Sortie du 19 septembre 2018 par vermatoiz Lac Labarre (2393m) par Confolens

Très beau temps, terrain sec.

Départ de la cascade de Confolens à 8h10 avec une nouvelle camarade de rando, "recrutée" sur le forum.
Depuis La Mure nous avons eu le temps de faire un peu connaissance, on continue à papoter au début du parcours, puis à hauteur de la cascade on ne parle plus... ça grimpe sec !

Le parcours est agréable, à l’ombre, le soleil se lève sur le Paletas au-dessus de nous, et nous décidons de prendre le sentier d’hiver, plus court mais plus raide, pour aller à la cabane de la Selle.

La 1ère fois que je l’ai pris ç’a été un peu galère pour traverser le ruisseau. Il faut savoir qu’il n’y a pas de passerelle et qu’en début de saison le débit est important.
Une 2^e fois, plus tard en saison, s’est passée sans problème.

Au vu du niveau des eaux aujourd’hui on ne risque pas grand-chose à tenter.
Effectivement il y a très peu d’eau et nous passons sans souci.
Nous faisons une petite pause à la cabane, déserte.
Puis nous prenons la direction du col de la Roméiou.

A partir de là c’est terre inconnue... Aucune aventure là-dedans, c’est très bien balisé et tracé.
Nous traversons un superbe vallon, avec les couleurs d’automne qui commencent à se montrer.

Nous poursuivons sur un beau sentier, bien renforcé au passage de ravines, en une longue traversée en balcon face à la Tête des Chétives omniprésente.
Un passage dans une pente schisteuse peut impressionner, mais le sentier est bien marqué, et c’est sans souci que nous atteignons le col de la Roméïou.

Le panorama superbe et la vue plongeante sur le lac Labarre nous laisse admiratives.

Nous décidons de pique-niquer sur la crête pour profiter de la vue.
Puis, ayant dans l’idée de faire une boucle et ne connaissant pas le terrain, nous choisissons de ne pas descendre au lac mais de partir chercher le chemin dès la fin du repas.

Bien nous en a pris ! On se doutait qu’on risquait de ramer un peu, les seules indications que j’avais trouvées étant très vagues.... on n’avait aucune idée de la galère où nous nous sommes embarquées !
Je vais faire court... on a tourné en rond dans un bois pendant 2h, et ce n’est pas une façon de parler, ce furent 2 vraies heures !

La trace de la boucle a été trouvée rapidement, le sentier est même devenu bien tracé, nous entraînant sur une arête puis dans une forte pente, arrivant à une ravine où là, il se partage en deux voies distinctes, dont l’une est bien nette et se suit longtemps des yeux, et l’autre semble se perdre dans la pente.

Naturellement nous empruntons de bon coeur la plus évidente... Grossière erreur !
Ce chemin était vraisemblablement un ancien passage, car nous avons trouvé des marques d’un vieux balisage presque tout le long, mais il est tombé dans l’oubli, envahi de hautes herbes et de petites branches mortes, se perdant parfois mais toujours retrouvé malgré tout... jusqu’à aboutir dans le ruisseau du Guiou, et là on a perdu la trace.

Nous avons cru la retrouver qui partait dans le bois, et c’est là que la galère a commencé ! Celui qui ne s’est jamais perdu dans un bois en cherchant les champignons ne sait pas ce qu’est se perdre ! Bref, passons !

On a quand même trouvé la sortie pour finalement retrouver le chemin qu’on aurait dû emprunter, celui qui avait l’air (mais que l’air) de se perdre...

Le retour se fera sur une partie du sentier du matin, avec au final plus de 8h dans les pattes, pour une balade qui en demandait 5 ou 6 normalement.

Il faudra donc refaire ce parcours pour tester le bon passage cette fois-ci, et peut-être en faire profiter des amateurs...
Pas rancunière, ma nouvelle camarade repartira avec moi la semaine suivante !
La suite au prochain numéro.....