Pic du Canigou (2784m) par le refuge de Mariailles

De Vernet les Bains (66), passer le village de Casteil par la D116 et prendre la direction du Col de Jou (1125m) et stationner.

Très bon sentier balisé jusqu’à Brèche Durier, mais très gros dénivelé (1700m D+) depuis le col de Jou.

Cette ascension par sa face sud-est du Canigou s’effectue en aller-retour au départ du Refuge de Mariailles.

L’ascension de la brèche et notamment, de la cheminée, dans une ambiance très austère constitue le passage clé de cette ascension avec de l’escalade facile jusqu’au sommet, mais nécessite quand même vigilance, glissade interdite !

Du col de Jou, remonter le sentier balisé en direction du refuge de Mariailles

Arrivé au Refuge de Mariailles, emprunter le sentier au sud de celui-ci G.R 10/36.

Passer le pont en bois au-dessus du torrent de la Llipodère et poursuivre sur un bon sentier dans les bois jusqu’à la barrière du Col Vert (1861m).

Pousser la barrière et poursuivre sur le G.R "Tour du Canigou" jusqu’à une intersection de sentiers (panneaux indicateurs) située sous le Roc de Cady.

Laisser le G.R à gauche en direction du Col de Ségalés et prendre à droite en direction du Pic du Canigou.

Pénétrer ensuite dans une vaste combe herbeuse et passer le petit Refuge Arago.

Le sentier devient plus pentu et monte vers le nord-est en zigzag en direction de la ligne de crête du Puig Sec et du Canigou.

Rejoindre une intersection de sentiers en Y (panneaux) et prendre celui de gauche en direction du Chalet des Cortalets par le Pic du Canigou.

Celui-ci rejoint la base de la Brèche Durier.

Suivre les marquage à la peinture jaune dans la brèche et pénétrer dans la cheminée afin de grimper sur de gros escaliers rocheux sur une centaine de mètres de dénivelé.

Rejoindre le sommet orné d’une belle croix sommitale et d’une table d’orientation, et jouir (par temps clair) de la vue sublime sur la Catalogne Française ainsi que la Côte Méditerranéenne.

Descente par le même itinéraire.

L’ascension

Cette ascension a été effectuée le 12 septembre 2012, et ce jour-là, un brouillard dense nous a accueilli au sommet.

Le sublime panorama promis s’est donc envolé et les photos, avec !

Mais l’ascension oppressante et dans le brouillard de la fameuse Brèche Durier restera pour moi un grand moment d’une incroyable austérité.