Serre de Beaupuy (1745m) par le Col de Menée – à raquettes

Difficulté :
Moyen
Dénivelé :
370m
Durée :
demi-journée

Balade de toute beauté à raquettes à neige. Ces crêtes d’accès offrent de superbes points de vue sur le Mont Barral et le Sommet du Platary. Le Serre de Beaupuy, quant à lui, nous ouvre une vue à la première loge sur le Vallon de Combeau, par beau temps bien sûr. – Auteur :

Accès

EN VOITURE

  • Départ de la randonnée, du Col de Menée versant Isère.
  • Sur la D.1075 dans le sens Grenoble - Col de la Croix-Haute, prendre à droite, au niveau de Clelles la Gare, la D.7 en direction du Col de Menée et Châtillon-en-Diois. Se garer sur la gauche, avant le tunnel du Col de Menée en versant Isère.

Précisions sur la difficulté

  • Aucune, la prudence requise avec des raquettes, sur des crêtes enneigées.
  • Restez vigilant en cas de brouillard.

Les infos essentielles

  • Carte : IGN TOP 25 3237 OT Glandasse - Col de la Croix-Haute
  • Altitude de départ : 1457m
  • Altitude atteinte : 1745m
  • Distance : environ 7,5 km en aller-retour
  • Position GPS de Serre Beaupuy
    • Longitude : 5.574° - Latitude : 44.761°
  • Balisage :
    • Jaune jusqu’au point IGN 1651m sur la Crête de la Grande Leirie visible hors neige bien évidemment.
    • Tracé GPS à main levée sur IGN.
Sensibilisation

Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !

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Itinéraire

  • Randonnée effectuée le 21/12/2013.
  • Participant : seul.

LE COL DE LA LAUZETTE

Revenir de 50 mètres sur la route, pour prendre un chemin balisé montant sur la gauche. Il remonte vers le sud, jusqu’au col naturel de Menée et sa croix métallique.

  • On se trouve ainsi au-dessus du tunnel, à cheval sur les départements de l’Isère et de la Drôme.

Suivre à droite vers le nord-ouest, la Crête de la Grande Leirie, pour atteindre ainsi La Sistreire cotée 1635m. Poursuivre alors toujours nord-ouest, pour atteindre à son tour, la butte cotée 1651m.

LE SERRE DE BEAUPUY

  • On domine alors à l’ouest, le Col de la Lauzette et l’extrême est du Serre de Beaupuy.

Descendre alors au Col de la Lauzette. Continuer en se dirigeant vers le Serre de Beaupuy. Commencer l’ascension entre les pins, puis se faufilant sud-ouest, rejoindre la crête.

Suivre la crête ouest sud-ouest, pour accéder au vaste col coté 1715m. Le sommet coté 1745m du Serre de Beaupuy, se rejoint très facilement à vue.

DESCENTE

Elle s’effectue par le même itinéraire.

. Dernière modification : 22 juillet 2022 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

Réagissez !

  • Ambiance superbe. Merci Patrice !

    Le 26 décembre 2013 à 16h23
  • Belle ambiance effectivement Denis, manqué un brin de soleil quand même.

    Le 26 décembre 2013 à 20h54
  • Salut le raquettiste.

    Quelques considérations : skis ou raquettes ?

    " Deux ans de commandement de l’Ecole de Ski de Briançon ... m’ont permis d’acquérir, sur la question du ski, une expérience dont je suis heureux de faire bénéficier les lecteurs de la Montagne, d’après le désir qui m’en a été exprimé par la Rédaction de cette Revue.

    ... Je me bornerai à comparer le ski et la raquette...

    Et d’abord que faut-il penser de ces deux modes de locomotion sur la neige, ski et raquette ? Une polémique s’est engagée, dans la presse, il y a deux ans, au sujet de la valeur du ski, comparée à celle de la raquette. Des écrivains militaires, dont l’un s’intitulait « un Commandant de poste d’hiver », ont prétendu que le ski n’était qu’un instrument de sport et que la raquette devait lui être préferée au point de vue militaire. Je ne reproduirai pas les plaidoyers faits en faveur du ski ; car le procès est gagné aujourd’hui et la question posee comme elle devait l’être. L’adoption du ski ne signifie pas suppression de la raquette : le ski complète la raquette ; il lui est supérieur dans la plupart des cas, et doit être employé presque exclusivement. Mais la raquette est un en cas précieux, qu’on doit emporter et qu’on utilisera, si le ski vient à manquer pour une raison quelconque.

    II me suflira, pour démontrer l’utilité du ski et sa supériorité sur la raquette, de rappeler les marches brillantes, exécutées par le peloton des skieurs du 159°, sous la direction du Capitaine Clerc, qui procéda aux premières expériences de ski avec le concours d’une mission norveégienne, puis celles encore plus concluantes de l’Ecole de Ski, dont la totalité de l’effectif ... accomplit de nombreuses courses de 40 a 60 km, et dont un groupe choisi de 25 skieurs parcourut, en 16 h., sous mon commandement, un trajet de 70 à 80 km, corsé par le passage des cols d’Arsine (2 450 m.) et du Lautaret (2 075 m.). Il n’est presque pas de grand col, même des plus sévères, que nos skieurs militaires n’aient franchi dans le Briançonnais, le Queyras et une partie de la Savoie. Que l’on compare ces marches avec les marches d’hiver à raquettes des détachements des bataillons alpins ou des régiments régionaux, et la superiorite du ski éclatera évidente. On verra 1’un de ces détachements se rendre paisiblement, malgre la vaillance de ses hommes, en une journée, de Névaohe à Briançon, tandis que l’Ecole de Briançon fait un trajet double, 46 km de ski aller et retour, entre ces deux localités, de 7 h. matin à 6 h. soir, et jouit d’un repos de 3 h. ; une autre fois, l’Ecole de Ski monte en 2 h. du Mont Genèvre au Gondran et en redescend en 30 min., alors qu’il faut à un détachement de raquettistes d’un bataillon près de 3 h. pour la montee et plus de 2 h. pour la descente ; 80 skieurs environ de l’Ecole de Ski, partis le 24 Janvier 1905, à 3 h. du matin, vont de Briançon au Lautaret et rentrent à Briançon, le soir, à 4 h. 30 (au total 56 km), sans un trainard ; par contre, un groupe de raquettistes d’un bataillon parti du Monêtier parvient avec beaucoup de fatigue au Lautaret (14 km) ; il est vrai que le groupe fut surpris par la tourmente. Mais je répondrai que 30 skieurs du 159°, sous mes ordres, allèrent de Briançon à Nevache par le Col de Buffère (2 400 m.) et revinrent à Briançon (60 k.) par la vallée de la Clarée en une même journée, malgré le brouillard, puis la tourmente, qui les cingla entre le Col de Buffère et la vallée de la Clarée.

    Les citations pourraient être multipliées. Je n’en ferai plus qu’une, celle-ci en faveur du maintien de la raquette, que je juge toujours indispensable au skieur. C’était pendant la grande marche de Briançon vers Villar d’Arène, par le Col d’Arsine, avec retour sur Briançon par le Col du Lautaret. Après le passage du col d’Arsine, l’un des élèves skieurs dut chausser ses raquettes, à la suite de la perte d’un ski, qui avait glissé dans un torrent. II put, grâce à ses raquettes, parvenir, non sans retard, jusqu’au Col du Lautaret ... Avec ses raquettes il réussit à atteindre un bon gîte, mais il regretta amèrement la perte du ski, qui fut cause pour lui d’une fatigue plus grande et l’empêcha de faire toute la course prévue. Ainsi ski et raquette doivent faire partie de l’outillage du skieur ; le ski est le cheval de course, et la raquette, le cheval de trait.

    ... J’en ai fait la pénible experience à mes débuts. Je n’oublierai jamais une certaine marche de 36 km. — Briançon, Cervières, les Fraches, Col du Gondran (2 300 m.), Mont Genèvre et Briançon — où ..., pendant l’escalade des pentes m&ridionales du Gondran, j’ai chaussé alternativement les skis et les raquettes, et failli me geler les pieds, je ne pus achever la montée sans fatigue qu’avec des freins de fortune, c’est-à-dire des bandes molleti&res enroulées autour des skis. "

    Capitaine G. Bernard.
    Revue "La Montagne", 1905.

    Le 19 janvier 2014 à 22h13
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