Trek dans le Parc National de Yosemite, Californie

Difficulté :
Difficile
Dénivelé :
Non renseigné
Durée :
3 jours et plus

Six jours de marche à la découverte des montagnes que John Muir avait surnommées la « Chaine de lumière » : la Sierra Nevada ! – Auteur :

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Yosemite Valley, à 3h de route de San Francisco.

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Itinéraire

5h30, le réveil est difficile après une courte nuit sous la tente. Il ne faut pas que je perde de temps, le « Wilderness Center » de Yosemite Valley ouvre à 7h, et en ce weekend férié de fin Aout, les permis de trek pour le parc sont très demandés. Je suis arrivée en Californie la veille, à San Francisco. J’ai devant moi une dizaine de jours pour partir à la découverte des montagnes que John Muir avait surnommées la « Chaine de lumière » : la Sierra Nevada !

A 6h, je suis à l’entrée du Parc National de Yosemite. Situé à seulement 3h de route de San Francisco, il s’agit du parc national le plus fréquenté des USA avec Yellowstone (4 millions de visiteurs par an !). Mais le parc paye le prix de son succès : pour préserver ce milieu naturel d’une extraordinaire beauté, un système de quotas a été installé dans les années 70 pour les trekkeurs désireux de bivouaquer dans le parc. 60% des places sont réservables à l’avance, les 40% restantes sont servies au premiers arrivés la veille ou le jour même.

Ce matin, j’ai de la chance. A 7h15, j’ai mon « Wilderness Permit », demain je peux partir à l’aventure pour 6 jours de trek dans les étendues sauvages du parc ! Alors aujourd’hui, histoire de me mettre l’eau à la bouche, je décide de randonner jusqu’au sommet du North Dome : dominant la vallée de plus de 1000m, et faisant face à l’immense face Nord du Half Dome, le point de vue depuis le sommet est grandiose !

Half Dome : vedette incontestée du parc !

Le Half Dome, c’est le sommet qui figure sur toutes les cartes postales du parc, c’est aussi la randonnée à ne pas rater, celle dont on peut se vanter par la suite en portant l’un des nombreux t-shirt en vente dans les boutiques de la vallée : il représente le Half Dome, et il y est écrit : « I’ve been there ! ». Certains jours d’été, jusqu’à 1000 personnes tentent le sommet. J’ai l’intension de m’y attaquer des le lendemain, pour démarrer mon trek en beauté !

Mais pour l’heure, je m’apprête à passer ma première nuit dans cette majestueuse vallée, et je profite d’un coucher de soleil magnifique : les parois de granite d’El Capitan et Half Dome semblent s’embraser, rougies par les derniers rayons du soleil, le tout se reflétant dans les eaux calmes et limpides de la Merced River. L’aventure commence bien.

Au petit matin, me voila chargée comme un bœuf avec environ 18kg sur le dos ! Et ce n’est pas le « bear canister » de presque 2kg qui arrange l’affaire ! Il est en effet obligatoire d’avoir avec soi un container « ours-proof » pour ranger la nourriture et tout autre produit odorant susceptibles d’attirer les nombreux ours noirs qui parcourent ces montagnes.

Direction le fameux Half Dome ! Bien que très populaire, ce n’est pas une ballade à prendre à la légère puisque le sommet se trouve 13km plus loin et 1500m plus haut ! Et surtout, personnes sujettes au vertige, s’abstenir ! Les 180 derniers mètres sont équipés de câbles d’acier sur une pente à 45 degrés, il faut alors se hisser par la force des bras en tirant sur les câbles. Nombreux sont ceux qui font demi tour.

Après avoir monté ma tente au campement à Little Yosemite Valley prés de la Merced River, me voila d’attaque pour les derniers 800m de dénivelée menant au sommet. Le passage des câbles est en fait plus impressionnant que difficile, encore quelques effort, et ca y est, j’y suis, j’ai conquis le Half Dome !

Yosemite : un des premiers parcs nationaux américain

Depuis le sommet de Half Dome, comme tant d’autres avant moi, je découvre les étendues sauvages de Yosemite telles que les indiens Ahwahneechee les connaissaient. Ce n’est que le 27 mars 1851, que la vallée de Yosemite sera « découverte » par l’homme blanc. Le Bataillon de Mariposa était à la recherche du chef indien Teneiya quand, émergeant de la forêt sur le plateau au sud de la vallée, les hommes découvrirent un canyon profond de 700m surmonté par des immenses monolithes de granite. Plus tard un des hommes, Lafayette Brunell, écrivit : « J’ai vu ici le pouvoir et la gloire d’un être Suprême : la majesté de son art réside dans ce témoignage des roches ». Ce point de vue exceptionnel sur la vallée et ses célèbres sommets, El Capitan, North Dome et Half Dome, fut nommé « Inspiration Point » par la suite.

Le bruit se répandit vite sur la beauté et grandeur de cette vallée. Dès 1856 un sentier avait été construit, et les touristes pouvaient le parcourir pour 2$, une large somme à l’époque. Des bergers et bucherons vinrent aussi s’installer dans ces montagnes, abattant des forêts entières pour faire face à l’afflux massif de population en Californie suite à la ruée vers l’or.

En 1868, un jeune Ecossais, John Muir, passe l’été dans la Sierra Nevada comme berger et décide d’y rester. Ces explorations de la Haute Sierra le convainquent que la surexploitation des pâtures détruit les prairies alpines. Il fait paraitre des articles dénonçant les dégâts dus à la déforestation et la surexploitation des pâturages et se bat pour obtenir la création d’un parc national. Ce sera chose faite en 1890 : Yosemite National Park est le 3e plus ancien parc national des Etats-Unis.

Yosemite Falls : la reine des cascades !

La vallée de Yosemite est aussi connue pour la beauté et la grandeur de ses cascades. Pour les moins sportifs ou ceux qui ne souhaitent pas s’attaquer à Half Dome, la randonnée qui conduit aux Nevada Falls (les chutes Nevada) est à ne pas manquer. Deux sentiers existent, qui permettent de se rendre soit au pied de la cascade, soit au dessus ! Il s’agit en fait de la Merced River qui paraissait si calme hier dans la vallée ; les apparences sont décidément trompeuses !

Cependant, en cette fin d’été, le débit est bien plus faible qu’à la fonte des neiges, puisque c’est en mai que l’on peut admirer les chutes dans toute leur splendeur. La reine des cascades est alors Yosemite Falls, puisqu’avec une chute de 739m, il s’agit de la plus haute d’Amérique du Nord. Mais je n’aurai pas le plaisir de l’admirer, car fin aout elle est déjà sèche.

Clouds Rest et Tenaya Canyon

C’est avec le soleil et sous un grand ciel bleu que je démarre mon deuxième jour de trek. La Sierra Nevada est en fait la chaine de montagne la plus ensoleillée du monde, John Muir ne s’était pas trompé lorsqu’il l’a baptisée « Sierra of Light » !

Au programme de cette belle journée, l’ascension de Clouds Rest, le sommet voisin de Half Dome. Après la foule de la veille, je ne croiserai qu’une dizaine de personnes aujourd’hui ! Pourtant Clouds Rest, de par sa position centrale et son altitude élevée (3025m), offre un point de vue inégalable sur l’ensemble du parc. Les sommets, en grande majorité constitués de roche granitique claire, reflètent la lumière intense du ciel de Californie, créant une ambiance particulière, une sorte de bain de lumière irréel. Cette impression ne me quittera plus les jours suivant.

Mais le plus impressionnant depuis le sommet de Clouds Rest reste la vue plongeante sur le Tenaya Canyon (en référence au chef indien Teneiya). Le Tenaya canyon est une profonde vallée glaciaire qui relie Tuolumne Meadows à la vallée de Yosemite. Aucun sentier ne le parcourt, et s’aventurer dans le canyon demande des connaissances en escalade car plusieurs rappels sont nécessaires. De nombreux accidents y ont eu lieu, dans la plupart des cas il s’agit de gens inexpérimentés qui se retrouvent coincés, ne pouvant plus ni avancer ni reculer. A tel point que les rangers du parc ont surnommé le canyon « le triangle des Bermudes de Yosemite » !

Tuolumne Meadows : vaste prairie d’altitude

Tuolumne Meadows, vaste prairie d’altitude située à 2630m, est accessible par l’unique route qui traverse le parc d’Ouest en Est. Ce sera le but de ma troisième étape, et le point de ravitaillement espéré en nourriture !

Peu de dénivelée aujourd’hui, j’ai définitivement changé de décor, adieu les vallées profondes, me voila dans les alpages ! Paysages granitiques à perte de vue, larges prairies d’herbes sèches, forêt de conifères à la descente, une belle journée au paradis en somme !

Le clou de la journée étant la vue sur Cathedral Peak ; cette élégante aiguille de granite attire des grimpeurs de toutes nationalités. Le sommet fut atteint pour la première fois par John Muir en 1869. Pour ma part, je me contenterai d’en admirer le reflet dans les eaux du Cathedral Lake à son pied !

A 7h le lendemain, je suis au « Wilderness Center » de Tuolumne Meadows. Vu que j’ai rejoint la route (et la civilisation !), je suis sortie de la « wilderness », et il me faut de nouveau un permis pour y rentrer ! A cinq minutes près, mon trek aurait pu s’arrêter là car un groupe de quinze personnes arrive juste après moi et rafle les dernières places.

Hetch Hetchy : un barrage très controversé

Me voila donc partie pour trois autres jours à la découverte du parc. Les premiers kilomètres je longe la Tuolumne River, cette même rivière qui alimente la ville de San Francisco en eau et en électricité grâce au barrage de O’Shaughnessy. Situé en aval dans la vallée de Hetch Hetchy, le barrage fut terminé en 1923, au grand regret des défenseurs de l’environnement, dont John Muir qui s’était tant battu pour faire de Yosemite un espace protégé.

Le projet de barrage fut déposé en 1903 par la ville de San Francisco, alors approvisionnée en eau par une compagnie privée aux prix élevés. John Muir, qui avait entre temps fondé le « Sierra Club », aujourd’hui la plus grande organisation de défense de l’environnement des Etats-Unis, s’opposa fortement à cette idée : « Inonder la vallée de Hetch Hetchy ! Autant transformer les cathédrales et chapelles en citernes d’eau ! ». Mais le président Roosevelt, qui l’avait supporté pour la création du parc national, ne voulant pas se mettre à dos la population de San Francisco, ne s’y opposa pas officiellement. En 1913, après l’élection du président Wilson, qui supportait le projet de barrage, le congrès approuva sa construction. John Muir, alors profondément déprimé par cet échec, mourut l’année qui suivit.

A ce jour, la controverse subsiste et nombreuses sont les organisations en faveur de la démolition du barrage.

John Muir Trail : un sentier long de 340 km en pleine nature !

Je quitte à présent la Tuolumne River pour remonter le Lyell Canyon, une large vallée qui conduit au Donohue Pass en bordure orientale du parc. Cet itinéraire fait partie du « John Muir Trail » ou JMT. Il s’agit d’un sentier de grande randonnée qui longe au plus près la ligne de crête de la Sierra Nevada sur 340 km, et ce sans jamais recouper une seule route. Il n’est pas difficile d’être perdu « into the wild » aux Etats-Unis !

Le sentier fut terminé en 1938, et fut nommé en hommage à John Muir, qui était tant fasciné par ces montagnes. Le JMT se parcourt en 2 à 3 semaines, et relie le Parc National de Yosemite à celui de Kings Canyon plus au Sud, en passant par la Ansel Adams Wilderness et d’autres réserves naturelles moins connues.

Chaque amateur de photographie aura reconnu dans le nom d’Ansel Adams le célèbre photographe qui immortalisa les espaces sauvages de l’Ouest américain sur ses nombreux tirages en noir et blanc au siècle dernier. Tout comme John Muir, il était fasciné par la Sierra Nevada, et était un environnementaliste actif - il fut d’ailleurs membre du conseil d’administration du Sierra Club de 1934 à 1971. Il contribua de par ses célèbres clichés à la popularité du parc de Yosemite.

High Sierra Camps : le trek tout confort, mais à quel prix ?

A mi-chemin dans le Lyell Canyon, je bifurque en direction de Vogelsang. Après un petit col d’où la vue s’étend sur les hauts sommets du parc, je descends installer mon camp en bordure du lac Evelyn situé sur un plateau à 3000m d’altitude. Je serai seule ce soir, parmi ces grands espaces, à contempler ce coucher de soleil magnifique !

Le lendemain, j’atteins en une heure à peine le High Sierra Camp de Vogelsang, et je réalise au combien j’étais bien la nuit dernière seule auprès de ce lac désert à admirer les étoiles en silence ! Les refuges de montagne tels que nous les connaissons en Europe sont très rares aux Etas Unis, et il n’en existe aucun dans le parc de Yosemite. Par contre, on y trouve des « high sierra camps », c’est-à-dire des camps aménagés pour recevoir les trekkeurs pour une nuit ou plus.

Cinq de ces camps permettent à ceux qui ne souhaitent pas porter un lourd sac de faire une boucle de plusieurs jours dans le parc en tout confort : des tentes (chauffées !) de 4 lits chacune les y attendent, et des douches sont même présentes dans certains camps. Bien sûr, le repas du soir et le petit déjeuner sont compris, la nourriture étant acheminée par des mules. Ces camps ont un tel succès qu’il n’est pas rare qu’il faille réserver une année à l’avance pour avoir une place !

Alors que je passe près du camp avec mon sac de plus de 15 kg sur le dos, ces trekkeurs 4 étoiles sont en train de savourer leur petit déjeuner. Je n’échangerais pourtant pas ma place contre la leur - ont ‘ils profiter du coucher de soleil hier soir alors qu’ils prenaient leur repas dans le brouhaha de la tente cantine ? Ont-ils vu une à une les étoiles s’allumer dans le ciel ? Tant que j’en serai capable, je ne souhaite pas échanger un bain dans l’eau claire des lacs à une douche, ni le bruit du vent la nuit contre celui des ronflements de mes colocataires de chambre.

Et surtout la montagne et la nature sont pour moi des espaces propices à la réflexion et à la méditation, ce qui n’est pas compatible avec l’ambiance trop animée et bruyante de ces camps et des refuges en général.

Une dernière chose enfin : un profond sentiment de satisfaction et d’accomplissement nait du fait que pendant quelques jours l’homme est capable de vivre en pleine nature en ne comptant que sur lui-même. Il s’agit en quelque sorte d’un retour au fond des âges, quand l’homme vivait en lien étroit avec la nature - une sorte de retour aux sources, loin de la vie dénaturée que nous menons dans le monde artificiel que nous avons créé.

La nature, garante de la survie des hommes

Les alentours de Vogelsang, bien que très fréquentés, sont d’une rare beauté : de nombreux lacs aux eaux limpides y sont présents, et ils sont particulièrement magnifiques aux premières heures du jour quand les sommets environnants s’y reflètent. La montée au Vogelsang Pass (3246m) entre autres, est extraordinairement belle de ce point de vue là.

Je passerai ma dernière nuit en pleine nature et de nouveau seule au pied du Babcock Lake, avec le plaisir inégalé de me baigner nue dans ses eaux fraiches après une rude journée de marche !

Déjà 6 jours de marche, c’est bien peu de temps pour apprécier la beauté de cette chaine de montagne, et du parc de Yosemite en particulier. J’aurais aimé faire l’ascension du Mont Dana, ce géant de presque 4000m ; pouvoir me promener parmi les séquoias géants centenaires du Sud du parc et les écouter me compter les temps anciens en silence ; parcourir le Grand Canyon de la Tuolumne River en me baignant sous ses nombreuses cascades ; et bien d’autres choses encore, mais le temps me fait défaut.

Comme je les comprends ces hommes qui ont dédié leur vie à ces montagnes, John Muir et Ansel Adams pour ne citer que les plus célèbres, que de beauté dans cette nature sauvage, et quel bien fou que de parcourir ces sentiers à l’écart de ce monde artificiel dans lequel nous vivons. Pourtant l’homme a tellement besoin de ce lien avec la nature, lien si important mais que nous avons perdu au fil des âges, au risque de nous « dénaturer » et de ne plus savoir qui nous sommes.

. Dernière modification : 16 mai 2018 (Avertissements et Droits d'auteur)

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  • Un vibrant hommage plein de poésie à Dame Nature .
    Quelle chance Angélique de cotoyer ces lieux magiques !

    Le 13 février 2009 à 17h49
  • #1149

    Bravo pour le style, très agréable à lire, les recherches, c’est une mine d’informations cet article, point d’intérêts,..., histoire, le tout présenté selon les thèmes, re-bravo ! Par certains aspects, cela me fait penser à nos pyrenées nationaux en particulier au parc du néouvielle.

    Le 13 février 2009 à 18h55
  • @1149

    Merci a vous deux pour vos compliments ! C’est vrai que j’ai la chance d’avoir un boulot qui me laisse du temps pour voyager. Je ne connais pas suffisamment les Pyrenees pour comparer, il faudra que j’y retoune !

    Le 14 février 2009 à 02h37
  • Effectivement ! Superbe article qui nous fait rêver vers des destinations qui nous mettent l’eau à la bouche ! Merci Angélique !

    Le 14 février 2009 à 16h35
  • J’ajoute mes compliments à ceux qui t’ont été précédemment adressés pour ton article rempli de poésie et d’amour des grands espaces et très bien documenté.
    Félicitations également pour tes superbes photos (je comprends mieux pourquoi les 200 derniers mètres du Half Dome rebutent les candidats peu familiarisés avec le vide !)

    Le 15 février 2009 à 10h06
  • Ouah, merci beaucoup a tous ! Je ne m’attendais pas a tant de compliments. Ca me touche beaucoup ! Mais je suis tellement en vadrouille que j’ai pas trop traine dans les Alpes ces derniers temps, du coup vos photos me rendent un chouilla nostalgique, hihi !

    Le 15 février 2009 à 11h16
  • Merci beaucoup pour ce superbe témoignage d’un trek en autonomie qui devait être grandiose ! Quelle chance d’avoir pu faire ça !
    Félicitations pour la qualité du récit (et la richesse de ses informations), ainsi que pour celle des photos.

    Stéphane

    Le 20 février 2009 à 14h10
  • Merci Angélique, on va s’en inspirer. Nous venons d’arriver et logeons chez des amis californiens mais ce n’est pas le genre de conseils ou idées de rando qu’ils nous donnent !! on finissait par désespérer, penser que le camping sauvage était interdit, etc... Jamais accéder à la nature ne nous a paru si compliqué, réglementé, et cher, mais bon , les paysages valent la peine !
    Tes témoignages de rando sont splendides !!!!

    Le 3 octobre 2014 à 22h50
  • Pierre 38

    Merci pour ce vibrant et intéressant résumé de votre périple, nous étions en famille dans Yosemite Park en août 14 et votre article me ramène à de très agréables souvenirs.

    Le 21 janvier 2015 à 21h55
  • hello. J’etais a mammoth lake a qq miles du yosemite. La secheresse et les feux ont devasté cette region :(

    Sinon je vais a SFA tous les ans. J’adore la region j’irai au yosemite la prochaine fois.

    note : super topo

    Le 21 octobre 2016 à 11h40
  • Michel

    Quel commentaire magnifique quand on connait quelques lieu que l’on a pas eu assez de temps pour apprécier et approfondir les visites surtout côté Yosemite Vallée !
    Seulement 4/5 jours avec mon fils dans ce parc en petit camping au bord d’un magnifique lac avant l’entrée ranger Est du Parc donc avant Tuolumne Meadows nous avons tout de même pu faire quelques randonées plus vers Tuolomne dont une le long du Lyell Canyon ,j’étais seul pendant 6 heures à marcher ,un endroit spécial,magnifique vallée cachée je randonne beaucoup en France notamment par du Mercantour ,Hautes Alpes mais Yosemite c’est un autre monde c’est pas pareil et si ce parc a autant de succés ce n’est pas pour rien ! avant notre retour via Lake Taho en France ça avait été en août 2017 notre dernier parc aprés la randonnée dans la vallée du Mont Withney et j’ai mis de trés longs mois avant de me sortir de la tête ce parc que j’ai adoré surtout en revoyant le fameux film de l’ascension exceptionelle en autonomie total de El Capitan 950 m vertical en juin 2017 par Alex Honnold dont j’ai vu et enregistré il y a peut le film ! exceptionnel ! Ces grand espace du Yosemite fréquenté uniquement en 1800 par les indiens autochtone du parc et quelque trappeurs ça nous ramène à ce que Angélique tu nous à si bien présenté dans ton texte ,l’humilité d’une femme au milieu de la nature grandiose eternelle ! A part mes réves d’y retourner le plus vite possible sans doute en 2020 ,il me reste mes photos et au mur une trés grande affiche d’exposition de peintre de l’artiste Gerry Metz achetée à Salt Lake city représentant tout ce que tu as décris c’est à dire la région du Half Dôme avec les campemants indiens approchés par des trappeurs (https://www.gerrymetz.com/limited-edition/)
    Aujourd’hui au mur dans mon salon je ne cesse de repenser à ce magnique Parc !

    Angélique auriez vous une page FB (Michel Bourdon) page de garde montagne refuge parc du Margareis .
    ça pourra permettre si necessaire d’avoir des infos utiles avant d’y retourner.
    Codialement.
    Michel
    PS : nous avons traverser 8 parcs en 2017 en commençent par SFO puis Washington olympic National parc ,rain forest etc .etc .....

    Le 30 juin 2019 à 22h19
  • Bonjour Véronique,

    Bravo, et merci pour ce magnifique article !

    Ton texte est vraiment très agréable à lire, et il m’a régalé.
    Il est d’une qualité rare...

    Les émotions que tu décris, face à cette nature si belle, à ces lacs splendides, infusent le lecteur. Cela transmet un bien-être reposant, et salvateur.

    Merci.

    Le 27 août 2020 à 11h40
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