Sortie du 30 octobre 2016 par Alexandre Le Monal (1874m) par la chapelle du Perthuis – à raquettes

Paysages de mélèzes et un peu d'exploration : raccourci vers la Combaz, les chalets Béranger, la petite tourbière du Monal et un nouvel accès à la cascade de la Raie.

Itinéraire, carte // Fiche topo

Topo de référence

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Conditions météo

Plein soleil, température de 16°C au Monal à 13h00, vent nul.

Récit de la sortie

  • Distance : 12,4km
  • D+ : 714m

Une virée au Monal est toujours un plaisir mais la visite du jour a pour objectif premier de découvrir des lieux aux alentours du hameau (chalets Béranger, tourbière), tester des sentiers et accès (raccourci pour la Combaz, cascade de la Raie).

Tout cela avec de belles couleurs automnales, sous une météo quasi estivale. Les mélèzes sont dorés et bien mûrs, à tel point que le battement des ailes d’un papillon suffirait à faire tomber leurs aiguilles.

Je débute cette randonnée à la Raie, dans une vallée encore ombragée. Après 5 minutes de marche à peine, je m’arrête un instant devant les ruines de la chapelle du Perthuis. Malgré plusieurs passages, je n’avais jamais prêté attention à ce bloc, de 2 tonnes peut-être, posé juste devant.

C’est pourtant celui-ci qui a pulvérisé une partie de la chapelle, après s’être décroché de la falaise contre laquelle elle est adossée. Je pense même avoir localisé l’endroit d’où ce bloc est parti, 15 ou 20 mètres au-dessus du sol. Ce n’est finalement pas étonnant, ce versant connaît de fréquents éboulements qui atteignent parfois la D902 malgré les grillages de protection.

Ensuite, j’ai repéré un sentier forestier sur la carte, que la curiosité me pousse à emprunter. Son tracé me laisse toutefois perplexe : dans une sombre et dense forêt, il effectue une assez longue traversée pour revenir après un virage en épingle. Où mène donc ce sentier ? Y aurait-il un belvédère au bout ? J’en doute fortement, mais il me faut savoir.

Le départ de ce sentier se situe environ 100 mètres après l’oratoire Saint-Antoine, sur la gauche. Surprenamment, des murets de soutènement accompagnent certaines portions du sentier et cela m’intrigue d’autant plus. Parfois, une trouée dans les sapins permet d’apercevoir le versant opposé mais cette forêt dense ne semble présenter aucun point de vue bien dégagé.

Puis arrive le virage en épingle, où je découvre 4 piliers de béton sortant du sol. Bingo, ho capito ! Fin content de cette découverte. Mais pourquoi donc s’extasier devant 4 piliers de béton en pleine forêt ?

Je t’explique : il s’agit de l’ancrage d’un pylône du téléphérique qui reliait Bourg-Saint-Maurice au hameau des Boisses pour acheminer des chariots de ciment lors de la construction du barrage de Tignes. À ne pas confondre avec l’autre téléphérique, entre le barrage et l’ancienne carrière de la Laye.

Je savais l’existence de ce téléphérique, sans avoir pu jusqu’alors trouver des vestiges et donc déterminer son tracé. Aussi, je le pensais au fond de la vallée, le long de l’Isère. Connaissant maintenant la position d’un pylône, il sera assez facile de trouver les ancrages d’autres pylônes, si ces derniers sont toujours en place.

En quelque sorte, c’était l’une des pièces manquantes du puzzle. Le puzzle en question étant, pour rappel, tout ce qui se rattache de près ou de loin à la construction de ce barrage. Ce sentier aurait donc uniquement servi à la pose puis à la dépose d’un pylône, dans un endroit difficile d’accès, sur un raide versant.

Voilà, tu sais tout, ou presque !

Je continue sur ce sentier qui rejoint l’itinéraire du topo entre l’oratoire et Chenal. Un peu avant la sortie de forêt, je souhaite tester un raccourci (vu sur la carte) pour atteindre la Combaz sans passer par Chenal.

Je le trouve facilement, il débute sous une petite falaise. Ce joli sentier, assez raide, mène à un alpage à partir duquel le hameau de la Combaz est en vue. Au final, un raccourci intéressant à connaître si l’on ne dispose que d’un court créneau horaire, par exemple.

Passé le hameau de la Combaz, je décide enfin de me rendre aux chalets Béranger. Pour cela, je vire à gauche après la Combaz. Un très bon chemin descend sur des prés de fauche pour arriver aux chalets Béranger après un court passage forestier.

Les chalets sont rustiques mais quel chouette endroit ! Cerclée de forêts, une grande prairie apparaît avec pour horizon, le Mont Pourri. Cette petite virée vaut vraiment le coup.

Ensuite, direction le Monal pour le tour habituel. L’étape suivante, c’est la petite tourbière du Monal. Tellement petite que je ne l’ai découverte que récemment et par hasard sur des photos aériennes. Là encore, il me fallait faire une reconnaissance sur le terrain.

Quittant le Monal par le chemin à l’est, je prends une trace sur la gauche juste avant l’entrée dans le mélézin. Celle-ci remonte une croupe herbeuse et se sépare en 2 branches. Je reste sur celle de gauche pour passer une butte et arriver ensuite à la tourbière qui se trouve au pied des parois rocheuses du point coté 2082m.

La tourbière se fait discrète mais elle est bien là. Beaucoup d’eau, que l’on entend ruisseler sous les herbes séchées par le soleil. Une trace permet d’en faire le tour complet, tout en respectant ce milieu fragile. Le retour au Monal s’effectue par le même itinéraire.

Pour rejoindre l’Échaillon, je recommande de quitter le Monal par le nord afin de prendre le joli sentier qui longe la rive droite du ruisseau du Clou.

Du côté du parking des Coleurs et de la cascade de la Raie, il y a du nouveau. Au parking, un panneau directionnel tout neuf a fait son apparition. Plus complet, il indique désormais la cascade de la Raie. Pour le coup, j’ai comme l’impression d’avoir été entendu !

Aussi, une nouvelle signalétique (panneaux en bois) pour 2 des 3 accès à la cascade. Ce 3e accès, non signalé, est celui que je viens découvrir aujourd’hui.

Au premier croisement avec un chemin lors de la descente du Grand Bois, je suis ce chemin sur la gauche jusqu’à une aire de pique-nique (table) qui se situe à l’altitude 1660m environ. Je continue sud-est au-delà de cette aire, sur une vague trace peu commode.

Cet accès reste le plus spectaculaire des 3. Il faut toutefois rester vigilant, l’accès est étroit et la rive du ruisseau est vraiment très raide. Savoir aussi que le secteur de la cascade passe entièrement à l’ombre dès 15h45, au milieu de l’automne. Pour voir la cascade au soleil, je suis arrivé 10 minutes trop tard !

. Randonnée réalisée le 30 octobre 2016

. Dernière modification : 29 juin 2017 (Avertissements et Droits d'auteur)

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