Lac de la Rocheure et Col de La Rocheure (2911m), en boucle par le vallon du Manchet

Difficulté :
Moyen
Dénivelé :
1200m
Durée :
7h00

Dans la thématique des lacs. Au-dessus de Val d'Isère, une rando sans difficultés mais assez longue avec un panorama sur les glaciers et le joli petit lac de La Rocheure, mais aussi le massif du Mont Blanc et la Grande Casse. – Auteur :

Accès

Accès par Val d’Isère D902, dans la station suivre Le Châtelard et le Manchet.
Parking au bout du vallon du Manchet, après le départ du télésiège du Manchet.
Le départ du chemin est à proximité d’une prise d’eau EDF.

Précisions sur la difficulté

  • Aucune difficulté sur l’itinéraire, sinon la longueur.

Les infos essentielles

  • Carte : IGN TOP25 3633 ET Tignes - Val d’Isère
  • Départ 1950m
  • Col de la Rocheure : 2911m
  • Dénivelé cumulé : 1200m (environ)
  • Distance : 18km (environ)
  • Durée moyenne : 6h30 à 7h00 (marche)

-Sortie du 12/08/2005

Sensibilisation

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Itinéraire

Montée

Au départ du Manchet, direction Chalet du Riondet et Col de la Rocheure.

À la montée, on pourra croiser ou apercevoir plusieurs petits lacs.

À la première bifurcation (2124m), prendre sur la droite direction Chalet du Charvet.

On contourne par la droite, le Rocher du Mont Roup.

Suivre ensuite Col de la Rocheure, en passant vers les Pissets.

À l’arrivée au col de la Rocheure on aperçoit le lac juste en contrebas derrière le col.

Descente

Au Col de la Rocheure, prendre le direction du Refuge du Fond des Fours.

Après le passage au Refuge, direction Le Manchet par le Chalet des Fours et l’Arsellaz.

Au retour, on pourra apercevoir l’ancien village du Manchet déserté et en ruines.

Val d’Isère info : Retour sur la catastrophe de 1970

10 février 1970 : Avalanche meurtrière à l’UCPA.
Une énorme masse de neige se détache à 2960 mètres d’altitude depuis la Pointe du Front vers 8h du matin.

L’avalanche franchit l’Isère puis la route du col de l’Iseran pour finir sa course sur le foyer UCPA situé à environ 150m à l’est de l’église du vieux bourg. 39 jeunes meurent parmi les 194 vacanciers du centre à ce moment.

Plusieurs ouvrages ont été réalisés depuis, des paravalanches sur les hauteurs, un enrochement et un mur de protection en béton armé devant l’UCPA.

Vidéo sur l’avalanche de 1970.

Diaporama de la sortie

. Randonnée réalisée le 12 août 2005

. Dernière modification : 10 août 2023 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

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  • Belles photos...
    Du col de la Rocheure, possibilité de monter en une petite demi-heure à la pointe de Pisset (3033m).
    Pour cela, quitter après le col le chemin qui mène au refuge du Fond des Fours et monter sur la crête qui est un peu aérienne sur la fin.
    Autre point, on peut atteindre le col de la Rocheure plus rapidement en passant à gauche du Rocher du Mont Loup.
    Et enfin, possibilité de se rendre à la croix du Pisset(2777m), à partir du chemin emprunté dans le topo, par un parcours hors sentier de 100 m de dénivelée dans un terrain herbeux parsemé de rochers.

    Le 28 janvier 2015 à 17h33
  • Bonjour, il y a quelque chose que je ne comprends pas. Dans le descriptif Jicé nous dit qu’au point 2124 il faut prendre la direction chalet du Charvet et contourner le Mt Roup par la droite, mais le tracé de la carte montre le contraire ! Il passe à gauche du Mt Roup par la voie directe Manchet-Col de la Rocheure !
    Je viens de faire ce circuit (je voulais le publier, avant de constater que Jicé l’avait déjà fait), en contournant réellement le Mt Roup par la droite. et dans ce cas le circuit fait 20 km, 1267 m de dénivelé cumulé et il faut compter environ 8h de marche "normale". (ma montre Suunto Ambit3 peak est très fiable dans ses indications)
    Pour le niveau de difficulté, il serait peut-être bon de préciser que par beau temps il n’y a pas de problème, mais en cas d’humidité certains passages peuvent devenir délicats (entre col de la Rocheure et Fond des Fours par exemple). J’ai fait ce circuit le 20 septembre 2022 et certains passages de la partie finale de l’ascension au col de la Rocheure étaient couverts de glace, vu que le sentier est assez aérien pour les derniers 100 m de dénivelé cela devient vite assez délicat.
    D’une façon générale les auteurs des descriptifs ne se mettent pas à la place de randonneurs occasionnels, qui viennent de la plaine et n’ont pas le même niveau physique qu’eux.
    Cordialement

    Le 29 septembre 2022 à 07h30
  • @Bazin
    Ce topo date un peu mais effectivement le tracé sur la carte ne correspondait pas à l’itinéraire pris ce jour là. C’est rectifié.
    Pour le reste je ne me prononce pas sur la fiabilité des montres connectées...
    Cdlt
    Jicé

    Le 29 septembre 2022 à 09h14
  • Bonjour Bazin,
    Votre montre est sans doute fiable intrinsèquement, mais les conditions de réception des signaux GPS sont elles très variables, selon par exemple les conditions atmosphériques ou bien le relief qui vous entoure. Cela peut facilement fausser l’estimation de la position, et en conséquence tous les calculs qui en découlent (distances, dénivelés, vitesses, ...). En tout cas, pour votre sécurité, je vous recommande vivement de toujours vous accorder un peu de recul sur les infos fournies par votre montre 🙂
    Concernant le niveau de difficulté lié au terrain gelé, effectivement, un itinéraire anodin en conditions sèches peut vite se transformer en patinoire si c’est mouillé, enneigé, ou glacé. Mais il faut garder à l’esprit que la plupart des topos montagne sont par défaut décrits pour des "conditions estivales normales" : on laisse l’initiative au lecteur d’adapter le descriptif aux conditions particulières du jour de la randonnée. Même en plein cœur de l’été, il n’est pas rare de trouver de la neige à ces altitudes ; alors fin septembre, ça me semble presque normal d’être confronté à un terrain gelé à 2900m.
    En tout cas, le rédacteur d’un topo ne peut raisonnablement pas anticiper toute la variabilité des conditions d’ascension. S’il a été lui-même confronté à des points durs liés à la neige ou au gel, il va les signaler. Mais s’il n’a rencontré aucune difficulté, il lui est la plupart du temps très difficile de les imaginer.
    Enfin sur le dernier point, il n’existe évidemment pas de prototype standardisé du "randonneur moyen" qui servirait d’étalon pour toute échelle de difficulté/durée/etc... Par exemple, ce que vous appelez un rythme de "marche normale" sera peut-être considéré comme rapide par d’autres randonneurs, ou très lent par d’autres encore. Idem pour la "difficulté" qui en outre est une notion tellement floue et vaste qu’Altituderando a pris le parti de ne pas trop se focaliser là-dessus en terme de cotation, et en revanche d’inciter fortement les rédacteurs à détailler explicitement le pourquoi de leur estimation. Je pense qu’il est plutôt sévère d’imaginer que les auteurs de topos n’essaient jamais de se mettre à la place d’un (très virtuel) "randonneur moyen" : personnellement j’essaie de faire cette démarche, et j’ai plutôt tendance à un peu sur-évaluer les difficultés ainsi que la durée. Mais même avec cette bonne volonté, j’ai pu constater que certains passages que je trouvais anecdotiques se sont révélés ardus pour des proches, ou au contraire que des passages que j’imaginais difficiles pour eux sont passés sans aucune inquiétude.
    Pour résumer, la randonnée en montagne c’est tout sauf une science exacte 🙂

    Le 29 septembre 2022 à 19h16
  • Excellente analyse de Caillou, on ne peut pas dire mieux.
    La montagne n’est pas un terrain de plaine, à chacun de connaître sa condition physique et ses possibilités et de prendre ses responsabilités.
    Bonnes randos à tous !

    Le 29 septembre 2022 à 22h13
  • CQFD !
    Merci Caillou d’avoir pris le temps de faire cette mise au point si précise... Vous avez parfaitement raison ! Je reconnais n’avoir pas pris suffisamment de recul. Et puis, comme beaucoup sans doute, je n’ai pas pris le temps d’aller lire la rubrique "conseils" où les mises en garde que je regrette de ne pas lire dans les descriptifs figurent certainement.
    Pour les données de la montre GPS, je n’ai que mon expérience et jusque là, (utilisation depuis 2015) je n’ai pas constaté d’écarts majeurs entre ses données et la réalité du terrain (vérifications sur parcours connus). Le seul écart, c’est une surévaluation de 10 m. pour l’altitude, mais elle est constante et il me suffit d’enlever 10 m à la valeur indiquée. Mais bien sûr je n’ai pas forcément pour chaque sortie de moyens de contrôle des données et je ne vérifie pas systématiquement par d’autres sources. Alors vous avez raison là-aussi : ne pas prendre cela comme argent comptant !
    Cordialement !

    Le 30 septembre 2022 à 05h11
  • Bonjour
    Je n’ai pas pris le temps de développer dans mon précédent message mais je n’aurai pas fait mieux que Caillou qui résume parfaitement ce que je pensais.
    Merci et bonnes randos.
    JC

    Le 30 septembre 2022 à 11h09
  • Pourquoi n’êtes-vous pas passé à la montée par le sentier direct du chalet du Riondet aux Pissets qui parait beaucoup plus court que le tour du Mont Roup ?

    Le 10 août 2023 à 18h31
  • @christian dubos
    Eh bien j’ai régulièrement des retours sur mes topos, souvent très pertinents d’ailleurs, permettant d’apporter des précisions ou corrections. Mais là c’est une drôle de question Christian, non ?
    S’il faut forcément prendre le chemin le plus court en rando, il va falloir refaire 50% des topos en ligne !
    Plus sérieusement, je ne comprends pas le but de la question ?
    Rien ne vous empêche, ni personne, de faire une variante plus courte si vous le souhaitez.
    Cordialement
    Jean-Claude

    Le 10 août 2023 à 20h52
  • Bonjour, je réagis aussi à cette façon de voir les choses. J’ai du mal à comprendre qu’on parte en montagne en voulant absolument raccourcir les sorties ! C’est dans le même esprit que ceux qui coupent les lacets des sentiers dans les pentes, avec les dégâts que l’on sait pour les sols... Tout ça pour "aller plus vite" !... C’est dommage. Chacun sa façon de voir la montagne d’accord, mais bon....

    Le 11 août 2023 à 08h13
  • Je suis confus de vous avoir importuné. Habitant à la Verpillière près de Lyon, je ne puis aller en montagne qu’à la journée, ce qui fait 2 heures et demi de route le matin et autant le soir pour rentrer. D’autre part, à mon âge (74 ans), je suis un peu limité dans mes efforts ! C’est sûr que je préfèrerai faire une boucle, et quand je peux le faire, je n’hésite pas.
    J’avais pensé que votre choix pouvait être motivé par la difficulté d’un itinéraire, ou la beauté des paysages traversés par exemple. Mais comme vous ne dîtes rien, je vais rester sur ma première option.

    Le 11 août 2023 à 09h48
  • Finalement, j’ai fait cette excursion jusqu’au lac de la Rocheure avec mon fils le 12 août dernier. Au carrefour avant le Riondet, le pancartes jaunes indiquaient pour la Rocheure 1 heure de moins à la montée par la saut du Pisset que par le tour du Mont Roup. Je pensais faire la Boucle en passant par celui-ci au retour, mais j’y ai renoncé car j’étais plutôt fatigué. Curieusement, à la descente, les pancartes jaunes n’indiquaient plus qu’un quart d’heure de différence ! Comprenne qui pourra ! Nul doute qu’une personne dans la force de l’âge pourrait faire ce circuit sans problème. En tout cas le panorama au col de la Rocheure est vraiment magnifique sur le vallon vers Termignon.

    Le 5 septembre 2023 à 17h50
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