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Sortie du 16 septembre 2014 par greg

— Le mont Charvin 2409 m. L'aller s'effectue par la gauche (le golet de la Trouye) et le retour sur la droite (le pas de l'Ours non visible situé derrière le belvédère des prés Riants à 2100 m)
— Le gérant (très sympa) du bar du col de l'Arpettaz m'a dit que la commune (Ugine) ne communique pas beaucoup sur cette voie. Ça se ressent ...
— Une marmotte m'accueille au pied du Charvin et m'encourage pour la grimpette. En étant imaginatif cela pourrait être cela. ;)
— Avant d'atteindre la voie câblée du goulet de la Trouye, vous avez plus de 350 m de dénivelé à vous "farcir". Mine de rien elle est raide cette montée pour commencer !
— Regard arrière sur le col de l'Arpettaz au pied de la voie câblée.
— Regard arrière sur Ugine et sa vallée au pied de la voie câblée.
— Regard arrière sur le chemin déjà parcouru au pied de la voie câblée. Au centre le début de la montée. Le départ se faisant depuis le col et en descendant la route.
— Le début du câble. Pour commencer c'est une via ferrata plutôt facile.
— On se dit que si ça continue comme cela jusqu'au sommet, ça va le faire .... tranquilement
— ... mais un passage douche l'enthousiasme
— Regard arrière sur ce passage où l'on ne sait pas forcément où poser les mains et où il est difficile de poser ses pieds sans déraper. Résultat ? On tire sur le câble !
— Arrivé au col , on jette immédiatement un regard de l'autre côte sur la Tournette (2351 m) dans le prolongement du "cul d'Ugine"
— Le parcours d'arête qu'il reste à effectuer. Au bout le sommet du Charvin qui pointe son nez.
— Regard arrière sur le parcours effectué. Au centre le Golet de la Trouye.
— Une fois sur l'arête, on retrouve le câble. Et c'est tant mieux car le parcours devient aérien comme le montre ce regard arrière sur l'arête depuis le col.
— On prend de la hauteur. Vue sur Ugine, Albertville nichée au fond à droite. A gauche dans les nuages le Beaufortain.
— Regard sur la partie visible du parcours depuis le départ. Y a du gaz ! Le câble rassure énormément. Sans, mes gambettes trembleraient sûrement. ;)
— Regard sur le col en contre-bas. L'ambiance est très sympathique sur cette arête.
— ... mais il ne faut pas être acrophobe !
— Vous voyez bien sur cette photo que nous n'avons pas à faire à une via ferrata "classique" mais que la présence du câble est indispensable !
— Le final de l'arête et le sommet au bout. Loin d'être la partie la plus physique ni la plus technique ...
— ... d'ailleurs c'est la fin du câble
— Voilà le sommet et sa borne géodésique ! Malheureusement les nuages s'étant invités je n'ai pas pu prendre beaucoup de clichés depuis le sommet du Charvin.
— Niché à son pied et dans son ombre, le lac du Charvin
— L'arête du retour. J'ai zappé les premiers "câblages" (je sais c'est honteux !) jugeant qu'ils n'étaient vraiment pas nécessaires.
— Là par contre pas le choix, ça ne rigole plus
— Pas de barreau, des prises casse-gueule, j'ai fait du tire-câble, ou plutôt du rappel avec ce câble !
— On ne croit pas comme cela mais c'est usant à la longue !
— Regard arrière sur l'arête nord-est et le sommet du Charvin
— Regard sur la tête de l'Aulp (2129) et la pointe de Mandallaz (2277). A droite en contre-bas la (longue) route du retour.
— Au fond les communes de Crest Voland, de Notre-Dame-de-Bellecombe, de Praz-sur-Arly ...
— Vous arrivez depuis le sentier qui arrive sur la droite de la photo. Ne surtout pas continuer tout droit (sous peine de descendre puis remonter inutilement quelques mètres - à moins que vous ne vouliez voir le lac de plus près !) mais bifurquer à droite (là où il y a la pierre peinte en rouge)
— Regard arrière depuis le début du sentier du Pas de l'Ours et de la voie câblée qui va avec.
— Le sentier descend rapidement de façon très raide et très casse-gueule. Encore une fois du tire-câble , heu du rappel ...
— Regard (au plein centre du cliché) sur la ferme de Merdassier du milieu. Oui on doit arriver là-bas avant de reprendre en sens inverse la route carrossable !
— Un dernier regard sur le (charmant) petit lac du Charvin
— Après la raide descente on remonte dans ce Pas de l'Ours. Encore une fois peu de prises pour les mains, c'est instable sous les pieds : on tire sur le câble.
— Regard arrière sur le parcours dans ce Pas de l'Ours. C'est impressionnant mais le câble sécurise le tout.
— La pointe de Mandallaz aussi nommée "les trois aiguilles" : on comprend pourquoi. L'hélicoptère est souvent passé et repassé (enfin 2-3 fois quoi ! :) ) . J'ai cru que c'était pour moi étant tout seul dans ce passage.
— Regard arrière sur le final de ce fatiguant Pas de l'ours. Pas été forcément fan, la fatigue n'aidant pas à apprécier je suppose ...
— Je n'étais pas censé aller jusque là mais je voulais voir ce qui était indiqué sur ce panneau. J'ai vu ;)
— Eux ils respectent à la lettre la consigne. De vrais moutons quoi !
— Voilà il faut redescendre tout en bas avant de repartir dans l'autre sens. Chouette ...
— Regard sur le parcours aérien de ce balcon qu'est le Pas de l'Ours
— Regard arrière sur la descente. Longue, longue, très longue et en plus ils faut éviter les nombreuses déjections des moutons qui jalonnent le sentier !
— Avez vous déjà eu cette impression que l'objectif ne se rapproche jamais ?
— Quasiment arrivé à la ferme de Merdassier du milieu que le regard se tourne désormais vers le col de l'Arpettaz qu'il faut rejoindre par la route carrossable.
— Le Charvin est dans les nuages, le belvédère des prés Riants et le Pas de l'Ours semblent loin et pourtant ce n'est pas fini.
— Après avoir repris la voiture, un arrêt et un dernier regard vers le mont Charvin et son ascension "spéciale" !
Photos : Droits d'auteur