Ruines du Château de Lomont (620m), Col des Justices (563m), le Chapeau de Gendarme au Montcel (477m)

Difficulté :
Facile
Dénivelé :
550m
Durée :
demi-journée

Une petite boucle forestière sur le premier contrefort du Jura qui offre de belles échappées sur la plaine de la Bresse. A découvrir un site réputé pour l'observation des orchidées. – Auteur :

Accès

Départ depuis le village de Treffort à une dizaine de km au Nord-Est de Bourg-en-Bresse. Accès par la D3. Parking des randonneurs. Autre parking possible au niveau du Château.

Possibilité de prendre le circuit à la Croix des Angulures, 2,9 km après Treffort sur la D3 (dans Treffort, direction Oyonnax, Corveissiat, Montmerle) : petit parking le long de la route.

Possibilité également de partir de Cuisiat.

Précisions sur la difficulté

Aucune difficulté. Bons chemins, bien balisés.

Cependant, la buxaie est malheureusement ravagée par la pyrale du buis. Entre le Col des Justices et la chapelle de Montfort, se sont des milliers de chenilles qui pendent des arbres, rendant la progression pour le moins pénible (en tout cas au printemps), ce qui enlève beaucoup d’intérêt à la rando.
Le printemps est pourtant le moment le plus propice pour profiter des très nombreuses orchidées qui fleurissent dans le secteur. C’est dommage !

Les infos essentielles

  • Carte IGN : 3228OT (Oyonnax/Gorges de l’Ain)
  • Altitude minimum : 315 m (Peu après Treffort)
  • Altitude maximum : 680 m (Croupe peu après les ruines de la Maison Forte de Lomont)
  • Distance : environ 16 km
  • Horaire : comptez environ 5 heures
  • Balisage : marques jaunes (PR) et marquage rouge et blanc du GR59.
Sensibilisation

Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !

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Itinéraire

Du château de Treffort (place du Tilleul), passer devant l’église et descendre la rue principale entre les jolies maisons du hameau. Au niveau de la Fontaine du Carouge, tourner à gauche dans la rue du même nom. A la hauteur du calvaire, ne pas suivre la route goudronnée à droite, mais continuer sur la piste dans la même direction.

Au panneau de départ des randonnées, prendre à droite la bonne piste en direction de la Croix des Angoulures en traversant le ruisseau (alt. 315m). Elle passe aux Barres et rejoint le GR59 peu avant la croix. La piste rejoint la route D3, qui vient de Treffort. Ne pas aller jusqu’à la route, mais continuer sur le GR59, qui part à l’horizontal sur la gauche en direction du Col des Justices. [Note 1]

Suivre le GR59 (bonne piste forestière) en négligeant des sentiers sur la gauche. Au moment où la piste amorce un virage à gauche, prendre une petite sente dans la forêt qui conduit au Col des Justices (alt. 563 m). Il est possible de suivre le GR en continuant la piste, puis juste au dessus du grand virage, de tourner à droite.

Au col, laisser un sentier qui descend sur Rosy, un autre qui ramène sur la Croix des Angulures par la crête des Roches (autre possibilité pour venir au Col des Justices), mais repérer le marquage rouge et blanc du GR59 qui part à gauche puis, peu après, tourne à droite pour grimper en douceur sur la crête du Bois de la Côte (panneaux, direction Maison Forte de Lomont).

Suivre le GR sur l’intégralité de cette croupe, entièrement sous-bois. Il passe aux ruines de Lomont perdues dans la forêt. Le point de vue indiqué sur la carte est un peu gâché par la végétation.

Au terminus de la croupe, le GR redescend pour rejoindre une piste forestière (panneau Signal de Nivigne sur la droite). Après le croisement, continuer un peu sur le GR59. Après un grand virage sur la gauche, quand le GR oblique de nouveau à droite en direction du Mont Myon, le laisser, pour continuer tout droit la petite descente sur la Chapelle de Montfort.

De la Chapelle, descendre en suivant la bonne piste dans le Fond de Croix Claret. Elle devient petite route goudronnée à l’arrivée sur Cuisiat. Traverser Cuisiat, gagner la D52, passer devant le musée du Revermont, puis à une fourche prendre à gauche en direction du vieux village.

Laisser le sentier botanique et prendre le sentier qui mène à Treffort "par la crête" du Moncel. Le sentier de crête n’est pas indiqué sur la carte, mais existe bel et bien même si il est parfois difficile à suivre, surtout au début. Il passe au Chapeau de Gendarme (alt. 477 m), puis redescend et rejoint le sentier botanique au niveau d’un banc, installé au bout de la crête.

Prendre alors à droite le bon sentier qui ramène au château de Treffort, en prenant le temps de fureter dans les magnifiques prairies qui abondent en orchidées.[Note 2]

[Note 1]. A la Croix des Angoulures, petit parking sur le bord de la route. Place pour quelques véhicules.

[Note 2]. Le tour du Moncel est décrit dans le livre "A la découverte des Orchidées de Rhône-Alpes", mais on restait sur sa faim côté randonnée. L’idée de ce tour (pas parfait, un détour par le Mont Myon et la crête de Sur Roche serait mieux) est donc venu de là pour allonger un peu le temps de marche.

. Randonnée réalisée le 11 mai 2018

. Dernière modification : 18 août 2022 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

Réagissez !

  • Bonjour Yann. Jolie flore, comme sur l’autre topo d’ailleurs. Pour ce qui est du Sceau de Salomon, à voir la photo, je pencherais plutôt pour l’espèce P. odoratum. Voir plusieurs illustrations ici : http://www.tela-botanica.org/bdtfx-nn-51306-illustrations. @+

    Le 2 juin 2018 à 21h44
  • Je confirme le P. odoratum (notamment fleurs + tige apparemment anguleuse et non cylindrique).

    Quant au "château" (maison forte) de Lomont et celui de Montfort, ils sont situés sur l’ancienne frontière Savoie-France, supprimée en 1601 au traité de Lyon.

    • Le GR59 suit partiellement une ancienne "voie du sel" (de contrebande bien sûr).
    • Col des Justices : a priori rien à voir avec des quelconques fourches, fussent-elles pas tibulaires mais presque (dixit Coluche).
      Extrait du "PROGRES" du 30 juillet 2015 :

    Treffort-Cuisiat : il n’y a jamais eu de pendaison au col des Justices

    Nous poursuivons notre promenade d’été en compagnie de Patrick Lairot, féru d’Histoire et d’archéologie, grand connaisseur des sites de notre commune.

    La promenade d’été se poursuit à la découverte des plus beaux sites de la commune. Direction le col des Justices. Il se trouve à la croisée de quatre sentiers qui emmènent vers Rosy, les ruines de Lomont et le col des Noisetiers au Nord, le col des Angoulures et la crête de la Cabatane au Sud.

    En arrivant, on baisse le ton …

    Que de fantasmes véhicule le nom de ce lieu ! Le randonneur qui parvient sur cette petite plateforme herbeuse, propice à faire une pause, baisse le ton.

    C’est en effet ici qu’auraient été installés, au Moyen-Âge, les sinistres gibets auxquels étaient pendus les vauriens de la région. Rien de tout ça, selon Patrick Lairot, féru d’histoire et d’archéologie.

    « S’il y a eu en ce lieu un gibet ou une fourche patibulaire, elle a plutôt servi de panneau avertisseur. Une manière de dire aux voyageurs qui franchissaient le col qu’ils arrivaient dans un lieu où on ne badinait pas avec la justice. Mais quant à monter les condamnés jusqu’ici pour les pendre, c’est une supposition fort peu plausible. »

    Un autre argument des historiens contre cette hypothèse est que le châtelain de Treffort n’avait pas le pouvoir de haute justice. Il pouvait condamner à une amende ou à un emprisonnement, mais pas à la peine capitale. Seul le bailli de Bourg disposait de ce droit. Pourquoi, dans ces conditions, emmener les condamnés à 20 km de la prison pour les exécuter, alors que la ville de Bourg possédait tous les moyens nécessaires pour ce sinistre office.

    Une borne en pierre

    Pour Patrick Lairot, le col devait se trouver à la confluence de plusieurs régions qui disposaient de prérogatives de justice différentes, or il fallait que les voyageurs sachent où ils mettaient les pieds.

    « On peut imaginer qu’il y avait ici une borne en pierre qui signalait une limite entre des zones de basse, moyenne et haute justice. Jusqu’en 1678 et le traité de Nimègue qui scelle le rattachement de la Franche-Comté à la France, le col matérialisait d’ailleurs la frontière. D’abord avec la Savoie jusqu’en 1601, puis avec la France après le traité de Lyon.
    Il serait d’ailleurs intéressant d’installer ici un petit monument avec les armoiries de la Savoie d’un côté et de la Franche-Comté de l’autre, accompagné d’un panneau explicatif. Ça ne coûterait pas une fortune et les nombreux randonneurs qui franchissent le col seraient sans doute très heureux d’apprendre l’histoire de ce lieu. »

    Ainsi, si la légende des gibets du col des Justices fait long feu, le tourisme local et les promeneurs y trouveraient malgré tout leur compte.


    Le 3 juin 2018 à 13h10
  • Merci à tous les deux. C’est corrigé !

    Le 3 juin 2018 à 18h27
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