Sortie du 17 décembre 2015 par Pascal Le Grand Salève (1278m), petite boucle de la Corraterie
Petite promenade dans les couleurs du soir au dessus de brouillard...
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
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Conditions météo
Grand beau au-dessus du brouillard culminant vers 600m, doux.
Récit de la sortie
Une petite sortie d’après-midi, motivé par l’irrésistible envie de monter au dessus du brouillard froid qui déprime chaque être vivant au fond de la vallée...
Départ vers 15h de la Croisette, avec pour objectif initial de parcourir les vires Rosselet. Cependant, terrain humide et mauvaises chaussures me feront sagement renoncer, d’autant plus que le soleil descend... On remontera donc par la grotte d’Orjobet en direction de la vire de la Corraterie, dont les falaises s’enflamment de jaune, pour profiter ce ces beaux instants...
Remontée sur le plateau, alors qu’un épais voile nuageux à l’horizon aura eu raison des dernières couleurs du crépuscule... Mais on ne résistera pas au plaisir de rester un peu pour voir, avec la nuit, les lumières de Genève illuminer le brouillard...
Photos
Auteur : Pascal
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Bravo pour la coulée de lave incandescente des dernières photos...
Le 17 décembre 2015 à 23h17magnifiques les lumières sous la mer de nuage....
Le 18 décembre 2015 à 07h50Bon, j’admets avoir un peu surexposé ces photos.... Vues à l’oeil dans la réalité, les taches lumineuses sont beaucoup moins lumineuses, les couleurs à peine visibles...
Le 18 décembre 2015 à 08h59Oui, çà se voit par les trainées lumineuses dans le ciel, mais le rendu est superbe !
Le 18 décembre 2015 à 09h30Tu as tout à fait raison, Pascal. Nous ne sommes pas obligés de nous cantonner au réalisme absolu.
Le 18 décembre 2015 à 09h46Vous avez raison, la photographie est une technique, le rendu des photos est un art.
Le 18 décembre 2015 à 10h13Merci pour ta précision hereme. Je n’ai pas osé utiliser le mot Art, mais j’y pensais. La technique est là pour nous aider à rendre (quand on peut) notre propre vision. Ce qui est la cas de Pascal (et d’autres) par ses choix de lumières crépusculaires et de saturation de couleurs.
Le 18 décembre 2015 à 11h02Pour ma part, j’aime jouer sur les durées d’exposition et les ouvertures. J’utilise un compact suffisamment performant pour cela tout en tenant dans la poche, en sachant que je ne vois pas trimbaler un réflex dans mes longues pérégrinations plus ou moins scabreuses...
Par contre, je m’interdis tout post-traitement de l’image : Retouches, flous artificiels, altération des couleurs, tone-mapping hdr (sauf, éventuellement, une petite correction d’exposition ou une rectification de la balance des blancs). C’est la limite que je me fixe entre la beauté du naturel et celle du "faux" artistique...
Je n’ai donc pas supprimé les trainées lumineuses, qui sont les avions qui décollent et atterrissent à l’aéroport de Genève !
Le 18 décembre 2015 à 11h48