Sortie du 12 janvier 2019 par jump38 Merveille du Dauphiné : La Fontaine Ardente du Gua

Boucle dont l’intérêt principal est la fameuse ‘fontaine ardente’ qui mérite vraiment le détour.

Itinéraire, carte // Fiche topo

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Conditions météo

Météo pas franchement folichonne et moins sympathique qu’annoncée ; un peu de soleil tout de même de temps à autre … surtout en début de balade.

Récit de la sortie

Honte sur moi ! Voilà de bien nombreuses années que je vis en Dauphiné et je ne connais pas la ‘Fontaine Ardente’ du Gua, une des Sept Merveilles du Dauphiné. Il est plus que temps de combler cette lacune !

Je cherchais une balade dans le secteur de Vif et, grâce à Altituderando, voilà comment en ce samedi matin, je débarque à Saint Barthélémy du Gua, sympathiquement accompagné de quatre représentantes de la gent féminine, pour parcourir la boucle du topo de Guillaume.

Autant le dire, la descente sur Essart-Garin n’est pas franchement une partie de plaisir compte tenu du ruissellement gelé au milieu du chemin et des fréquentes énormes ornières dont on se dit qu’elles ne sont pas naturelles.

Peu avant le pont d’Essart-Garin, nous faisons un peu d’acrobatie (enfin n’exagérons rien !) en empruntant la passerelle, manifestement datant au moins du siècle dernier, qui franchit le ruisseau ; évitant ainsi de mouiller les godasses en franchissant le gué tout proche.

Le chemin de remontée vers Lanchâtre est moins propice à la glissade que celui que nous venons d’emprunter à la descente, mais les ornières y sont encore plus nombreuses et encore plus profondes (50 centimètres pour les plus profondes).

L’arrivée de quatre motos confirment nos hypothèses quand à l’origine de ces ornières. Nous n’avons aucune envie de dialoguer avec ces destructeurs de sentier et nous les laissons passer sans les saluer.

Il n’est pas sûr que les ruines auxquelles on jette un coup d’œil au passage soient celles du château construit vers l’an 1000 par Humbertus de Miribello, mais qu’importe ; n’ignorons pas les traces de nos ancêtres.

L’heure du pique-nique a sonné ! Installons-nous au mieux !

Le repas, ou du moins ce qui en tient lieu, est vite avalé et on reprend ardemment le chemin, puis la route qui amène au panneau descriptif de la ‘fontaine ardente’.

Je me lance dans les lacets, recouverts d’une très fine couche de neige, qui y conduisent et … je n’en crois pas mes yeux lorsque j’arrive à la flamme. Cette alliance du feu et de l’eau est vraiment magique et étrange à la fois … et mérite bien sûr quelques photos souvenirs.

Après un bon moment passé auprès de ce curieux phénomène, nous retournons à la route que l’on apprécie de quitter bien vite pour finir par du chemin.

Conscientes qu’il n’y a pas que la Chartreuse Verte pour améliorer sa santé par les plantes, deux de mes amies profitent de baies d’églantier (cynorrhodon) au bord du chemin.

Nous voilà bientôt revenus à la voiture, contents de notre ‘découverte’ et de cette boucle où nous aurons apprécié d’être très souvent à l’abri du vent.

. Randonnée réalisée le 12 janvier 2019

. Dernière modification : 17 janvier 2019 (Avertissements et Droits d'auteur)

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Réagissez !

  • J’ai fait cette sortie le 9 mars dernier, je vois ce que tu veux dire sur la passerelle du siècle dernier ! lol ! Et les ornières dans le bois étaient déjà très profondes, c’est vrai qu’il faut parfois faire un peu de gymnastique !

    Le 16 janvier 2019 à 22h30
  • Hello Jump. Au Moyen-Age, ce sont généralement les lieux qui donnaient les appellations des personnes et non l’inverse, aussi bien chez la noblesse que chez la roture.
    On avait donc Untel seigneur de A, B, C, comte de D. Cette personne était donc nommée par son prénom, suivi par "de(s) (la)" + nom du lieu correspondant au plus haut titre ou à la résidence principale. Les mégalomanes utilisaient le pays : X de France, Y d’Autriche, Z d’Espagne. Il en était de même pour la roture : les Compagnons étaient généralement connus par un sobriquet, parfois sans prénom, relatif à leur lieu d’origine, village, province, ..., éventuellement par une qualité. Cf le film Ardéchois-Coeur-Fidèle ; ou les Compagnons Tourangeau, la Liberté de Perpignan, ... (http://www.compagnonnage.info/ressources/liste-CPTDP-avignon.htm)

    Notre personnage était donc Humbertus de Miribello ("Sciant omnes quod dominus Humbertus de Miribello ..."). Château construit vers 1000, recensé dans les fiefs delphinaux en 1339.

    Pour l’histoire :
    Monteynard (Charles D.), Cartulare monasterii beatorum Petri et Pauli de Domina, Cluniacensis ordinis, Gratianopolitanae dioecensis, Lyon, 1859. Cartulaire de 1105 (monastère Sts Pierre & Paul de Domène, ordre de Cluny, diocèse de Grenoble).

    "Histoire de Dauphiné et des Princes qui ont porté le nom de Dauphins ...", tomes I et II, 1722.

    "Storia critico-cronologica diplomatica del partriarca S. Brunone e del suo ordine cartusiano ...", tome 5, 1775.

    Il serait peut-être bien de rectifier ou supprimer la phrase "C’est à Humbertus de Miribello que Miribel doit son nom".

    Le 17 janvier 2019 à 18h47
  • Bonsoir ’hereme’

    Merci pour ton commentaire.
    Pas moyen de réécrire l’histoire avec toi !!!
    Je m’incline bien volontiers devant ton argumentation

    Jump ... de 38 🙂

    Le 17 janvier 2019 à 21h17
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