Sortie du 4 septembre 2019 par jump38 Refuge du Chatelleret

Ciel tout bleu toute la matinée. Quelques très rares petits nuages en après-midi.

La Bérarde est encore dans l’ombre lorsque nous y arrivons. L’ambiance est très calme et le ’grand projecteur’ commence à éclairer les hauts sommets environnants.

Nous amorçons donc la montée dans l’ombre mais il fait frais sans plus ; c’est très agréable. Nous avons choisi de prendre la rive gauche du vallon des Étançons pour la montée.

À la traversée du Torrent de Bonne Pierre, on se dit que les passerelles sont fort utiles !

Un peu plus haut c’est un mélange d’interrogations et de déception qui nous attend. Nous pensions descendre du refuge en empruntant le sentier remontant vers les cascades de Plaret Gény mais un document sous feuille plastifiée nous apprend qu’il est fermé pour cause de "plusieurs passages dangereux et absence de passerelle". L’information était disponible sur internet ... mais nous n’avions pas anticipé.

Pour ’compenser’ partiellement cette déception, nous décidons d’atteindre le Refuge du Chatelleret en prenant le début du sentier conduisant au Col du Clôt des Cavales ; cela nous permet de prendre un peu de hauteur pour contempler les sommets du côté du Plaret et du Pic Gény. Là encore le terrain a été ’bousculé’ par, certainement, de très forts orages qui ont creusé deux profondes ravines qui se négocient malgré tout assez facilement.

Nous nous posons un peu au-dessus du refuge pour le pique-nique agrémenté d’un petit muscat en apéro.

Nous avons largement le temps de contempler tous les sommets qui nous environnent, dont bien sûr La Meije, et nous sommes consternés de voir que le Glacier Carré qui ornait si bien son versant sud, a pratiquement disparu. Là encore de nombreux articles sur internet traitent du sujet et on peut lire : "Les fissures libérées de la glace laissent partir dans le vide des rochers de la taille d’un piano à queue…" (article de Philippe Rochot) ; la Meije n’est plus tout à fait ce qu’elle était.

Privés du sentier que nous pensions prendre à la descente, c’est par le sentier ’normal’ que nous retrouvons La Bérarde avec cette fois, pour Claudine et moi, un regard (nostalgique) vers le Dôme de Neige des Écrins gravi ... il y a tant d’années (en 1975).

Nous reviendrons volontiers à La Bérarde ; c’est si beau !