Sortie du 24 mai 2019 par Stan73 Alpage de Méry en boucle par le Sommier d’Amont et d’Aval
Joli parcours dans les alpages de la vallée du Petit Foron et sur le versant ouest de la Pointe d’Areu.
Itinéraire, carte
// Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Beau temps, ciel un peu voilé.
Récit de la sortie
Parcours effectué dans le sens inverse du topo.
Montée paisible dans le vallon du Petit Foron avec les chalets de Sommier d’Aval et de Sommier d’Amont.
Au-dessus de ce chalet, dans la Combe d’Oulettaz, la neige est encore bien présente. Pour toute la traversée qui va suivre, il faudra de temps en temps franchir quelques névés résiduels.
J’observerai le premier chamois juste après avoir rejoint le GR 96, puis deux autres après la Combe Marto et enfin deux autres au-dessous de moi peu avant les chalets de Méry.
À signaler : le passage un peu difficile du ravin au-dessus du Vélard à cause d’un reste de neige.
Après la vision fugitive d’un chevreuil sous les chalets de Méry et la longue observation du comportement un peu étrange de deux chamois sur un névé vers le Vélard, c’est le retour.
À la fonte des neiges ou après un orage, la traversée du ruisseau oblige à se mouiller les pieds.
- Dénivelée : 730m
- Distance : 13 km
- Temps de parcours : 4 h
Photos
Auteur : Stan73
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belles photos , il y a beaucoup de loups dans ce secteur les chamois et chevreuils vont se faire "croquer " bien dommage ! un jour cette belle faune se fera rare
Le 29 mai 2019 à 12h24Enzo : je crois que les chasseurs s’en chargent déjà et plus efficacement que les loups
Le 29 mai 2019 à 12h39c’est votre point de vue ! les loups chassent toute l’année à la vue de leur prolifération cette belle faune va s’amenuiser on en reparlera
Le 30 mai 2019 à 17h35contrairement au lynx ils tuent largement plus que pour satisfaire leur appétit j’ai découvert plusieurs chevreuils où seulement une petite quantité de nourriture avait été prélevée
Un petit rappel à la "Hereme" :
Le 30 mai 2019 à 18h05Le Moyen Âge en Europe sera, sans conteste, marqué du sceau de l’Église catholique qui répondra toujours présente pour légitimer les violences inhérentes au mode de société qu’elle impose et qui fait sa gloire, sa puissance et sa richesse. Elle invoquera ainsi la Bible pour déclarer que l’homme se doit de dompter la nature. Dès lors, son premier ennemi, qui empêche l’exercice paisible du pastoralisme et la domestication des proies de l’homme, c’est le loup. Elle prendra pour symbole, l’agneau pascal, si doux, et diabolisera, de la même façon, l’animal qui le menace : le loup, incarné par la cruauté, un caractère sanguinaire, un esprit fourbe, malin,… Le loup, c’est l’animal le plus cruel, qui emmène l’animal le plus doux.
Le loup, c’est le Diable. « Quand on parle du loup, il saute le buisson », dit le proverbe. Cela signifie qu’il ne faut pas trop parler de Celui-qui-ne-peut-être-nommé. Le loup en dévorant les corps s’approprie les âmes. « Si le loup menace de bondir sur toi, tu saisis une pierre et il s’enfuit. Le loup n’est pas plus difficile que cela à faire fuir. Pourtant, la morale judéo-chrétienne va développer une masse impressionnante de croyances et de légendes sur le loup à travers Perrault, La Fontaine et autres conteurs.
Depuis le Moyen Âge, le loup fait l’objet des plus cruels piégeages. L’Église, Charlemagne, Descartes et la bête du Gévaudan ont été là pour légitimer ces derniers."
Accessoirement, les loups n’ont pas de fusils à lunette, ne laissent pas leurs douilles, ne tuent pas des promeneurs par accident et n’ont éradiqué aucune espèce, alors arrêtez vos divagations.
Les restes des chevreuils nourriront d’autres animaux. Rien ne sera perdu.
Le 30 mai 2019 à 18h15Les vieilles idées ont la vie dure.
C’est marrant mais l’un des arguments des arguments des chasseurs est de réguler les animaux (pardon, pour eux, c’est le mot gibier qui est employé) pour éviter la prolifération.
Ah ! quelqu’un dit que la concurrence n’est pas appréciée...