Prégentil (1938m) par le Bourg-d’Oisans

Près de la gare routière (arrêt de bus) du Bourg-d’Oisans, emprunter l’avenue Jean-Baptiste Gauthier puis la rue Saint-Antoine. Se garer au parking du gymnase communal situé au-dessus de cette rue (740m).
Pour toute information sur les horaires de bus : www.transisere.fr

• Si les sentiers empruntés sont bien tracés, ils dominent par endroit des pentes très abruptes.
• Orties bien présentes autour du sommet, nécessitant donc de porter un pantalon.

Du gymnase, traverser le torrent de Saint-Antoine pour découvrir en face le départ d’un chemin. Montant en écharpe en forêt, il conduit à la ruine et à la clairière du Puy. Notre sentier monte ensuite tranquillement en lacets sur le flanc nord de la montagne de Prégentil, rencontrant une piste herbeuse forestière. Au-dessus de celle-ci, notre tracé côtoie les impressionnantes barres rocheuses dominant le bassin du Bourg-d’Oisans.

On finit par déboucher sur l’alpage de la Tête des Fromentières. Gagner alors au sud-est le col de Saint-Jean. Et de là, grimper à droite par des traces de bêtes jusqu’au sommet de Prégentil.

Panorama somptueux à 360° sur les massifs des Écrins, du Taillefer, de Belledonne et des Grandes Rousses.

De retour au col de Saint-Jean, descendre au sud une piste taillée dans le flanc est de notre cime. Arrivé sur une petite route goudronnée, emprunter en contrebas un chemin nous amenant au col du Solude.

Rien n’empêche alors de visiter le village de Villard-Reymond, le plus élevé d’Oisans, situé à proximité.

Débute alors la longue descente sur la vallée de la Romanche par le « chemin du Facteur ». Un parcours sur piste relativement court est succédé par un très beau chemin déployant ses nombreux lacets. À noter que ce dernier passe près d’une cabane forestière pouvant servir d’abri.

On remarquera l’incroyable travail des cantonniers ayant réalisé ce chemin avec dextérité sur ce terrain instable et à forte déclivité.

Il se termine devant un talus artificiel protégeant le Bourg-d’Oisans d’éventuelles crues des torrents impétueux des alentours. On le surmonte par des marches et une main courante pour enfin retrouver le gymnase en suivant une sente le long d’un mur de soutènement.