Tête de Malacoste (3216m), en conditions hivernales

Difficulté :
Alpinisme F
Dénivelé :
1300m
Durée :
1 jour

La tête de Malacoste offre plusieurs itinéraires d'accès en hiver. Trois vallons côté français sont praticables avec de belles descentes pour le ski. – Auteurs : et

Accès

Remonter la vallée de l’Ubaye jusqu’à Maljasset. Parking à Maurin. Par temps froid au cœur de l’hiver, il y a parfois besoin des chaines pour une portion de route après la Grande Serenne vers 1600m.

Les infos essentielles

  • Carte : IGN TOP25 3637OT
  • Départ : 1910m
  • Sommet : 3216m
Sensibilisation

Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !

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Itinéraire

Itinéraire décrit

Refuge Boerio, pas de Mongioia, plate de Chamoussière, Pas de Malacoste, tête de Malacoste, descente à Maljasset par le couloir de Gandin.

Difficulté

  • Course hivernale à n’entreprendre que par bonnes conditions nivologiques.
  • Descente soutenue, en neige dure, du pas de Mongioia (30° environ),
  • Petits couloirs d’accès à la plate de Chamoussière 40° en neige de face nord (contournement de l’épaule rocheuse possible si l’on veut éviter les couloirs, mais dénivelé plus important).
  • Pente d’accès au pas de Malacoste à 25/30° avec passages plus raides.
  • Cotation alpinisme F.

Matériel

  • Crampons/piolet.
  • Kit de sécurité complet et couchage pour une nuit à 3100m.
  • Le refuge est confortable.
  • Pas de réseau.

De Maljasset

Prendre l’itinéraire d’hiver qui contourne le ravin de la Salcette et rejoint le sentier qui monte à la cabane de Rubren.
Puis vers 2600m s’engager dans la face nord du pas de Malacoste sur le plate Chamoussière.
Rejoindre le pas de Malacoste, puis rejoindre le sommet par l’arête nord.

Du refuge Boerio

Rejoindre le pas de Mongioia et descendre vers le sud-ouest pour rejoindre un des couloirs d’accès à la plate de Chamoussière.
Faire son choix en fonction de l’état de la neige.
Il est toujours possible de descendre jusqu’à contourner l’éperon rocheux afin d’éviter une escalade en conditions aléatoires.
On rejoint ensuite le col et le sommet par des pentes soutenues.

Notre course du 30 mars 2017

Après une nuit assez bonne à Boerio, nous nous échauffons les cuisses dans la descente et nous restons bien à gauche dans une belle traversée en neige profonde pour rejoindre un petit plat.

Deux couloirs s’offrent à nous, celui de droite me tente bien, mais la neige reste trop légère pour s’engager dans du 45°.
Celui de gauche évolue en oblique et les raquettes sont vite inutilisables.
Les 20 premiers mètres sont peu encourageants. Ça brasse et on descend autant que l’on monte. Jean qui est parti en premier s’enfonce à la taille. J’en profite pour passer devant et me rapprocher d’une arête rocheuse où on enfonce moins. Un peu plus haut je trouve de la neige plus compacte pour le piolet qui permet de tracter un peu. Mais au niveau des pieds cela reste très meuble.
Tant bien que mal on s’extirpe du couloir et la pente qui suit est moins mauvaise même si on doit batailler et se relayer pour faire la trace tout au long de la pente.

Magnifique ambiance dans la face nord qui conduit à la crête avec une vue magnifique sur le nord-est.

J’oblique à droite pour une belle traversée où je me fais le plus léger possible car je redoute une plaque juste sous la crête, puis un magnifique raidillon de neige nous amène au col.

L’arête qui suit n’est pas difficile mais dans une belle ambiance.
Le sommet est peu marqué.

La descente est un bon morceau dans des pentes magnifiques, certainement superbes à ski.
Nous sommes passé à gauche (sud) du couloir de Gandin qui ne m’a pas paru très raide. Nos pentes étaient du bon 30° en neige souple et onctueuse.

Petite halte à la cabane de Chabrière (fermée, on est plus en Italie).
Il reste encore le ravin de Chabrière qui réserve quelques passages scabreux et parfois un peu expos.
Puis le plan de Parouart et retour à Maljasset après cette course qui m’a rappelé des ambiances de haute altitude.

Photos : Jean Cimolai et Jean Marc Perez
Thank you maestri !

. Dernière modification : 16 novembre 2021 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteurs : ,

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  • Magnifiques photos ! merci !

    Le 4 avril 2017 à 18h14
  • merci,salut Ciryl !

    Le 4 avril 2017 à 18h36
  • Cyril ! m’enfin !!!!!!

    Le 4 avril 2017 à 20h00
  • hadrien

    c’est beau ... même pas peur pentes raides et exposees

    Le 4 avril 2017 à 21h33
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