune de ces masses rocheuses a sa légende. Il en existe à "Granges-sur-Villars" [...] et au-dessus du village de "Siririez". Il y a quelques années, entre "Attalen"s et "Jougny". on en a exploité un en granit rose, [...]rappelle la présence de nombreux blocs erratiques dans la paroisse de "Morlens", et surtout à "Montet" (Glâne). M. l’abbé Nicolet signale une Pierra-Fortscha entre "Berlens" et "Mézières", et deux ou trois autres sur le territoire de cette dernière commune, avec la dénomination assez singulière de "pierres du lierre, du renard",[...]rappelle la fameuse pierre dite "des mensonges" (la "pierra dei dzangliès" au-dessus de "Villarsiviviaux", que l’on voit encore au bord du sentier, autrefois très fréquenté, qui amenait au marché de Bulle les habitants de cette partie du Gibloux. S

    Annexe N° 2.

    [...]D’autres enfin, frappés de l’ananalogie qui existe entre les phénomènes erratiques et les circonstances que présentent les glaciers actuels, soutiennent que ces blocs ont été transportés par d’énormes glaciers qui couvraient le nord de l’Europe vers la fin de la période tertiaire et s’étendaient depuis notre pays des hautes Alpes jusqu’aux frontières du Jura. L’analogie porte avec elle un tel caractère d’évidence qu’il est impossible, à celui qui a observé la marche d’un glacier, de nier la similitude des causes. Cette dernière théorie, si admirablement développée par MM. de Charpentier et Agassiz, est l’oeuvre de notre compatriote. M. Venetz, ingénieur valaisan. [...]C’est donc à un Suisse que revient la gloire d’avoir le premier entrevu et indiqué la solution de ce difficile problème et d’avoir enrichi la science d’une importante découverte qui fait le plus grand honneur à notre pays.

    Un Comité central[...]invite tous les amis du progrès à rechercher et à signaler aux correspondants de district, non seulement les blocs erratiques. mais encore les moraines et en général tous les terrains glaciaires qu’ils pourraient trouver dans le canton. [...]

    Annexe N° 3.

    Les blocs erratiques donnés par le Conseil communal au Musée de Bulle sont situés :
    1° a) Dans l’endroit appelé "Sous Enthon", au coin de "La Roche pavée", près d’un vaste éboulement, au bord de la Trème. [...]
    b) Dix pas plus loin, près de la Trème, bloc du même poudingue [...]
    c) Cinq pas plus bas, près de la Trème. bloc de granit [...]
    2° Près de la Trème, non loin du chemin, presque vis-à-vis de "l’Envonna bliantze", à cinq minutes en amont du moulin de la Trème. bloc de poudingue[...]
    3° A la gîte du Rioberton, quelques pas au-dessus du Chalet vers le S. 0., bloc de granit [...]

    Le 1er avril 2014 à 14h56
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