Sortie du 9 avril 2017 par sugar mountain La Pinéa (1771m) par le versant sud
Grand écart d'ambiance de part et d'autre du sommet en cette matinée ensoleillée, passant de la solitude totale à la foule dominicale.
Itinéraire, carte // Fiche topo
Topo de référence
Pour découvrir la carte, l'itinéraire et les infos détaillées, veuillez consulter le topo de référence
Conditions météo
Grand beau, très doux pour la saison.
Récit de la sortie
Quand on aime on ne compte pas ! C’est peut-être la dixième fois, avec quelques variantes plus ou moins heureuses, que j’arpente avec délectation ces pentes sud-est sauvages au-dessus de Sarcenas, m’amenant à la crête méridionale de la Pinéa. J’ai une prédilection pour ce côté par-rapport à celui, plus austère, de Planfay, où un itinéraire tout aussi confidentiel gagnant l’arête sud a été immortalisé par Antoine Salvi.
La commune de Sarcenas a aussi cet avantage d’être bien desservie par les transports en commun depuis Grenoble, en semaine comme le week-end. Le hameau de Gervais, là où débute les « hostilités », est rapidement rejoint depuis le Pont de Croz, terminus du bus.
Du côté de l’Essadey, j’ai beau avoir foulé maintes fois ses vieux chemins mais encore à ce jour j’ai eu de légers doutes sur le départ de la croupe qui me permet de prendre pied sur l’arête sud au-dessus des Prés de Quaix. Après ce n’est qu’une formalité …
Arrivé au pied de la ceinture rocheuse qui me sépare du plateau sommital incliné de la Pinéa, je choisis la deuxième option du topo pour l’escalader. Je retrouve sans difficulté le couloir heureusement bien sec, pour, à sa sortie, retrouver le plus rapidement possible dans un petit bois la crête sommitale.
Je dérange alors sans le vouloir un chamois au repos derrière un bosquet. Il se déplace d’abord tout doucement en me toisant du regard avant de détaler au moment où, comme d’hab’, je sors l’appareil photo de ma poche.
Je n’en verrai pas d’autres lors de la remontée toujours aussi somptueuse de l’arête... et je me doute bien que les chances d’en rencontrer au sommet sont aussi infimes que d’y voir des danseuses du Crasy Horse en pleine action. Car il y a déjà du monde sur cette étroite cime rocheuse et ça n’arrête pas de monter par la voie normale.
Je prends donc mes jambes à mon cou et je dévale la sente escarpée de l’arête nord. Cette relative tranquillité est de courte durée et la suite jusqu’à l’arrêt de bus du col de Porte est un flux sans discontinuer de randonneurs.
Sans parler de la monotonie de cet itinéraire de descente qui, heureusement, est ponctuée par la belle prairie de Plénom où en cette période, c’est la fête à la Jonquille.
Photos
Auteur : sugar mountain
Publicité
- Le tour de la Chartreuse 890 € Des sommets intéressants, le prodigieux monastère de la Grande-Chartreuse, la beauté sauvage (...)
- Tour de la Chartreuse 860 € Les plus beaux sites du parc naturel de Chartreuse : monastère de la Grande Chartreuse, (...)
- Le parc de Chartreuse avec mon âne 670 € Adapté aux petits marcheurs, ce séjour est l'occasion de découvrir en famille le massif de la (...)
Réagissez !
Autres sorties
Retrouvez les récits et photos de randonneurs ayant déjà parcouru cet itinéraire.
Aucune autre sortie pour le moment. Et si vous en ajoutiez une ?
Bonjour Sugar,
Le 11 avril 2017 à 08h17Tu es passé une dizaine de fois par le versant Sud de la Pinéa… Et moi, pas une seule ! Il va me falloir remédier à cette lacune. À bientôt
Bonjour Sugar,
Le 14 avril 2017 à 17h08Tout d’abord, je te remercie vivement pour la précision de ta description bien utile pour atteindre la crête au-dessus des Prés de Quaix. Aussi, je voudrais apporter une précision sur les possibilité de stationnement au-dessus de Gervais : En dépassant le terminus de la route par une piste à gauche (celle du départ de la randonnée), on débouche sur une plateforme de stockage de bois qui offre un vaste espace de stationnement [ 31T 715751 5017765 – N 45.28025° E 5.75088° ]. À bientôt
Merci beaucoup Gérard pour ce complément d’information. Je le note de ce pas dans le topo.
Le 14 avril 2017 à 19h11Cet itinéraire (mais au départ de Proveysieux) à été décrit la première fois dans l’exellent guide de Thierry Margueritat "Chemins Secrets du Dauphiné" Editions Edisud, dans les années 90.
Le 18 avril 2020 à 21h04Bonjour Roland,
Aaah le bon temps des années 90 où internet était balbutiant...
Le 19 avril 2020 à 10h49Excellent guide ? Je ne suis franchement pas de votre avis : les descriptions par exemple des itinéraires du Pas de la Branche au-dessus de Saint Ismier ou de la Montagne du Sac du côté de Proveysieux m’ont valu quelques sueurs froides en terme d’orientation, surtout dans ces secteurs délicats car sauvages. Il aurait mieux donc fallu que je suive mon instinct que les indications de Margueritat, souvent erronées ou incomplètes.
Mais le problème est qu’à l’époque on ne pouvait pas rééditer les bouquins périodiquement pour rectifier les erreurs. Alors qu’aujourd’hui, avec la "magie" du net, les commentaires sont là pour corriger les topos.