Sortie du 17 juillet 2018 par Jicépé Traversée des Rochers du Parquet (2024m) par le Col de l’Aupet, le Pas de la Selle et le Pas de l’Aiguille

Il y avait des nuages sur les Alpes du Nord, donc direction Vercors-Sud où le soleil a brillé toute cette belle journée.
(Heureusement, car l’orientation peut être problématique en cas de non-visibilité !)

Départ au sortir de Richardière, un bon parking a été aménagé (pour les fondeurs ?) au croisement du chemin du Col de l’Aupet.

La montée, balisée, ne pose en principe pas de problème, mais ayant repéré que le Col devait être abordé par la droite (ancien cheminement tout droit délité), vers 1400m au droit d’un gros cairn, je monte un bon sentier à droite, qui s’élève longuement et rejoint un sentier venant de plus bas : je m’aperçois de mon erreur mais persiste (pas envie de redescendre) et grimpe donc à la Beca, sur une croupe herbeuse aisée au bord de profonds ravinements. Je me retrouve sous les falaises du Mont Aiguille, où le sentier part enfin sur la gauche pour défiler au pied des départs de voies d’escalade (arche). Je rejoins enfin le vrai sentier d’accès au Mont Aiguille (depuis St Michel-les-Portes) et peux redescendre sur le Col de l’Aupet.

La montée au Pas de la Selle est classique, juste la partie éboulis un peu pénible.

Au Pas, je quitte le sentier pour me diriger à vue vers le Rocher de Chamoux et dans la partie herbeuse, je croise un, puis deux, puis trois bouquetins mâles ... jusqu’à découvrir l’imposant groupe se reposant dans un repli herbeux. En tout, j’en ai compté une cinquantaine !

J’évite de les déranger (mais ils se soucient peu de moi) en passant au-dessus d’eux pour continuer en direction du sommet 2024m des Rochers du Parquet.

Là, je cherche désespérément les edelweiss réputés présents. Je les trouverai en fait plus bas, en commençant à redescendre en retrait de la crête pour chercher un lieu de pique-nique. Ils sont encore jeunes mais en nombre.

La suite est plus aventureuse, mais le terrain n’est pas difficile et j’ai du sommet en ligne de mire la Prairie de Chaumailloux, lointaine, qu’il faut rejoindre. Suivant les replis du terrain, je me rapproche régulièrement du rebord de crête, avec ses brèches permettant de multiplier les clichés sur le Mont Aiguille.

Peu à peu une trace devient presque nette, puis à plat je rejoins le sentier venant de Jas Neuf. Je n’essaie pas le Pas de l’Ours mais poursuit pour arriver à la source au droit du refuge de Chaumailloux, où je retrouve pour la première fois des congénères bipèdes.

Petite pause rafraichissante près du plan d’eau et des ânes paissant là, visite au monument à la Résistance puis descente du Pas de l’Aiguille, par un bon sentier mais rude par rapport à ce à quoi on s’est habitué dans la traversée.

La route des Fourchaux à Richardière est tout de même bien fastidieuse.

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