Sortie du 9 février 2012 par BA42 Ecopôle du Forez, Loire

L'Ecopôle et l'hiver rigoureux de 2012.

Itinéraire, carte // Fiche topo

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Conditions météo

Fin de journée ensoleillée, température de -6°C.

Récit de la sortie

Après les températures de ces derniers jours, approchant les -20°C, je suis donc retourné à l’Ecopôle. Le vent du nord, s’étant calmé en plaine, je pensais que cette fois, tout devait être gelé.

Et c’était bien le cas. Tous les étangs sont gelés. Plus d’oiseaux !

Finalement, je suis allé voir les bords de la Loire. Les berges sont gelées, mais le fleuve coule. Et là, dans une portion large, où le courant n’est pas trop fort, je vois des centaines de canards. Quelques hérons aussi.

Les hérons, eux, ne sont pas des nageurs. La plupart, sont sans doute dans l’intérieur des terres, à chasser des rongeurs, ou au bord du fleuve, dans des lieux peu profonds et avec un peu de courant, évitant à l’eau de geler. C’est moins bon que le poisson, mais cela permet de survivre.

Les Grands cormorans sont des plongeurs et sans doute sont-ils également non loin du fleuve.

J’ai vu plusieurs ragondins courir sur la glace. J’en ai vu un également au bord d’un chemin. Quand je me suis approché pour le photographier, il s’est montré agressif, faisant mine de me bondir dessus. Mais pas de s’enfuir.

Le ragondin est originaire d’Amérique du Sud. Il a été introduit en Europe pour l’exploitation de sa fourrure. Quelques évasions plus quelque lâchers volontaires et l’animal s’est répandu. Mais, avec son origine tropicale, il est mal adapté aux hivers rigoureux.

Sont point faible, c’est sa queue (sans rire !) qui gèle et se gangrène, entraînant la mort.

Celui qui était au bord du chemin, avait la queue très abîmée et était sans doute mourant.

Je suis également allé voir l’étang voisin de Chambéon, qui ne fait pas partie de l’Ecopôle. C’est un étang de pêche.

Complètement gelé lui aussi, à l’exception d’un trou circulaire de quelques mètres de diamètre, non naturel, dans lequel s’ébattaient de nombreux foulques.

. Randonnée réalisée le 9 février 2012

. Dernière modification : 24 février 2024 (Avertissements et Droits d'auteur)

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  • Daniel

    Intéressant témoignage des rigueurs de cet hiver 2012 inhabituellemnt froid dans le contexte du réchauffement climatique.

    Le 16 février 2012 à 18h58
  • Dérèglement est plus juste que réchauffement.

    Le 16 février 2012 à 21h23
  • hereme

    Team Rando a raison. Il ne s’agit que d’une variation brutale des moyennes locales dans l’espace et le temps.
    Mais il n’y a pas de dérèglement à proprement parler : il suffit par exemple d’aller consulter le site http://www.meteo-paris.com/archives.html pour plus de détails, notamment les fameuses exceptions (froid, chaud, tempêtes, sècheresse, ...) qui sont monnaie courante depuis au moins 1870.

    Prendre le temps de consulter toutes les rubriques, et notamment les archives par année depuis 1850 environ où chaque année est tributaire de ces "anomalies". Question : une anomalie à fréquence annuelle doit-elle être considérée comme telle ?

    Pour des renseignements plus complets, consulter sur Internet les sites de la NASA qui possèdent les plus grandes bases de données sur ce sujet.

    Les températures moyennes européennes actuelles ne sont jamais que celles qui régnaient par exemple au 11e siècle, on coupait le vin à la hache dans les caves lors du mini-âge glaciaire du 15e siècle.
    Une température sibériene est de l’ordre de -30 à - 40 (au moins), alors assez de ces comparatifs avec nos petits froids de -15 degrés.
    Le bon peuple découvre des nouveautés :
    - lorsqu’il neige sur les routes, celles-ci deviennent glissantes ---> surprise —> alerte orange
    - lorsque la température est négative et qu’il a de l’humidité sur la chaussée, il y a des
    risques de verglas —> re-surprise : l’eau gèle au-dessous de 0 degré —> re-alerte orange
    Mais les habitants des Alpes, Pyrénées,Vosges, Massif Central, Jura sont habitués de ces conditions annuelles habituelles et on les met pas en alerte spécifique pour autant. Encore une surprise, ils arrivent quand même à survivre. Comment font-ils donc ?

    Notre belle boule bleue subit des cycles géo-climatiques de puis quelques millions d’années, du très froid au trop chaud, avec des basculements de pôle magnétique, et qui plus est étroitement liés à l’activité solaire (laquelle est à très niveau depuis une trentaine d’années).

    Cela a concerné nos ancêtres, il n’a aucune raison pour que nous subissions pas les mêmes conditions. A quand des lois pour interdire au grand froid, au grand chaud, au trop humide, au trop sec le franchissement des frontières de l’hexagone ?

    Mais les grandes devins du futur climatique ne travaillent pas gratuitement : la main dans la main avec nos grandes multi-nationales et autres gouvernements qui ont des intérêts dans ces visions apocalyptiques. Nous en sommes au niveau des élucubrations des annonceurs de le 253e fin du monde en décembre 2012.

    Mais tout ceci n’interdit pas de rendre la planète plus propre, et veiller à la véritable écologie, et non celle bureaucratique de partis politiques ou politisés.

    Le 17 février 2012 à 17h40
  • Vaste sujet dont on peut discuter ou sur lequel on peut polémiquer sans fin. Il n’en reste pas moins qu’en une vingtaine d’années, la température moyenne a progressé d’1 degré environ, ce qui équivaut approximativement à 250 km vers le Nord. Les conséquences conduisent à une migration de la faune et de la flore vers des latitudes et des altitudes supérieures. Ce fait n’est pas nouveau mais a été révélé de manière précise par 2 études publiées voici une quinzaine de jours dans la revue Nature Climate Change et abondamment relayées dans la presse. Comme je l’écrivais ailleurs, les faits sont là mais chacun est libre de les interpréter comme il le souhaite ...

    Le 17 février 2012 à 21h52
  • Vaste sujet effectivement !
    L’ère quaternaire est rythmée par les périodes glaciaires et les périodes interglaciaires. La fin de la dernière période glaciaire débute il y a environ 20 000 ans. Avec des fluctuations. Tout le monde connaît le PAG, le petit âge glaciaire (1550/1860 environ). Avec le recul des grands glaciers, des arbres fossilisés apparaissent qui datent (datation au carbone 14) de 2000 ans, époque où les glaciers étaient donc plus réduits que de nos jours. Le réchauffement actuel, ne semble pas être un dérèglement. Il fait partie d’un cycle. Mais il semble également acquis que ce réchauffement est accéléré par les activités humaines et le rejet de gaz à effet de serre. Le dérèglement interviendra peut-être plus tard. Chaque glaciation est suivie d’une période interglaciaire, avec un "maximum chaud" qui précède un nouveau refroidissement. Le maximum chaud vers lequel nous nous dirigeons, sera t-il vivable ?

    Le 18 février 2012 à 00h12
  • hereme

    Assurément, mais le but n’est pas de polémiquer, mais de collecter le maximum de données brutes et les interpréter soi-même, sans avoir une confiance a priori sur l’une ou l’autre "étude" de quelque organisme que ce soit, lesquels interprètent chacun en leur âme et conscience (ou le plus souvent celles de groupes politiciens, financiers, industriels, ... sous-jacents) lesdites données.

    Le 18 février 2012 à 17h54
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