Sortie du 22 août 2014 par Le Mauriennais Pierre du Pin (1904m) Croix du Léat (1825m)

Beau et chaud au départ et à l’arrivée avec des remontées brumeuses entre.
Il avait fait une averse la veille mais rien de méchant

Il n’y a pas encore trop de monde sur le parking de Gleyzin, 4 ou 5 voitures et un camion militaire, la conductrice qui discute avec un vieux monsieur du hameau peut être étonné de voir une jeune femme en tenue camouflage.

L’échauffement se fait en douceur puisque l’on commence par un faux plat descendant jusqu’au ruisseau que l’on traverse sur un petit pont, après ça se redresse aussitôt par une pente très raide qui devient, heureusement, un peu moins ardue et qui nous emmène au 1er des refuges : le chalet du bout à 1390m. Une table de pique-nique et /ou le chalet permettent une petite pause confortable.

Droit devant et à présent en pente douce, les 2 sapins Henri IV, estimés à plus de 400 ans, aux dimensions imposantes : Hauteur 30,50m , circonférences à 1,30m : 5,12m pour l’un et 5,49m pour l’autre.
Au croisement des sentiers suivant, j’opte pour celui de droite qui conduit au Lac et refuge de Léat, chemin pratiquement plat.

Le refuge a été bien aménagé et il peut s’admirer dans les reflets de l’eau du lac à ses pieds. Il est situé au carrefour des chemins pour La petite Valloire via le Crêt du Tambour à 400m et du passage de Tigneux au nord/nord-est on aperçoit la croix de Léat, pour y aller une petite sente au milieu des myrtilles part derrière le chalet.

Effet d’optique on la croit (la croix) plus haute vue d’en bas, elle est en fer forgé et mesure moins de 2m , située à 1850m en bout de crête au Nord, là où débouche l’autre sentier que j’avais négligé, plus raide je pense mais direct du "Bout".

Demi tour et direction Sud de la crête on arrive à la Pierre du Pin 1904m, point de vue remarquable et culminant de la randonnée. C’est le début du sentier en dévers et descente "délicate" ce jour car bien humide. On arrive au croisement du retour sur Gleyzin et la montée vers le glacier du même nom, par le chalet de l’oule "l’oulle" ou refuge Antoine Croz, un quart d’heure plus haut.

Une descente un peu longue et peu "casse pattes" comme tous les retours en descente et on revient au point de départ, une petite buvette permet si on le veut de refaire les niveaux.