Refuge de l’Alpe du Pin

Difficulté :
Facile
Dénivelé :
760m
Durée :
3h30

Une randonnée facile en Oisans dans une belle ambiance montagnarde. – Auteur :

Accès

De Grenoble prendre la direction du Bourg-d’Oisans, puis la route de La Bérarde.
Juste avant St Christophe-en-Oisans, dans un virage prendre à droite la direction Les Granges.
Descendre jusqu’au hameau et se garer au bout de la route, sur le parking.

Précisions sur la difficulté

Montée un peu raide mais sans difficulté, le sentier est bien tracé et balisé.
On peut effectuer l’aller-retour jusqu’au refuge, c’est déjà une jolie balade, ou faire la boucle décrite.
Grande prudence requise avec des enfants à la cascade de la Mariande, la passerelle, bien que large et stable, n’est pas du tout sécurisée pour des enfants. Cependant le sentier ne passe pas sur la passerelle pour ce retour.
Le retour comporte une jolie petite remontée (environ 100m) jusqu’au parking......

Les infos essentielles

  • Carte IGN : TOP 25 - 3336 ET Les Deux Alpes Olan Muzelle
  • Altitude minimum : 1278 m
  • Altitude maximum : 1805 m
  • Distance : environ 6,5 km
  • Horaires : comptez entre 5 et 6 h pour la boucle
    1h30 à 2h pour l’aller simple au refuge
  • Balisage : Panneaux jaunes
  • Site du refuge
Sensibilisation

Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !

Voir la carte en plus grand

Chargement de la carte en cours

Itinéraire

Suivre depuis le parking la direction L’Alpe du Pin (panneaux à chaque intersection).

Un petit sentier descend jusqu’au pont traversant le Vénéon, le Pont des Granges, puis entame à gauche une longue remontée jusqu’au refuge perché sur un petit plateau.

La montée, le long de 2 magnifiques cascades, est dans un premier temps assez boisée, avec de nombreux passages à découvert permettant de beaux points de vue sur les montagnes alentour.

On débouche sur un replat dans un petit alpage, puis la montée reprend.
On passe non loin d’une belle bergerie, puis en suivant le sentier qui part un peu à gauche, on arrive au refuge.

Très bel emplacement, avec des tables pour pique-niquer et une fontaine.
On peut explorer à partir de là le fond du vallon par un sentier qui file derrière la vieille bergerie.

Monter sur la butte au-dessus du refuge et suivre le sentier en direction du vallon de la Mariande (panneau).

Le sentier très agréable chemine en balcon à flanc de montagne, offrant une vue superbe sur quelques sommets des Écrins.

Au Sert de la Cochette (panneau), suivre la direction Le Clot.

À Côte Ursière (panneau), aller vers la cascade de la Mariande.

On arrive devant une passerelle depuis laquelle on peut admirer la cascade.

(attention aux enfants, rambarde présente d’un seul côté et peu sécurisée, risque de chute dans le torrent !)
Le sentier de retour ne passe pas sur la passerelle.

Prendre alors la direction Pont des Granges.

Le reste du chemin se déroule dans un beau sous-bois moussu, longeant le Vénéon en balcon pour arriver au pont emprunté au départ.

Il ne reste (!) qu’à remonter le sentier jusqu’au parking........

. Randonnée réalisée le 2 juin 2018

. Dernière modification : 9 juin 2022 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

Réagissez !

Afficher les commentaires précédents (10).
  • #25 : "SERT" de la Cochette ? kekcéça ? ça vient de sortir ?
    Serre de la Cochette me semble plus adapté.

    Le 6 juin 2018 à 22h35
  • Ben oui hereme.......mais c’est ce qui est écrit sur le poteau ! Peut-être aurais-tu une petite étymologie à nous livrer....?

    Le 6 juin 2018 à 23h01
  • Bonsoir Nadine. Le Clot : apparemment le Clot d’Outre, car dans le sens de la montée (vers le lac de la Mariande) on arrive à un "Premier Clot" (cote 1850).
    Les étymologies données par divers auteurs sont souvent peu probantes et infondées. La plus plausible est le sens général mamelon peu élevé, croupe de collines [Germi], colline souvent de forme allongée [Faure], d’un terme pré-indo-européen ou au moins prélatin SERRE / SERRA = montagne allongée [Germi], crête en dos d’âne.
    Dans la région et plus au SE, le serre correspond le plus souvent à un replat, ou tout au moins une pente nettement plus faible, un épaulement sur une ligne de crêtes de forme arrondie, généralement ensoleillés et propices à des cultures de montagne, voire à du pâturage ou à l’habitat permanent ou saisonnier.
    Ce qui semble être le cas sur la carte juste avant la bifurcation, vers la cote 1850.
    Dans certains cas au lieu de chercher des antécédents à un toponyme, il vaut mieux s’attacher aux caractéristiques des lieux ainsi nommés.

    Le 6 juin 2018 à 23h49
  • Merci Hereme pour cette recherche.
    D’ailleurs si je peux me permettre, aurais-tu un sens à donner au mot "Outre" employé en montagne, comme le Clot d’Outre, ou l’Outre de Quoa vers Besse ? J’ai cherché sur internet, mais hormis le sens de récipient ou d’adverbe (au-delà), je n’ai rien trouvé qui se rapporte à un nom de lieu.
    Merci encore pour ton savoir aimablement partagé.

    Le 7 juin 2018 à 00h26
  • Rebonsoir Nadine. Je mets en ligne le commentaire que je t’ai envoyé par courriel, si ça peut intéresser quelqu’un(e) d’autre.

    Pour l’Outre de Quoa, je pense avoir trouvé l’explication mais il faut que j’approfondisse car il faut remonter au XIVème siécle. Comme je te l’ai écrit Quoa est une déformation manifeste (diable, 7 siècles d’écart ça commence à compter).


    "
    Bonjour Nadine. Désolé, j’ai laissé passer ton message.

    OUTRE. On a bien le sens de "au-delà de" (latin ultra) : cours d’eau, montagne, village, forêt, ...
    Nos voisins d’outre-Quievrain : les Belges (Quiévrain village belge situé sur la frontière).

    Ex. : Outrechaise (canton d’Ugine).

    La Chaise, rivière de la vallée de Serraval (Aqua Chesie 1375, le Chaize ou Chèse 1733, la Chèze 1807).
    Ultra aquam Chesie a parte villagii ... un village au-delà de la Chèse ...
    Autrefois village faisant partie d’Ugine (Utrochesia parrocchie Ugine 1444 ; Locus Ultrochesie 1497, Oultrechèse 1630) ; son extension a traversé la rivière, elle est donc devenue outre-Chaise.

    Saint-Martin d’Arc : anciennement Outre Arc, ultra Arcum, par rapport à Modane.

    Outrechénais (commune de Queige), Outrechesney 1691, ultra casnetum, au-delà de la chênée (forêt de chênes : l’appelation orthographique devrait être Outrechênaie, Outrechesnaie. Mais comme la tendance actuelle d’inculture est d’oublier le sens des termes au profit de simple alignement de syllabes. C’est bientôt le retour aux balbutiements du langage articulé).

    Outredière : au-delà de la Dière (Sallanches).

    Outre l’Eau (Albiez-Montrond).

    Outre Nant (la Léchère.

    Il existe aussi un autre phénomène : le locuteur oublie le complément, comme l’on dit simplement "passer outre", sans préciser outre quoi. Ce qui donne par exemple l’expression "aller là outre", le complément étant censé être évident. Quand ma mère étendait son linge sur l’étendoir situé derrière le hangar, elle disait toujours "là-bas derrière", sans préciser un nom de lieu : "le hangar".

    C’est parfois devenu un nom de lieu : Lioutre (Argentière), Loutraz (ex Amodanette, qui était beaucoup plus joli - cf Saint-Martin-Outre-Arc), Là Outre et Léoutre (canton de Vaud, CH), ...

    Pour le Clot d’Outre, il y a effectivement en rive droite du Vénéon un lieu-dit Le Clot, à l’OSO de Champébran. Pour les locaux, il y avait donc Le Clot en rive droite, et le Clot d’outre (Vénéon) en rive gauche.

    Quant à l’Outre de Quoa (une nouvelle espèce de mammifère ?), je n’arrive pas à rapprocher Quoa de quoa que ce soit, bien qu’une telle graphie ressemblât fort à une déformation d’un terme plus connu. "

    Le 16 juin 2018 à 23h09
  • Merci Hereme pour cette recherche complète ! Te lire est toujours très instructif.....

    Le 17 juin 2018 à 00h36
  • Bonjour Nadine. Concernant l’Outre de Quoa, je ne t’ai pas oubliée. Il s’agit d’un souvenir d’un partage de forêt entre Clavans et Besse, et des déformations affectant le vocabulaire après 7 siècles.
    "Outre" a bien le sens que j’ai précisé précédemment. Est aussi concerné le partage des pâturages entre Besse et Mizoën.
    Pour l’instant j’ai quelques problèmes de traduction d’un charte de 1305, car écrite en latin de cuisine d’une part, et s’appuyant sur des toponymes et oronymes disparus.

    Le 10 juillet 2018 à 14h24
  • Merci Hereme, pour tout le mal que tu donnes pour nous renseigner, c’est très appréciable....et apprécié !

    Le 10 juillet 2018 à 19h25
  • SPECIAL NADINE.
    Bonsoir Nadine. Je m’aperçois deux ans après que je ne t’ai pas explicité "Loutre de Quoa". Concernant le mot "outre", voir les commentaires précédents.

    1. Commençons par exposer ce qu’est un coin. Il existe moultes acceptions, celles qui nous intéressent (par extension) sont les suivantes :

    Endroit qui n’est pas exposé à la vue.
    Endroit retiré et peu fréquenté.
    Partie.
    Morceau, portion de quelque chose.

    Langage courant :
    les quatre coins du monde
    Untel habite un coin perdu
    un coin de ciel bleu
    ...

    2. Particularité de Besse et Clavans.
    Il existe de nombreux "coin(g)" localement :
    Coin Chicot
    Coin des Juges
    Coin des Terrasses
    Coin du Milieu
    Coin Golefre
    Coin Pierre
    QUA la Cime
    Les Cognets
    Pied de Coin Chicot
    Coin Gerbeau à l’est de Clavans-le-haut
    Coin Joubert que j’avais retrouvé et perdu depuis
    Maison Coing au SE de Besse.
    ...

    3. Historique.
    Ci-après un extrait des archives de la mairie de Besse concernant d’abord une transaction de 1273, puis une délimitation datée du 12 des calendes d’août 1303, et transcrite sur un rouleau de parchemin en l’an 1412.
    Le latin utilisé n’est pas irréprochable.

    « Et primo determinaverunt et ordinaverunt quod inter territorium dictarum
    parrochiarum sit quedam meta in quodam buffayllo sive dente rochassii ...
    Je te fais grâce de la suite du texte, en ne conservant que les appellations de lieux :

    "... usque ad summitatem nemoris "cogni de Costa Bella" ... per directum usque ad summitatem nemoris "cogni de Joclardis", et a summitate "Cogni de Joclardis" usque ad summitatem "cogni Rotundi" usque ad quandam arborera ... "populus" que est in montata de Bessiis ..."

    Soit à peu près, pour la délimitation de 1303 :
    il y est fait mention d’un arbrisseau, assez important pour servir de limite, puis du bois du Coing de Coste-Belle et du bois du Coing des Jouclards. Tous ces bois peuvent jalonner en commun la limite entre Besse et Clavans. Après eux vient la mention plusieurs fois répétée d’un peuplier isolé, qui semble important dans la délimitation. On ignore aujourd’hui où se trouvait le Coing des Jouclards, mais le Coing de Coste-Belle existerait encore en aval de Besse, dans la direction de Clavans. S’y trouvent encore de petits bois.

    Un arbre c’est bien, mais qu’en est-il 700 ans après ? Il est vraisemblable qu’il ait été dénommé comme situé dans un certain "coigni / coin(g)".

    On y délimite donc la forêt de Besse Sur IGN est délimitée la "forêt de Besse-en-Oisans" à l’est de la maison Coing. Immédiatement vers l’est se trouve la mention "Loutre de Quoa", donc apparemment une déformation de "outre le coin(g)", dont la phonétique, surtout si l’on suit la prononciation du "coigni" du Moyen-Age, sous influence latine, est étrangement semblable (koa vs koi).

    La maison Coing serait-elle le vestige de ce "coin", correspondant plus ou moins à la surface bordée par un liséré vert sur IGN, ou un autre "coin" perdu à la limite Est de cette surface ?

    Sur la carte cela se tient, en allant vers l’Est : maison Coing, forêt (domaniale) du coin(g), au-delà de ce coin(g) = outre le coin(g).

    Il est vraisemblable que l’un ou l’autre scribe de la mairie, du cadastre, de l’IGN, ... ait un jour créé une nouvelle variété dans la sous-famille de mammifères carnivores de la famille des mustélidés.

    Je t’envoie les cartes en MP.

    Et ne pas oublier le vieux dicton bessat : « Qui n’a vu Besse et Emparis n’a rien vu… ».

    PS. Quelques variations du "coin" : Cognis (1232), Cognins (1238), ecclesia Cognini in Sabaudia (1414), capellanus de Cogniaco (XIVe siècle), ...

    Le 8 juin 2020 à 22h38
  • Bonsoir hereme,
    Et bien moi presque un an après je m’aperçois que je n’avais pas répondu à ton message ! Décidément....
    Merci en tout cas pour toutes ces recherches et ces précisions fort intéressantes.
    Bien cordialement
    Nadine

    Le 23 mai 2021 à 22h47
  • Ben oui Nadine, tu m’avais répondu en MP le 8 juin 2020 23:42 !

    Il fallait bien un jour passer outre le Coing.

    Le 25 mai 2021 à 13h42
  • Ah oui, en MP, je ne m’en souvenais plus....
    Là j’ai passé plus qu’outre le Coing ! haha !

    Le 25 mai 2021 à 21h09
Chargement en cours Chargement en cours...
Veuillez patienter ...
Nouveau commentaire

Vous avez fait cette rando récemment ? Prenez votre plus belle plume pour écrire un petit mot sympathique à l'auteur ! Par exemple, avez-vous apprécié cette rando ? Avez-vous relevé des changements par rapport à l'itinéraire décrit ? Un témoignage récent est toujours intéressant pour nos lecteurs. 😊


Nous vous conseillons de vous connecter !

Nous posons cette question pour lutter contre le spam.

Pour créer des paragraphes, laissez simplement des lignes vides.

En postant votre message, vous acceptez la charte d'utilisation des commentaires.

Dernières sorties

Retrouvez les récits et photos de randonneurs ayant déjà parcouru cet itinéraire.

  • Sortie du 25 mai 2021 par vermatoiz

Ces randos pourraient vous intéresser :

Lac des Rouies (2722m) par le Vallon de la Lavey

Tête des Fétoules (3459m) par le Vallon de la Lavey - Arête (...)

Vallon de Lanchâtra