Sortie du 8 août 2019 par jump38 Bric de Rubren ou Mongioia (3340m) et Mont de Salsa (3328m)

Beau temps. Quelques rares nuages peuplent le ciel bleu l’après-midi

Après la Tête de la Fréma , l’Aiguille Large … et un jour de repos, on s’attaque aujourd’hui au Bric de Rubren.

La ‘troupe’ se met en route un peu après 6H30. Le ciel est pur, la fraîcheur matinale est au rendez-vous. Nous savons que la journée sera longue mais la motivation est là.

On se lance avec entrain à l’assaut des nombreux kilomètres qui nous attendent.

En silence, ou en parlant de choses diverses et variées, les kilomètres défilent à bonne allure jusqu’au moment où on quitte le GR qui file vers le Col de Longet pour prendre la direction : Rubren.

Personne à la Cabane de Rubren mais il est clair qu’elle est occupée par un berger … ou une bergère.

Le rythme reste correct jusqu’au pied du Pas de Mongioa qui, vu de loin, parait un peu comme un ‘mur’. Une pause s’impose avant d’affronter cette bien raide pente.

Regroupement au Pas de Mongioia après une arrivée en ordre dispersé des participants à l’aventure. On se pose un bon moment tout près du lac où la vue est déjà magnifique.

Nous ne sommes que six à vouloir continuer et allégeons un peu nos sacs, laissant sous la garde des quatre autres ce que nous abandonnons.

Nous prenons la sente conduisant vers le sommet. Bientôt nous ne sommes plus que quatre prétendants au sommet, nos deux amies décident de jeter l’éponge.

J’ai en mémoire les mots du topo parlant de traces de vieille peinture. En continuant nous arrivons à un endroit où la trace se divise. Il y a un ‘truc’ écrit en jaune sur un rocher … on l’ignore (erreur !) et on continue en guettant les rares traces de peinture. Mais nous trouvons le terrain de moins en moins sain et progressons très lentement. Nous sommes 100 mètres de dénivelé sous le sommet. C’en est trop, nous sommes trois à décider de faire demi-tour ; notre intrépide amie Véro décide de continuer.

Nous descendons avec précaution et retrouvons le rocher avec des lettres en jaune et cette fois nous prenons le temps de lire le mot ‘FACILE’ écrit verticalement sur le rocher. Que faire ? Reprendre le chemin vers le haut au risque que nos amis restés au lac se fassent du mouron ? Nous décidons d’abandonner l’idée d’emprunter la ‘voie jaune’ et rejoignons nos amis.

Nous pique-niquons en espérant que notre amie ne tarde pas à nous rejoindre. Ouf ! La voilà ! Elle est allée au sommet … et redescendue par l’itinéraire arrivant au rocher avec l’inscription ‘FACILE’. Elle nous avoue qu’elle ne se serait pas vue redescendre par où elle était montée.

Je rejoins le bivouac Boerio et discute un instant avec des italiens qui reviennent du sommet. Ils me confirment que le mot ‘FACILE’ se justifie pleinement. Dommage !

Que dire du retour à Maljasset ? Pas grand-chose, si ce n’est qu’il parut à tout le monde interminable.

Demain ? Nous devons aller à La Mortice. Espérons que ce ne soit pas un nouvel échec !