Sortie du 5 septembre 2014 par Ozenn Tête de Longet (3146m) et Tête de la Cula (3121m)

Nuageux, un peu de pluie et d’orage sur la crête.

Malgré un temps un peu instable, mon fiancé et moi avons jeté notre dévolu sur Ceillac et la secrète petite vallée du Cristillan avec cette randonnée superbe à tous points de vue.

Début de montée tout en douceur entre les mélèzes puis passage dans un premier vallon sauvage et magnifique. Montée un peu plus raide pour atteindre le site de l’Ancienne cabane des douanes (où nous avons fait une pause) probablement occupée par un berger au vu de l’enclos et des traces laissées par de nombreuses bêtes.

Nous avons poursuivi la montée dans ce vallon supérieur d’où la vue sur les sommets luisants d’humidité et accrochés par les nuages fût la plus belle motivation pour continuer à avancer ! Le seul être humain que nous avons "aperçu" n’était qu’un petit point bleu azur montant vers le Col Sud du Cristillan...

Nous avons pique-niqué un peu avant le Col de la Cula puis avons entamé cette partie d’ascension plus raide et minérale... Avec ce temps en plus, quelle ambiance haute montagne !

Du col, la vue est déjà très belle... Nous avons poursuivi sur la crête, suspendus entre Queyras et Haute Ubaye, jusqu’à la Tête de la Cula. Redescente sur le Pas homonyme via le sommet sans nom que nous avons d’abord pris pour la Tête de Longet... Fort heureusement nous nous sommes vite rendus compte de notre petite erreur et avons finalement bien atteint notre dernier sommet du jour. La vue sur les vallées (coucou Saint Véran !), sommets et lacs environnants est véritablement sublime... Certes le temps était plutôt couvert mais cela donnait une beauté différente, envoûtante...

Nous n’avons tout de même pas traîné pour redescendre de là car une sorte de grésil a commencé à tomber, suivi de quelques coups de tonnerre peu rassurants... Et pour couronner le tout c’est le moment qu’a choisi ma semelle pour se faire la malle ! Fort heureusement pour moi le terrain n’était pas difficile... Le soleil a fini par revenir, plus lumineux que jamais, en fin de parcours, concluant ainsi une randonnée et une journée que je ne suis pas prête d’oublier... Comme toutes celles que j’ai pu vivre en montagne.