Sortie du 20 septembre 2018 par bibox Tête de la Cavale (2697m) par le sentier de la Baronne et le Col du Portail, descente par l’Arête de Fluchaire

Sentier du vertige déjà mythique des Alpes. Même si on l'a vu en photos avant et que l'on a l'habitude des balades un tant soient peu chevronnées, les sensations ressenties dans la traversée de l'immense balcon sont difficiles à décrire. Fortes assurément. Le sauvage col du Portail nous permet encore d'aller décrocher la lune en accédant à la raide face sud de la Tête de la Cavale dans un décor de pierriers gris et de parois aux teintes orangées, aux côtés du plus grand sommet du massif. Et comme si cela ne suffisait pas, la descente par l'arête de Fluchaire reste un point d'intérêt certain pour finir d'apporter ses titres de noblesse à cette randonnée de la haute. Une boucle des plus complètes qui reste finalement accessible, avec prudence, à bon nombre d'entre nous.

Itinéraire, carte // Fiche topo

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Conditions météo

Temps idéal pour cette randonnée : pas de vent, pas de pluie et pas de brouillard. Grand beau le matin puis rares nuages hauts et inoffensifs. Faible taux d’humidité.

Récit de la sortie

D’un bout à l’autre de l’Isère. Je pars de chez moi vers 5h30 avec quelques doutes. Le succès de mon entreprise dépend de conditions optimales difficiles à anticiper lorsque l’on vient de loin.

Je connais bien cette route qui mène au col de la Croix-Haute. Ce petit matin-là, elle me serre pourtant le cœur. Je contemple le Trièves endormi à l’ombre de la haute barrière dévoluarde, parée d’un bleu glaçant, alors que l’intimidante silhouette du Mont Aiguille apparaît au détour d’un virage de Chichilianne. Il est encore temps de changer pour une excursion dans le Vercors.

Je serpente maintenant en direction de Lalley. Cela me fait quelque chose et me plonge dans les souvenirs de quelques lectures. Car c’est dans ce pays austère que Jean Giono venait en villégiature. Il y appréciait le froid et le brouillard. Ces montagnes le fascinaient. Désolé monsieur l’écrivain grincheux mais moi, j’ai besoin du soleil aujourd’hui pour réchauffer mon âme ! Alors que j’arrive près de Tréminis, une veste orange fluo attire mon regard.

Cela fait maintenant plus d’une heure qu’il est en place et il fait les cent pas pour se dégourdir un peu. Encore solide gaillard aux cheveux comme la neige et à la généreuse moustache toute aussi blanche, il a connu bien des saisons et il n’y a plus que la vieille Lulu qui soit encore son aînée, au village. Il assure la surveillance et c’est du coin de l’œil qu’il observe les rares voitures qui passent. Tiens, en voilà une qui se stoppe. Un jeune homme, mal rasé qu’il se dit, en sort. Une main se tend et il la serre cordialement.
"Bonjour ! Dites, je compte aller randonner. Pouvez-vous m’indiquer, s’il vous plaît, si vous êtes les seuls à chasser dans le coin et si vous comptez vous diriger vers les bois à flancs de montagne ?"
Il va lui répondre parce que c’est bien de demander ces choses-là.
"Il n’y a que nous. C’est une battue, assure-t-il avec un accent prononcé mais à la voix d’une grande douceur. Ce matin, on est ici, sur le Ménil, la pyramide entièrement recouverte d’arbres. Mais je peux pas dire pour cette après-midi. Ça dépend d’où le gibier va. Est-ce que vous avez ça ?"
Il lui montre son gilet puis son bonnet aux couleurs pétantes. Non que le jeune répond. Il a mis du rouge exprès.
"C’est pas bon. Il faut ça, insiste-t-il. Avec, à un kilomètre, on vous voit. On peut en acheter partout. C’est vous qui êtes en tort si vous n’en portez pas !"
Le jeune homme est sceptique...
"Là-bas, il n’y aura personne, dit-il en pointant au sud-est sous mes immenses falaises. Non mais où vous allez, vous ne risquez rien aussi. Puis ils font tout de même bien attention."
Et l’auto continue sa route.

Dans un des romans de Giono, une inondation catastrophique pousse les habitants de Tréminis à se réfugier dans l’église perchée sur son promontoire. En passant le pont de l’Ebron, je constate que la rivière est on ne peut plus à sec alors que le hameau du Serre est déjà plein de vie lorsque je me gare près de la Chapelle. Il y a très peu d’humidité dans l’air. Cela joue à faire sortir les gens plus tôt.

A côté d’une fontaine au bassin bien rempli, la marche commence. Après avoir laissé les dernières maisons du hameau en arrière, le sentier s’enfonce tranquillement dans la forêt. Il fait encore sombre au couvert des arbres et de petits avions jaunes peints sur leurs troncs éclairent tout de suite l’itinéraire à suivre comme autant de lucioles. La pente se raidit alors que deux hommes sont en vue devant moi. Je les rattrape petit à petit, discute rapidement puis les dépasse.

C’est bien d’être deux surtout face à ce qui nous attend. Avec Pascal, on est parti pour la journée. Le type qui nous a doublés n’avait pas l’air d’avoir autant à pique-niquer que nous dans son sac. Puis on a plus la trentaine même si la caisse est toujours là.
"On est déjà à la Grande Casse, regarde, ce sont les débris d’un ancien crash aérien érigés en mémorial ! Je pensais qu’on mettrait plus de temps que ça."
"Oui mais il reste encore du dénivelé pénible avant d’attaquer le fameux chemin de ronde supérieur" lance Pascal.
Le jeune s’enfonce dans le bois de Poët de Platin. C’est fort possible qu’il soit sur le même projet que nous. On suit ses pas à distance maintenant. Une raide rampe herbeuse s’offre à nous et ce qui n’est plus qu’une silhouette, au-dessus, disparaît dans un détour derrière un grand pin noir. Il faut se hisser. Je marque une pause qui me permet d’observer le Crêt de l’Archat, celui-là même que remontait le sinistre Mr V. après avoir commis ses méfaits. Par-delà le Rognon, à la montagne du Jocond.
Alors que l’on évolue en lacets dans les pâturages, la progression redevient plus aisée et les conversations reprennent bon train. J’ai de la chance d’être accompagné par ce pote qui connait sur le bout des pieds ses montagnes, toujours à la recherche de nouveaux passages à populariser et tellement de choses à me raconter. Tiens, le randonneur solitaire arrive sur le Sentier de la Baronne. Il nous fait signe avant de continuer.

Plus les randonnées s’accumulent et moins je me sens à l’aise à les effectuer seul. Je suis rassuré de voir que les deux hommes en dessous se dirigent sur le même périple. Car ça y est, j’y suis ! La petite vire facile qui se présente semble me souhaiter la bienvenue. Elle agit aussi comme un avertissement à ce qui va suivre alors que les premiers hectomètres ne sont pas forcément évidents sur un tracé parfois scabreux, encore un peu humide et piégeur. Il s’enfuit régulièrement dans les larges portions herbeuses de sa première partie. L’effet psychologique joue car je redouble de vigilance à des endroits qui me sembleraient plus anodins ailleurs. La pression est là, pas encore celle que je siroterai dans quelques heures calé à la terrasse d’un bistrot, mais celle qui nous enivre au moment de faire preuve d’un peu de courage.

En parlant de boire un coup, c’est le moment de sortir la bouteille d’eau. Bravo mon garçon ! Elle n’est pas là ! Je peux complètement l’imaginer posée sur le siège avant droit de la voiture, attendant d’être remplie. Je repense à la fontaine du départ avec amertume. Car ça va cogner. Je peux toujours en finir avec les lubies de la mystérieuse Baronne et boucler ensuite. Mince.

C’est le moment clé du sentier. Celui où l’on bute sur les falaises et que l’on observe éberlué le long balcon aérien qui constitue la seconde partie de la visite. La montagne prend alors l’architecture d’une immense cathédrale gothique. Deux courts lacets permettent de prendre de la hauteur, juste sous les crêtes du Rougnou où des visages de gargouilles semblent hanter les murs. Il me faut être clair, après avoir soufflé un bon coup, je me sens à l’aise sur mes semelles ici et l’adrénaline, l’assurance, la concentration dominent la peur car sinon j’aurais déjà fait demi-tour. C’est tout de même très raide sur le côté avec quelques pas qui déversent mais globalement en bon état dans ses points les plus exposés. Je ne sais pas si la traversée du Sentier de la Baronne s’apparente plus à la procession solennelle à l’intérieur de la nef vers le cœur ou celle plus vagabonde d’un voleur arpentant les toits de l’édifice par-delà ses voûtes en croisée d’ogives ou enfin, dans un tout autre registre, celui d’un plongeur qui a la caboche sous l’eau dans sa bulle de verre. Le grand silence. Comme dans un rêve, la tête à l’envers et suspendu par les pieds, j’arrive doucement mais surement au niveau du col du Portail et décide de continuer vers le point de vue remarquable qui permet d’apprécier dans toute son ampleur ce "miracle du Dévoluy" parcouru.

Que faire maintenant, sans eau ? Et puis mince encore, je grimpe au col, porte des étoiles, sur les morceaux de calcaire effrités qui jonchent le sol, pour me situer devant un autre monde. L’imposante face sud de la Tête de la Cavale se présente magnifique, dans un désert de pierres grises baigné seulement par le soleil qui réchauffe les teintes orangées et donne une atmosphère heureuse à ce décor. La combe de la Prison, voilà un nom approprié, est accueillante aujourd’hui sous les pentes des Agards et du Nid. La délicate vire pour la rejoindre demande d’effectuer un brin de numéro d’équilibriste. C’est finalement le moment que j’ai trouvé le plus périlleux et la prochaine fois, je prendrai tout droit sous le col qui est l’un des lieux les plus introspectifs dans lesquels je ne me suis jamais retrouvé.

Alors que j’attaque l’escalade qui s’annonce ludique, la gorge sèche, je mange de nouveau une banane puis une tranche de jambon, sans pain, espérant y trouver un peu de quoi m’hydrater. Il ne sert plus à rien de faire machine arrière alors que le Graal repose seulement deux cent mètres plus haut et que l’arête de Fluchaire présentera une sortie aisée. Puis je me sens vraiment bien et j’oublie ma soif n’ayant aucun doute sur ma capacité à terminer la randonnée sans gourde.

Mais si on gagne du dénivelé sur le Sentier de la Baronne sans vraiment s’en rendre compte, ce n’est pas le cas dans cette grimpe soutenue avec une bonne verticalité où je marque des pauses avant de continuer, toujours tout droit. La vue s’ouvre au sud sur le massif, vers le plateau de Bure et le Grand Ferrand, royal comme à ses habitudes. Le souffle court, je profite du spectacle. La montagne fait éloge à la patience alors quand ça devient plus difficile, il me faut ralentir mais toujours je monte, inexorablement.

Regardez les toutes ces fourmis qui s’agitent sur ma croûte. Ah ils étaient venus voir, avec leurs fusées, si il y avait de l’eau et peut-être même, pourquoi pas, de la vie. Mais ils étaient déjà nombreux, avant, ceux qui avaient réussi à m’en décrocher des morceaux. Et ce n’étaient pas tous des princes comme les histoires le racontent. Il y a eu des chevaliers galants certes mais aussi des filles de ferme courant les landes, des mineurs camouflés, des gymnastes funambules, un pianiste sourd, des commerciaux inspirés, des vieillards encore enfants, des scribes qui ne savaient pas écrire, la plus belle des femmes pourtant malade, des étudiants en fleurs et des loups hurlants y sont parvenus comme des millions d’autres également. Il y eu des drames aussi, des avions désarticulés, le capitaine Wesley J. Brooks en tête, petits jouets volants venus s’écraser sur mes falaises et des chutes, malheureusement. Une partie de moi a donc traversé la matière noire de l’espace et tous ces morceaux arrachés allant immanquablement au même endroit pour former ce massif qu’ils ont appelé Dévoluy. C’est drôle, l’herbe et de jolies fleurs poussent sur mon sol, maintenant sur Terre, et une faune sauvage l’a envahi. Il y a encore beaucoup de monde ce matin sur le rocher qu’ils ont nommé Obiou. Des chamois provoquent de bruyantes chutes de pierres sur le versant de la combe de la Fuvelle. Un petit homme crapahute sur la crête qui passe par le Bonnet de l’Évêque. Il mange, prend de nombreuses, très nombreuses photos. Pourquoi lève-t-il les bras en l’air comme ça ? Encore un qui se prend pour Armstrong. Enfin, il redescend, face au Vercors, dans une de mes cheminées fumante de poussière. Calcaire du sénonien qu’ils disent... lunaire oui !

La descente de l’arête de Fluchaire est la cerise sur le gâteau d’un parcours dont aucune portion ne manque d’intérêt. Que de plaisir à suivre la sente de ce raide pierrier slalomant entre les pitons rocheux puis les cairns sur des escaliers typiques. La ligne de fuite plonge sur la vallée du côté de Saint-Baudille-et-Pipet mais l’on retrouve un bien beau sentier, de nouveau traversant, au-dessus des lames de l’Arçon qui permet d’atteindre l’alpage de Courtet.

Le flanc ouest de la grande barrière dévoluarde, inondé de lumière, a bien changé depuis les premières lueurs du jour. Les couleurs sont vives. Je marque une longue pause face à l’immensité du paysage. Le sentier de la Baronne est visible dans toute sa longueur tel le fil d’une dentelle qui habillerait le cou d’une montagne à plusieurs têtes.

Le final en forêt est très agréable pour se mettre à l’abri du soleil alors que les fortes températures pour la saison, doivent atteindre les 30°. Je suis obnubilé par l’idée de dévaliser le frigo d’une supérette et pouvoir boire des litres de sodas bien sucrés. Je trouve un très mince filet d’eau en traversant le torrent qui me permet de mouiller ma casquette. Enfin, après avoir coupé par l’Ebron au niveau du parking de Boutari, je retrouve ma voiture devenue un second four à pain communal.

J’attrape la bouteille qui se trouvait en fait sous le siège et je fonce la remplir à la fontaine. Il me semble que je bois cul-sec les 1,5 litres contenus avant de la réapprovisionner pour la route. Alors que je m’éloigne sous le regard du Grand Ferrand omniscient, quelque part après Lalley, je suis soudain pris de crampes violentes à l’estomac. Paniqué, pâle comme un linge, je pile avant de dégorger sur le bas-côté. L’eau n’était pas potable ! Idiot. Je suis allongé en étoile sur le dos alors que mon regard se vide à contempler l’univers.

Mais non, les trois lignes précédentes sont encore totalement fausses et tout s’est très bien passé.

. Randonnée réalisée le 20 septembre 2018

. Dernière modification : 12 mars 2024 (Avertissements et Droits d'auteur)

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Afficher les commentaires précédents (8).
  • Encore un excellent texte, Rémi. Et des photos itou...
    Bravo pour cette randonnée que je n’ai jamais osée !

    Le 2 octobre 2018 à 21h55
  • Encore une aventure de haut vol, une des plus belles du Dévoluy, avec un récit plein d’entrain ! Bravo et merci, Rémy.

    Comment as-tu fait pour tenir sans boire sur ce grand parcours ???!!! Je suis presque tombé dans le panneau pour tes trois dernières lignes !

    Quant à la vire suivant le col du Portail, elle ne me semblait pas tant délicate, ni périlleuse. Il faut souvent choisir la bonne strate en Dévoluy !

    Et n’hésite pas à me recontacter, avec un peu plus d’avance la prochaine fois !

    Le 3 octobre 2018 à 10h41
  • Merci encore à vous deux !

    @Dyn’s

    L’eau n’a pas été un gros problème finalement. J’étais dans un grand jour et plein de forces encore au col du Portail. Il faisait très soif tout de même au Courtet 🙂 ! J’avais plein de fruits.

    Oui j’ai peut-être pas choisi la bonne strate parce que le premier pas était vraiment à l’étroit entre les parois et 20 mètres sous les pieds. J’ai pas rigolé.

    Carrément pour te recontacter plus en avance ! Idem pour toi. Puis je crois que l’on a des envies communes hors Dévoluy aussi. Pic du Frêne par exemple. La neige est bien tombé avant hier. J’ai vu que tu avais fait l’accompagnateur dans les Bauges. En fait, j’ai presque envie de déjà te donner rdv pour l’Albaron ensemble, l’été prochain ?

    Vendredi, je pense peut-être faire la boucle de la Grande Moucherolle par le col des Deux Soeurs. Ça vous dirait Nadine ou Arnaud ? Ou une crapahute de neige en Belledonne ?

    @vermatoiz le Grand Armet doit être bien blanc ?

    Le 3 octobre 2018 à 12h15
  • L’Albaron, j’y ai pensé lorsque je suis revenu en Savoie par le col du Galibier car je savais que le temps serait parfait pour les trois jours à venir. Mais je suis resté sur mon objectif qu’était le Puy Gris... Mais pourquoi pas l’été prochain, j’ai toujours en tête un bon séjour en Haute-Maurienne et les environs (Albaron, Arbéron, traversée Ronce-Lamet, Levanna, et tant d’autres...)

    Quant au saupoudrage récent, il ne reste quasi rien dans le Dévoluy mais ça devrait probablement retomber quelques jours à partir de dimanche ou lundi selon les prévisions.

    Pour vendredi, à voir, je ne sais pas encore. J’aimerais faire aussi le pas de Serre Brion, un poil au sud des Moucherolles, en passant une nuit à l’abri de la Peyrouse pour être sur les vires au lever de soleil...

    Le 3 octobre 2018 à 14h43
  • Ph 60 j’aurais dit : Vélar nain Erysimum jugicola.
    C’est peut-être la même chose. Ah, ces noms vernaculaires...

    Le 3 octobre 2018 à 18h34
  • Je viens de regarder sur Flore Alpes et ça à l’air d’être plutôt ça. Pff fastidieux à retenir tous ces noms de fleurs... c’est plus facile pour les sommets !

    Le 3 octobre 2018 à 19h19
  • Le nom scientifique de la giroflée jaune est erysimum cheiri. On reste dans le même genre.

    Le 3 octobre 2018 à 19h42
  • Bien vu les gars !

    Le 3 octobre 2018 à 20h08
  • Salut Rémi,
    J’ai aperçu le Grand Armet de loin aujourd’hui (de retour du côté de l’Obiou) et il n’avait pas l’air bien blanc, mais j’étais loin...

    Le 3 octobre 2018 à 22h30
  • Pour info, en 8 ce n’est pas une Anémone mais une Dryade à 8 pétales 😉

    Le 4 octobre 2018 à 09h24
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