Sortie du 10 juin 2016 par Jicépé Prairies de Corde et d’Arpison (1455m) par le Sentier du Solitaire et la Cheminée de Corde

Belle journée, après quelques jours de beau temps pour limiter l’humidité.

J’avais déjà essayé d’atteindre la Cheminée de Corde depuis Le Désert à St-Laurent du Pont, par Orcière et la Cheminée de Fétrus, mais je n’ai pas trouvé le sentier au-dessus de la voie forestière (seuil coté 1097m), induit en erreur par le positionnement de la cheminée sur IGN.

Nouvel essai depuis le Pont St-Bruno : recherche d’abord du Sentier du Solitaire. Dans le premier virage à droite de la voie de débardage, j’ai suivi une sente sur le rebord de la falaise : ça passe, mais c’est inutilement exposé ; je suis retourné depuis et ai découvert le sentier actuel, 10m au-dessus, qui ne recoupe pas la piste forestière comme sur la carte, mais la rejoint pour la quitter dans le virage à droite suivant.

Bref, quand le sentier rejoint à nouveau la piste au seuil vers 1097m, je monte dans la forêt, plutôt versant droit (sud-ouest) cette fois et tombe sur les lacets d’un ancien sentier, qui me mène naturellement au pied de la Cheminée recherchée.
La remontée est raide et assez glissante, tantôt en rive gauche, puis en rive droite du couloir, les câbles sont souvent cassés : les bâtons sont très utiles pour ne pas redescendre à chaque pas, mais cela se grimpe tout de même.

L’arrivée dans la prairie de Corde est magnifique (après ce qu’on vient de passer) et c’est par hasard, en remontant la prairie (ou ce qu’il en reste) que je tombe sur la "Chapelle de Corde" où tout est rondin, même l’autel.
Je retrouve le sentier venant du habert un peu plus haut sur la crête pour descendre sous les Rochers de Montheur et remonte en face au Belvédère d’Arpison.

La suite m’est plus familière : traversée de la Prairie, descente sur le col de Fétrus (furtive rencontre de chamois), puis dans la forêt pour remonter au seuil 1100m. Je choisis ensuite par confort de redescendre par la piste forestière jusqu’au Pont St-Bruno.

C’et une belle expérience, dans un secteur où j’aime aller et où je n’ai jamais rencontré personne !

Attention tout de même l’hiver : montée en raquettes à Corde depuis le Pont des Allemands, via Chartroussette et l’Essarta des Rochers, la traversée sous les Rochers de Montheur dans la neige est en dévers en forêt et il y a des barres rocheuses au-dessus comme au-dessous. Il y avait même une coulée de neige dans le vallon sous Arpison. L’hiver, on ne remonte pas directement vers le belvédère, mais on remonte le vallon par le fond jusqu’à une croupe (vers 1480m) qui domine la Prairie d’Arpison (quelques photos d’hiver jointes à celle de cette sortie).