Sortie du 24 janvier 2018 par roycla Sommet du Grand Chat (1992m) par Pied Lachenau – à raquettes

Un sommet dans un cadre sauvage, peu fréquenté en hiver à inscrire avec en prime un panorama XXL remarquable tout en évoluant sur la crête des 3 Mollards.

Itinéraire, carte // Fiche topo

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Conditions météo

Météo :

  • Grand beau
  • Températures clémentes
  • Neige lourde

Participants : Sylvie, Bellino

Récit de la sortie

Vers 9H30 ; nous remontons la large piste forestière effectivement monotone et dans l’ombre, vierge de toutes traces humaines, mais avec des traces de cervidés, lapins et canidés qui resteront invisibles.

Les raquettes aux pieds nous mettrons une petite heure pour atteindre la balise discrète (jaune) qui nous indique la rentrée en forêt. Nous faisons la trace dans la neige lourde Sylvie étant à la manœuvre.

En sortie de forêt, dans l’alpage du Champet la crête des 3 Mollards s’offre à nous sous le col du Champet (1745m) que nous rejoignons rapidement sous un soleil radieux après une montée en forêt dans l’ombre.

Dans le passage raide qui rejoint du col du Champet (1745m) la crête des 3 Mollards le spectacle des massifs environnants enneigés et aux lueurs glacées, est un pur émerveillement.

La crête s’élargit dans les derniers hectomètres sur un miroir glacé dans la raide bosse pour atteindre le sommet du Grand Chat (1992m) ; les raquettes crissent sur ce craquant glacé et nous regrettons de ne pas avoir les crampons dans le sac.

Pause casse-croûte contre le grand cairn du sommet du Grand Chat où nous jouissons de la solitude et du magnifique panorama à 360° que cet humble sommet nous offre.

Retour par l’itinéraire du matin dans nos traces bien marquées qui aideront la progression de ceux qui seront tentés de découvrir ce sauvage secteur.

. Randonnée réalisée le 24 janvier 2018

. Dernière modification : 25 janvier 2018 (Avertissements et Droits d'auteur)

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  • justine

    c’est un secteur sauvage où les cervidés commencent a se faire rares le loup est leur grand predateur

    Le 27 janvier 2018 à 07h24
  • roycla

    Merci Justine pour la précision effectivement nous avons vu des traces qui louvoyaient et nous semblaient être celles d’un gros chien mais sans trace humaine sans doute un loup

    Le 27 janvier 2018 à 11h19
  • Voilà la mystique du Chaperon rouge qui revient… de façon récurrente et inappropriée.
    « Contrairement à ce qu’on peut penser de façon intuitive, il n’est pas évident qu’un prédateur ait un effet négatif sur le taux de croissance d’une population de proies, du fait de mécanismes de compensation liés à deux processus non antagonistes : la limitation des phénomènes de densité-dépendance et la sélection de certains types de proies.
    Le taux de multiplication d’une population peut être plus fort en présence de prédation, qui, en diminuant la densité, peut avoir un impact positif sur la survie naturelle ou sur la reproduction. En outre, la sélectivité du prédateur joue un rôle prépondérant quant à l’impact qu’il peut avoir sur la dynamique des populations de ses proies. En effet, s’il sélectionne des animaux dont les risques de mortalité naturelle sont plus forts que la moyenne la mortalité induite par le prédateur sera de type compensatoire et l’impact de la prédation pourra être négligeable »
    Si ces questionnements se sont posés de façon plus légitime en des lieux où la prédation est importante, (Yellowtone, Canada etc…) Gageons que les prédateurs naturels en France sont depuis longtemps malmenés (lobbys « chasse-élevage ») et que la question de l’impact de la prédation naturelle demeure marginale.
    On devrait plutôt se soucier de l’érosion de la diversité…que de crier au loup !
    Il serait aussi avisé de ne pas signaler les passages de prédateurs qui sont tués de façon illégale en France. (Convention de Berne sur la protection du loup).

    Le 27 janvier 2018 à 12h04
  • justine

    depuis l’apparition du loup il est patent que certains secteurs se vident de leur population le loup tue pour manger et il tue pour "tuer" la preuve il prélève la viande qui l’interesse et en laisse une partie , sur les moutons (pas gibier) il fait souvent un carnage j’ai vu sur le sentier avant le refuge de l’oulle plusieurs brebis et leurs agneaux litteralement massacrées et non mangées cela je dis non
    a vous entendre plus il prélève plus la faune se reproduit ; est ce que c’est pareil pour les moutons ? posez donc la question aux éleveurs

    Le 27 janvier 2018 à 15h51
  • roycla

    Eh ! les ’’p’tits loups’’ les polémiques sur le forum

    Le 27 janvier 2018 à 18h13
  • "c’est un secteur sauvage où les cervidés commencent a se faire rares le loup est leur grand predateur"

    Il m’est permis d’en douter :

    Un tableau de chasse de plus de 30 millions de morts par an

    La dernière enquête nationale publiée par l’Office nationale de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS) fait état de 30 millions d’animaux tués au fusil. A quoi il faudrait ajouter les animaux morts par piégeage, morts des blessures de la chasse et les animaux dits nuisibles.

    Grands animaux chassés 2014-2015 (hors parc et enclos)
    • 57 044 cerfs
    • 551 055 chevreuils
    • 585 587 sangliers
    Source ONCFS

    Le 27 janvier 2018 à 18h33
  • Pas d’affolement Justine le gouvernement vient d’autoriser les silencieux à la chasse, les braconniers se frottent les mains ! Il y aura sans doute moins de loups (360 environs en France) et aussi moins de cerfs (161 000 en 2010) et autres bêtes sauvages... Désolée Roycla mais c’est une vieille louve qui s’offusque !

    Le 27 janvier 2018 à 20h18
  • roycla

    Ne sois pas désolée Galipette pour ma part je suis un anti-chasseur et je ne supporte pas que l’on puisse tirer sur des chamois ou autres en donnant toujours de bonnes raisons et espérons que nos belles montagnes soient préservées longtemps pour laisser une belle nature à nos petits-enfants.
    Bonne journée à tous et à bientôt pour de nouvelles belles randos

    Le 28 janvier 2018 à 12h09
  • Les loups font du "surplus killing" quand ils ne comprennent pas pourquoi il y a une abondance de proies qui ne s’enfuient pas, par exemple quand un troupeau est en libre service (comme je l’ai constaté dans ce secteur, justement, où le moindre chihuahua rhumatisant aurait pu sauter les clôtures de "protection" du troupeau) ; ce qui ne se présente pas dans la nature où cerfs et chevreuils ont la curieuse (?) tendance à décamper.

    Le 28 janvier 2018 à 23h03
  • Ce qui est étrange, c’est que dans les régions fréquentées par les loups, ces derniers sont accusés dès qu’un troupeau subit des attaques.
    Mais dans les régions sans loups, les troupeaux sont quand même attaqués.

    Causes de mortalité des ovins dans les Alpes (PACA + Rhône-Alpes) en 1998 sur un cheptel total de 850 000 bêtes :
    - Loup : 1006 (0,12 %)
    - Brucellose : 6500 (0,80 %)
    - Chiens : 10 à 20 000 (1 à 2 %, estimation)
    - Mortalité en estive : 25 000 (3 %, estimation)

    Article entier : http://loup.fne.asso.fr/fr/sur-les-traces-des-predateurs/loup/12-questions.html

    Le 28 janvier 2018 à 23h15
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