Croix de l’Alpe (1821m) par Pré Orcel

Hameau des Prés accessible par Barraux ou Chapareillan (Bellecombe) par la D 282.
Parking de Pré Orcel (1.405 m) au bout de la route forestière qui dessert la cabane forestière de l’Allier, ou pour les plus courageux Hameau des Prés - Commune de Ste Marie du Mont - (le sentier part sur la gauche dès la sortie du hameau) soit + 470 m de dénivelée.

Randonnée sur bon sentier balisé.
Attention aux coulées en hiver et au printemps qui peuvent descendre en versant est dans la montée vers le Col de l’Alpe.

Du parking, le chemin s’élève sur la gauche derrière le panneau d’information de l’ONF. Une source est située à proximité.

1km après le départ (montée tranquille), le sentier sort de la forêt et rejoint la route forestière de la cabane de l’Allier. L’emprunter sud sud-ouest et suivre un bon sentier de faible dénivelé qui passe sous les falaises des Rochers de Belles Ombres. De là, la vue s’ouvre sur la Plaine du Grésivaudan et les sommets de la Chaîne de Belledonne.

Le sentier bifurque sud-ouest et propose une montée soutenue menant au prix d’un bel effort jusqu’ au Col de l’Alpe (alt. 1.793 m), puis à la Croix de l’Alpe (1.821 m) qui offre une vue magnifique sur cet immense plateau d’alpage (altitude moyenne 1.700 m) bordé au nord par le Mont-Granier (1.933 m), à l’ouest par le Sommet du Pinet (1.867 m) et au sud par la Roche de Fitta (1.737 m)

Depuis la Croix de l’Alpe, on peut aller explorer (S) le Vallon de Pratcel (qui conduit au Cirque de Saint-Même et à St-Pierre d’Entremont) ou pousser (SW) jusqu’au Habert de St-Vincent où passe le GR 9.

Retour par le même itinéraire.

Sortie du 10/06/2017

Il est tôt (6h30), mais il fait déjà chaud (16°) au parking de Pré Orcel. Il faut dire que le soleil est déjà haut au-dessus de Belledonne, et donne l’avant-goût d’une journée caniculaire.

La montée s’effectue tranquillement en forêt puis sur le sentier en balcon pour atteindre en moins d’une heure le Col de l’Alpe et la Croix attenante. La lumière est chaude, et donne une teinte mordorée à l’herbe encore pleine de rosée qui, dans sa prime jeunesse, n’a pas encore été engloutie par le troupeau de moutons qui occupe désormais les lieux.

Je déambule sur le plateau, à la recherche de marmottes qui ne se laisseront pas voir. Serait-il déjà trop tard pour les observer pendant leur petit déjeuner ? Je me dirige ensuite vers les crêtes. Le Mont Blanc est invisible, caché par une brume qui permet à peine d’entrevoir les Bauges. Je prolonge le plaisir, puis plonge dans la descente. Retour à la voiture à 9h30.