Sortie du 28 septembre 2019 par valverco Lac de l’Âne (2417m) par le pont du Rieu Claret

Quelques nuages au loin, qui se dissiperons sur les Grandes Rousses, belle journée d’automne.

Participants : Christine, Jessica Teddy, et moi-même.

Randonnée en famille que je m’étais engagé à accompagner, et que j’avais oublié ou mal compris la date. La frangine me rappelle que le dernier week-end de septembre nous avions prévus le lac de L’Âne. Bigre j’annule avec regret la proposition faite par mail il y a à peine un quart d’heure, et fixe un rendez-vous illico presto pour le lendemain matin.

8°, 9h15, le ciel est légèrement chargé de nuages sur les Grandes Rousses, le soleil commence à peine à éclairer les cimes au-dessus sur Belledonne. Nous sommes encore dans l’ombre pour franchir le Rieu Claret pour rejoindre le départ au niveau du panneau, Bienvenue en Oisans qui a disparu. A terre d’ailleurs ses vestiges sont posés et marque quand même le lieu de départ. Nous suivons la trace d’alpage qui remonte vers l’ouest, quelques ronds jaunes nous accompagnent dans cette pente parée de rouge, de jaune, de vert des couleurs automnale, et de gris sombre de la roche pas encore éclairée par les rayons du soleil. Elles vont devenir rapidement flamboyantes et lumineuses dès lors que les rayons les atteignent.

Le sentier vire bientôt au sud, passe devant les ruines du Solliet. Les premiers rayons nous enveloppent, si bien que ceux qui ont cumulés les couches sont obligés de couper leur effort momentanément. Le sentier très bien marqué ponctué de nombreux cairns passe le Ravin de Courbassière, puis se dirige vers la brèche après une courte et rude montée. La descente raide sur l’autre versant est dans l’ombre, mais nous ouvre la suite de la rando qui promet d’être très attrayante.

Alors que nous montons les croupes herbeuses, les pics des Eustaches et de l’Agnelin émergent comme des proues de navires sur la vague. Nous voilà dominant le lac de sa croupe, je suis heureux de constater l’émerveillement de mes proches devant un tel paysage. Nous descendons pour franchir son déversoir pour longer sa rive sud. Il est 12h00 quand nous nous posons sur sa rive ouest proche d’un petit lac cerné par les linaigrettes pour casser la croûte.

13h15 je propose un aller retour au moins jusqu’au Col de l’Agnelin, pour la vue partielle sur les Sept Laux et la Belle Étoile. Après concertation avec mes hôtes étant peu habitués aux itinéraires minéral, nous réalisons le tour du lac ce sera suffisant pour aujourd’hui. Nous allons visiter les petits lacs sous le Rocher Pilliozan, et redescendons jusqu’à la base de la brèche. Je leurs propose de descendre dans cette combe, c’est plus bas en levant la tête, que Christine aperçoit les bouquetins sur des vires de la falaise.

Nous gagnons le bas du vallon, le ciel c’est bien découvert sur les Grandes Rousses et l’Étendard, nous ne passons pas très loin de la cabane d’alpage, je distingue à distance sans s’en approcher que son volet et sa porte sont closes. Nous franchissons la selle plus à l’est, qui nous ouvre la traversée vers le nord-est en balcon sur le lac de Grand – Maison. Nous gagnons la route du Col du Glandon au point 1772, où le Ruisseau de Courbassière se jette dans le lac, il est 15h50.

Nous suivons alors la route sur 1 km pour retrouver le pont sur le Rieu Claret. Mes proches sont satisfaits de cette balade dans ce lieu magique et minéral, même si je leurs avait promis de côtoyer de près des bouquetins.