Sortie du 11 octobre 2019 par jump38 Le Grand Rocher (1926m) – à raquettes

Pas un nuage et températures de début de nuit tout juste un peu fraîches.

Après la ‘bambée’ de la veille, on ne se voit pas affronter un gros dénivelé aujourd’hui. Mais il fait grand beau ; alors, que faire ? Hier soir, le lever de lune sur Belledonne vu de la maison était de toute beauté ; ce soir la lune est presque pleine et devrait se lever vers 19H. Décision est prise : on part de la maison à 15H30 pour rejoindre le Foyer de Fond du Barioz, puis monter au Grand Rocher et assister au lever de lune après avoir traversé vers le Crêt du Poulet. Quelques SMS aux ami(e)s et finalement nous sommes 5 candidats à cette escapade semi nocturne.

Pas grand-chose à dire de la montée, si ce n’est que c’est toujours avec plaisir qu’on retrouve cette magnifique vue sur Belledonne lorsqu’on débouche sur la crête.

Au sommet, il fait frais mais pas froid et le soleil est encore bien présent ; alors on s’accorde une halte avant de partir en direction du Crêt du Poulet. On observe la vitesse à laquelle l’ombre en face de nous monte à l’assaut des sommets ; pas de doute, la terre tourne sur elle-même !

Le parcours en direction du refuge du Crêt du Poulet offre de nombreuses fenêtres d’observation du changement de couleur au couchant et sur les pentes qui nous font face. Le spectacle est de toute beauté.

Alors que nous sommes tout proche du refuge, la lune pointe le bout de son nez. De plus sa courbe de montée épouse parfaitement la ligne oblique formée par la crête derrière laquelle elle se lève. Le ciel accouche lentement de notre astre nocturne. Instants magiques passés à observer, contempler, dans un silence absolu.

Nous décidons de ne pas aller jusqu’au Crêt du Poulet et de rester là pour profiter du spectacle et dîner, non pas aux chandelles, mais à la lumière de la lune.

Nos regards sont tantôt dirigés devant nous sur les pentes qui deviennent de plus en plus sombres ; et tantôt derrière nous sur les lumières du couchant qui se font de plus en plus discrètes.

La lune est maintenant en plein ciel et nous fournit une ombre bien marquée.

Nous avons bien profité du spectacle ; il est temps de descendre. A la lumière froide, mais efficace, de la lune, nous rejoignons la large piste qui vient du refuge. Nous la suivons jusqu’aux voitures sans utiliser les frontales, même si le relief nous cache le projecteur nocturne.

De retour à la voiture, nous n’avons qu’une envie : recommencer. La soirée fut belle !