Sortie du 20 juillet 2013 par Ged Aie Circuit des Lacs Palluel et Faravel

Nous sommes partis relativement tard, aux alentours de 15 heures, afin d’éviter au maximum les grosses chaleurs mais aussi les bus de touristes, très friands de ces paysages. Nous avons évité la pluie malgré le tonnerre qui grondait derrière le Grand Pinier. Le but étant de bivouaquer au pied du lac de Palluel. Nous avons passé la nuit sous un ciel très éclairé par une lune magnifique. Au final, quelques nuages sont venus gâcher un peu la fête mais rien d’inquiétant.

Arrivé au parking, quelle ne fut pas notre surprise de voir autant de voitures et de personnes sur les sentiers. Ce coin est vraisemblablement très apprécié des touristes, et cela se comprend aisément.

Les panneaux indiquent le lac Faravel à 3h15 et le lac Palluel à 3h de marche. Nous partons en direction du lac Faravel et rapidement, nous comprenons pourquoi autant des personnes sont ici. Des cascades, immenses et bruyantes nous encerclent. Le spectacle est incroyable.

La montée pour le hameau de Dormillouse nous met directement dans le bain avec une pente assez prononcée. Nous continuons de marcher et le chemin arrive dans un sous-bois. Marcher à l’ombre ne fait pas de mal car malgré l’heure (environ 16 heures), il fait encore bien chaud. Une fois sorti du sous-bois, le chemin se scinde en deux. À gauche, le lac de Faravel, à droite, celui de Palluel. Plus loin, un panneau indique le lac de Faravel à 30 minutes. Ne vous fiez pas au temps annoncé, le lac vous mettra à l’épreuve encore un petit moment avant de se dévoiler à vous. Nous arrivons sur un immense plateau, duquel nous commençons à apercevoir la tête de Vautisse. Au fond de ce plateau, une immense cascade. Celle-ci nous laisse deviner qu’elle est alimentée par une grande source d’eau, un lac au hasard. Nous suivons donc le sentier et finalement, nous arrivons au lac Faravel. Nous sommes accueillis par les marmottes qui ne semblent même pas effrayées par notre présence. Nous décidons de faire une petite pause devant ce lac quand le tonnerre se fait entendre derrière le Petit Pinier. Voyant de gros nuages orageux commençant à taquiner la pointe du Petit Pinier, nous pressons le pas vers le lac de Palluel.

Un panneau nous indique le lac de Palluel à 30 minutes. Nous suivons donc le sentier et arrivons près du champ de cairns. Il y en a peut être des milliers, et après notre départ, il y en aura un de plus. Le Grand Pinier se fait de plus en plus imposant et nous arrivons finalement au pied du lac de Palluel. Quel spectacle. Le lac est encore partiellement gelé ce qui créait un immense iceberg sur le lac pour notre plus grand plaisir. Le tonnerre gronde toujours, nous nous pressons de monter le campement. Finalement, une fois installé, les nuages disparaissent et nous assistons à un coucher de soleil magnifique. La lune est presque pleine et nous décidons de veiller un peu pour faire quelques photos de celle-ci qui se reflète dans le lac. La nuit tarde à arriver alors que nos sacs de couchage nous appellent depuis les tentes. Finalement, la nuit tombe, mais quelques nuages jouent avec la lune. Le spectacle n’en reste pas moins magnifique.

Après la séance photo du soir, nous rejoignons nos sacs de couchage avec empressement. La nuit sera courte, le réveil est sur 5 heures afin d’assister au lever de soleil. Le soleil montre le bout de son nez et nous apporte une lumière incroyable. Nous décidons de monter sur la tête de Serre-Eyraud pour voir le lac avec de la hauteur. La vue est incroyable. Il est maintenant temps pour nous de redescendre.

Pour la descente, nous prenons le sentier montant au lac de Palluel pour boucler l’itinéraire. La descente mettra nos jambes à rude épreuve.