Montagne d’Angèle : le Merlu (1606m) - La Montagne interdite

Difficulté :
Facile
Dénivelé :
650m
Durée :
2h45

Le Merlu est le point culminant de la Montagne d'Angèle. Mais attention le propriétaire en interdit l'accès par le versant Sud. Encore faut-il le savoir ! – Auteur :

Accès

De Nyons, prendre sur 7 km, la D94 qui remonte les Gorges de l’Eygues. Prendre à gauche la D70 qui passe à Condorcet jusqu’à St-Ferréol-Trente-Pas. Prendre à droite la D186 jusqu’au village des Chaudrons. Prendre ensuite à droite la petite route du Col de Chaudebonne à 763 m. Après le col, continuer la route montante qui va au hameau de Brézil. Se garer dans la 4 ème épingle.

Les infos essentielles

  • Carte IGN 3138 OT et 3139 OT au 1/25000
  • Altitude minimale : 950 m
  • Altitude maximale : 1606 m
  • Distance : environ 9.4 km
  • Horaires : comptez entre 2h30 et 3 h
Sensibilisation

Le milieu que vous traversez durant cette randonnée est fragile. Faites attention à la flore et ne dérangez pas la faune locale. Rapportez vos déchets et ramassez ceux que vous trouverez. Vous soutiendrez ainsi le mouvement KeepTheMountainsClean, une initiative Altituderando !

Voir la carte en plus grand

Chargement de la carte en cours

Itinéraire

Fallait-il faire un topo sur la Montagne d’Angèle par son versant Sud ?

En effet en arrivant au point de départ nous trouvons partout de petits panneaux nous informant que la Montagne d’Angèle est interdite aux randonneurs, sauf autorisation expresse du propriétaire.
Il faut savoir également que la montagne est partagée entre plusieurs propriétaires, et tous interdisent l’ascension, quel que soit le versant.

Autorisation à demander par écrit même si le propriétaire habite le hameau voisin de Brézil.

M. RONAT

Ferme Brézil

26110 CHAUDEBONNE

Si l’on est déjà sur place on se retrouve "comme Gros-Jean devant"

Finalement l’intérêt du topo est de dire qu’il faut soit écrire au propriétaire, soit passer par un autre versant. L’ascension pouvant se faire par le Col Lescou ou par celui de la Pertie.

Pas question de braver les interdits. Mais dans l’hypothèse contraire, voici ce que je ferais.

Ou que je ne ferais pas ! Je n’irais pas faire cette randonnée en période d’estive. Le plateau d’alpage dominant une barre rocheuse, il faut reconnaître qu’il vaut mieux laisser les animaux en paix.

Si j’allais quand même, sans autorisation, faire cette randonnée en mai ou en octobre, de l’épingle, je monterais hors sentier dans la végétation clairsemée, suivant une direction Nord-Est. Je rejoindrais ensuite la ligne de crête que je suivrais jusqu’au Col Pierre Blanche à 1452 m.

Du Col, une petite pente m’amènerait sur le plateau supérieur. Je traverserais alors facilement cet immense alpage jusqu’au Merlu à 1606 m.

Je suppose que j’aurais un beau panorama sur le Diois, sur le Mont Ventoux et même sur les Ecrins.

Bien sûr tout cela est hypothétique.

Carte qui serait utile : 3138 OT et 3139 OT au 1/25000

Site de l’IGN : La Montagne d’Angèle

La distance aller-retour serait de 10 km

Et la Montée prendrait : 1h30

Et bien évidemment les photos sont des montages. J’ai trouvé un logiciel parfait. On les croiraient presque vraies.

. Dernière modification : 26 juillet 2022 (Avertissements et Droits d'auteur)

Auteur :

Réagissez !

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  • J’espère que tu avais dans ton sac du papier et un crayon pour demander l’autorisation......C’est "clochemerlesque" !!!!

    Le 17 septembre 2010 à 18h39
  • Oui ! Mais je n’ai pas trouvé de boîte aux lettres. Heureusement j’avais un pull vert pour me camoufler. Quant à Raphaël, il avait dix ans et était suffisamment petit pour passer inaperçu.

    Le 17 septembre 2010 à 19h56
  • La relève est assurée avec Raphaël ! 😉

    Le 17 septembre 2010 à 21h04
  • La "Dangereuse Montagne d’Angèle". Tout aurait commencé lorsqu’un citadin (parisien) et son chien seraient partis en randonnée sur la Montagne d’Angèle. Que ce serait-il passé entre le randonneur et son chien d’une part et le troupeau et son patou d’autre part ? Les versions doivent être multiples et contradictoires. Toujours est-il que le randonneur, aurait collé un procès au berger et l’aurait gagné.
    Depuis, furieux (sans doute avec raison), le berger aurait interdit sa montagne et garderait un fusil de chasse à portée de la main. Avis aux amateurs d’émotions fortes.

    Le 5 juillet 2011 à 23h55
  • bruno

    Bonjour
    je suis le deuxième propriétaire de la montagne d’angele l’accès est interdit de tous les cotes donc comme j’ai un patou avec mes brebis il vaut mieux être très prudent en tant que randonneur d’abord vous ne savez même pas pourquoi la randonnée est interdite
    il faut comprendre que notre travail est difficile et qu’il y avait trop de monde en randonnée
    voila et puis Mr ronat n’a jamais accueilli les randonneurs avec un fusil ni moi non plus d’abord
    merci

    Le 28 octobre 2011 à 16h40
  • Bonjour Bruno,
    Alors, dites-nous pourquoi !
    Je suis bien conscient, qu’avec les falaises, les randonneurs (et plus pariculièrement leurs chiens) peuvent effrayer un troupeau. Mais vous pouvez autoriser la montagne quand les animaux ne sont pas ou plus dans les pâturages. Tout appartient à quelqu’un. Et si chacun mettait des interdits partout, où irions-nous ? Nous avons besoin de la nature, tout comme vous avez besoin que les citadins mangent vos moutons.
    Je ne peux pas croire qu’une interdiction de randonner soit une solution en soi. C’est plutôt un constat d’échec à vivre ensemble.

    Le 28 octobre 2011 à 18h33
  • Acune autre réaction aux propos de Bruno, bizarre ! Les interdictions de randonner laissent-elles indifférent ?

    Le 29 octobre 2011 à 13h16
  • Encore là, ce monsieur est proprio, cela me rappelle une histoire similaire. Figurez vous que la Combe de la Grande Vaudaine depuis les Chalances est interdite et ce tout le domaine de Bâton. Le proprio, ici EDF, se réserve le secteur pour la chasse au chamois.

    Le 29 octobre 2011 à 15h44
  • hereme

    29/10/2011

    1. Il est effectivement sensé et intelligent de ne pas se promener en montagne dans les zones où se trouve des troupeaux de moutons et autres lorsque l’on est accompagné de l’un ou l’autre canidé, d’autant que les patous sont spécifiques à la garde et s’identifient aux troupeaux dont il ont la charge.

    2. Il est difficile cependant d’admettre qu’une zone montagneuse être puisse la propriété d’une personne ou d’une entité quelconque (a contrario, tout territoire a un propriétaire : particulier, commune, état, ...) ; il conviendrait tout au moins, sauf raison de sécurité, que le passage pédestre soit autorisé, à condition de respecter les règles d’usage notamment dans les parcs nationaux ou régionaux.

    3. Cette zone de pâture est déclarée comme étant la propriété de Bruno. Soit, mais cela est-il référencé et avalisé au niveau du cadastre communal par exemple (cependant le cadastre étant à caractère fiscal, il ne peut être assimilé à un document de propriété), publication à la conservation des hypothèques, .... Ce titre de propriété est-il valide ? Il ne s’agit pas d’incriminer Bruno, mais de savoir si ce titre de propriété est licite et ce depuis l’origine de celle-ci ?

    4. Donc a priori, tout terrain étant censé appartenir à un propriétaire (cf 2 ci-dessus), dans le principe on ne peut y camper, ramasser des champignons, cueillir des fruits, commettre quelque dégradation que ce soit ... De plus la loi n’exige pas de signaler un terrain, hors des agglomérations, comme propriété privée, par des clôtures, panneaux multiples. Bien sûr si un panneau est placé sur une chemin, aucun doute n’existe sur l’inaccessibilité dudit chemin au public. Mais par ailleurs la loi autorise toute personne à se déplacer sur le territoire, hors interdiction judiciaire évidemment. Or donc comment interdire le droit de passage à quelqu’un qui arrive par l’est si le panneau est placé à l’ouest (bien sûr si une clôture ceint le terrain, aucun doute ne peut subsister) ?
    La loi n’est pas très précise à ce sujet : d’un côté elle n’interdit pas de pénétrer dans la propriété si elle n’est pas signalée, mais on peut être poursuivi pour y être entré. Donc les poursuites éventuelles seront plutôt engagées dans le sens de "qu’a-t-on fait d’illicite ou de dégradant dans la propriété ?".

    5. Je crains que ce genre de situation ne soit le résultat comme souvent de conflits engagés à l’origine par le comportement indélicat de certaines personnes nuisant ainsi à la grande majorité (opinion renforcée par de nombre de cas rapportés sur Internet).
    Je pense avoir ménagé dans ce bavardage la chèvre et le chou (ou plutôt le loup et le mouton).

    6. J’ai connu sur le terrain à plusieurs reprises des problèmes identiques, où des propriétaires remettant en état des maisons en altitude s’étaient tout simplement arrogé le droit de déclarer le chemin communal passant à proximité comme leur, panneau "propriété privée" à l’appui. Il m’a été facile chaque fois de les remettre en place en leur présentant verbalement quelques règles de droit élémentaires quant à la définition de propriété, surtout si celle-ci ne leur appartient pas. Il s’agit cependant de cas différents de celui qui nous occupe.

    http://www.laterre.fr/article.php3?id_article=547

    http://www.ffrandonnee.fr/_131/ouvrages-techniques.aspx

    Le 29 octobre 2011 à 23h20
  • bruno

    bonjour
    une reponse un peu tardive
    Je suis bien propretaire d’une partie de la montagne je vais pas garder mes brebis avec mon acte de propriete la montagne est fermee car c’est vrai il ya eu avec Mr RONAT un probleme avec ses chiens de troupeaux pas un patou avec une randoneuse qui avait un chien en liberte et elle s’est fait mordre legerement et a portee plainte et Mr RONAT a perdu son proces voila le fond du probleme et c’est vrai aussi que les bons randonneurs payent pour les mauvais moi j’ai plein de cas ou ils ne respectent pas notre travail et bien sur en etant en zone a loup j’ai mis un patou avec le troupeaux et combien de randonneurs connaissent le bon comportement avec ces chiens ( batons partir en courant avance vers les brebis)
    voila merci

    Le 4 novembre 2011 à 11h58
  • hereme

    Bonjour Bruno.

    Merci pour les précisions.

    Mon commentaire vis-à-vis de la propriété n’était pas pour moi, mais pour toute personne désirant contester votre titre.

    Le problème des chiens, quels qu’ils soient : toute personne poursuivie par un chien est en droit de porter plainte, et ce qu’il y ait eu ou non morsure. Le verdict est généralement en défaveur du problème du chien (je ne parle pas d’une propriété entourée d’une clôture "étanche" au chien ; mais on ne peut pas entourer, notamment en montagne, une zone d’alpage par une clôture ! ).

    Comme il est dit, à l’approche d’un troupeau gardé par des chiens :
    - ne pas se diriger droit dessus, surtout s’il est compact, mais essayer de passer en
    parallèle ( le mieux évidemment étant de trouver auparavant le berger).
    - le bâton, dès lors qu’il est utilisé pour la marche et tenu en tant que tel, n’est pas de
    nature à poser un problème. Par contre le lever dudit bâton est toujours interprété par
    les chiens (ou tout autre animal ou humain d’ailleurs) comme une menace.
    - la fuite : tout carnassier (eh oui, le chien aussi) interprète un être vivant en fuite
    comme une proie potentielle, et de toute façon en état de faiblesse ; son agressivité
    en est augmentée.

    J’ai moi-même un cousin éleveur de moutons dans les Hautes-Alpes qui est confronté aux mêmes de problèmes.
    Je n’ai personnellement jamais eu de problèmes en randonnée à l’approche d’un troupeau gardé. S’il est arrivé que des chiens aient couru vers moi, le seul fait de rester immobile, sans signe manifeste d’intention agressive, les calmait dans leur ardeur. Il ne s’agissait de leur part avant tout que d’une tentative d’intimidation, au cas où ...
    Il est vrai qu’il s’agissait d’une époque oùu l’on trouvait partout des cabanes de berger en libre accès. Si le berger était présent, nous étions bien accueillis. Dans le cas contraire, nous utilisions la cabane en respectant les règles élémentaires de savoir vivre : emporter ses déchets, laisser les lieux propres, aucune dégradation, ...
    Mais il y avait un rite auquel personne ne se soustrayait : refaire la provision de bois, et qui plus est, s’il y avait un fourneau, le garnir de manière telle qu’il eut suffi au nouvel arrivant, y compris le berger, de "craquer" une allumette pour disposer immédiatement d’une belle flambée (tous ceux qui ont été "douchés" en montagne et arrivant trempés en fin d’étape apprécieront).
    Mais le vandalisme se développant, notamment à partir des années 70, les cabanes sont désormais fermées à clé.
    Autre rite : les cairns sont soumis à dégradation (intempéries, troupeaux, malveillance, ...). Il était donc d’usage, lors du passage d’un randonneur, que ce dernier ajoute systématiquement une pierre au cairn existant.

    Le 4 novembre 2011 à 15h16
  • hereme

    Coquille : il s’agissait de lire, au lieu de "en défaveur du problème du chien ", "en défaveur du propriétaire du chien".

    Le 4 novembre 2011 à 15h19
  • Bonjour Bruno. Donc mes infos sur le randonneur (ou la randonneuse) qui s’est fait mordre étaient exacts. Injuste justice ! Ou loi adaptée en ville et totalement inadaptée dans les alpages. Moi je suis pour une interdiction des chiens (autres que ceux des exploitants) dans les alpages occupés par des troupeaux. Comme dans les parcs nationaux. Je ne vois pas pourquoi on fait cette différence.

    Le 7 novembre 2011 à 00h27
  • galipette

    Tout à fait d’accord mais pour m’être rendue il y a peu dans les Bauges du côté de l’Armenaz j’ ai pu constater que ce genre d’interdiction était occultée par certains randonneurs : panneau d’interdiction bien visible à Bellevaux et chiens en totale liberté (berger allemand, doberman) y compris en lisière d’une zone de quiétude, signalée sur le trajet, en direction du chalet Bottier. à signaler les vtt qui ne tiennent pas compte des sentiers interdits.

    Le 7 novembre 2011 à 10h59
  • Oui, mais je suppose que si un randonneur emmène un chien dans dans la zone de Bellevaux ou dans un Parc National, les exploitants ne sont plus responsables. Reste à savoir si les éleveurs sont suffisamment organisés pour faire changer quelque chose au niveau des lois et responsabilités. Quand aux VTT, c’est un moindre mal, même si cela entraîne des risques d’érosion sur les chemins. Je connais une forêt magnifique aux confins de la Loire et de la Haute-Loire. Les engins à moteurs sont totalement interdits. Mais c’est une toute petite commune, incapable de faire respecter les arrêtés municipaux. le dimanche, la forêt est envahie par les motos, les quads et les 4x4.

    Le 7 novembre 2011 à 12h03
  • galipette

    il est vrai qu’avec une loi les éleveurs seraient couverts, ce que je déplore c’est l’attitude de certains, et pour ce qui est des quads il y a une loi dommage, qu’on ne puisse la faire respecter....

    Le 7 novembre 2011 à 19h41
  • De là à interdire la montagne, faut pas exagérer. A l’inverse, une randonneuse qui porte plainte pr une morsure.. Sans commentaire.

    Le 7 novembre 2011 à 22h58
  • Je me permets de réagir, pour donner mon point de vue, sur ce sujet qui me tient beaucoup à cœur.

    Randonnant systématiquement avec ma chienne berger malinois (en totale liberté), je pense que le vrai problème vient principalement des maitres et non pas des chiens eux-mêmes.

    En effet, il est évident qu’une personne qui sort son yorkshire d’appartement archi gaté et sans aucune autorité sur son compagnon à 4 pattes va aux devants de problèmes similaires à ceux qu’on peut lire dans vos commentaires.

    Après, le plus lamentable dans l’histoire, c’est qu’elle ose attaquer le berger en procés et que la justice (rien que le mot m’amuse) lui donne raison. Perso, à sa place j’aurais du mal à me regarder dans la glace

    Habitant très proche de la Plaine de la Crau, il m’est souvent arrivé de rencontrer un troupeau (avec son patou) et son berger. Le comportement que j’adopte et le suivant :
    Dés la vue du troupeau,
    Rappel de la chienne,
    Mise en laisse de la chienne,
    Passage discret à l’écart du troupeau
    puis après une centaine de mètres,
    Remise en liberté de ma louloute.

    Le plus important étant bien sur d’avoir une certaine autorité sur son compagnon à 4 pattes...et pour ca il existe des cours d’éducations canins qui sont d’une efficacité redoutable !!!...pour peu que le maitre y consacre un peu de temps.

    Quant à la question d’interdire les chiens des particuliers dans certains massifs, je poserais la question différemment :
    Faut il interdire l’accès aux cabanes / refuges non gardé, sous prétexte que certains dégradent les lieux ?
    D’une manière générale faut-il interdire l’accès à la nature à la population et punir ainsi une majorité à cause d’une minorité d’irresponsables ?

    Le 8 mars 2012 à 11h22
  • Voici ce qu’on peut trouver dans la FAQ de Fédération française de rando :

    Où et comment randonner avec son chien ? Quelle responsabilité ? Comment se protéger d’un chien agressif ? des patous ?

    http://www.ffrandonnee.fr/faq/969/1/randonnee-chien-agressif-patou-responsabilite.aspx

    Le 8 mars 2012 à 14h34
  • Je voudrais réagir au commentaire de Bruno du 28 octobre 2011. Je suis allé randonner seul sur la montagne Angèle, il y a une dizaine d’année et je me suis fait bien fait braquer avec un fusil par un berger non loin du col de la pierre blanche.La scène a duré 30 secondes et m’a paru interminable. Je ne faisais que passer et ne déranger nullement. La montagne appartient à tous et le respect s’impose pour tout.

    Le 15 juin 2012 à 22h18
  • hereme

    Si vous estimez qu’il y avait menace envers votre intégrité physique, notamment par l’intermédiare d’un objet quelconque, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une arme, vous autorisait à déposer une plainte. Voir les articles 222 du Code Pénal (modifiés par ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002).

    Le 16 juin 2012 à 00h07
  • C’est sûr j’ai fait une faute et j’aurai dû porter plainte.

    Le 16 juin 2012 à 21h33
  • Bissypithèque

    Je me suis rendu à la ferme du Brézil le 24 avril 13 sans avoir imaginé que l’accès à la montagne pouvait être interdit.
    N’étant pas connecté je n’ai pas pu vérifier si les nombreux panneaux d’interdiction étaient légaux ou non et je m’en suis retourné en me demandant comment on pouvait en arriver à cette situation...
    Est-ce qu’il y a un moyen de "sortir par le haut" en trouvant une organisation de vie en commun basée sur la coopération la compréhension mutuelle et non l’interdiction ?
    Le comportement de quelques individus conduit de plus en plus à empiler les règles, interdictions, contraintes dans tous les aspects de notre vie et je pensais que la montagne restait encore un espace "libre" moyennant le respect de quelques règles élémentaires mais... !
    Dommage pour Angèle

    Le 26 avril 2013 à 08h12
  • web 007

    Quad, 4*4, VTT, équestre etc... de la même manière que les randonneur, on le droit eu aussi, de pouvoir profité de leur passion, bande d’intolérant ! Que vive le code vert (association, même les chasseur nous rejoigne). Bientôt c’est tout le monde qui ne pourra plus mettre un pied nul par... est si vous ne pouvait apprendre a vivre ensembles : tout les sentier se fermeront. Oui les lois devrai être différente en campagne !!!

    Le 20 novembre 2013 à 16h52
  • santnon

    nous sommes montés aujoud’hui sur angele par le versant nord et bien rien a signaler, tres calme, nous avons croisé une autre randonneuse (autochtone) qui s’est moqué de nous quand nous lui avons dit que l’acces etait interdit, en haut personne et pas de troupeaux, bon c’est l’hiver aussi... , il y a quand meme toujours quelques randonneurs qui osent s’aventurer. sans chiens et en respectant la nature et les gens qui y vivent, je trouve cette interdiction generale abusive et non fondée.

    Le 8 décembre 2013 à 22h42
  • Spéléo26

    Bonjour,
    Je monte régulièrement sur cette montagne et personnellement je monte par le col de Lescoux.
    La toute première fois j’ai téléphoné au maire de Gumiane pour lui demander si c’était permis ou pas, pour lui tout çà n’est pas bien sérieux, en tout cas il m’a dit que par le col de Lescoux pas de soucis... ??? !!! Qui croire ?
    Bref, pour ne pas chercher l’affrontement je n’y monte qu’avant et après les périodes de pature.... et toujours aucun soucis, j’y croise parfois d’autres randonneurs.
    Donc, ma foi, j’y retournerai sans crainte, toujours aux mêmes périodes.
    LA SEULE FOIS o^j’ai croisé des patoux (troisen plus), se fut en montant au grand Delmas... très agressifs, ils ont foncé sur moi alors que je ne m’approchais pas du troupeau... je faisais une large boucle, mais ils sont venus quand même, je me suis arrêté, j’ai attendu de longues minutes bâtons serrés contre moi, le berger au loin, n’a pas bougé d’un poil, ne les a pas rappellé..... rien de fâcheux n’est arrivé, sauf les grognements farouches de ces trois chiens qui m’entouraient, et enfin ils sont partis..... le berger n’avait toujours pas fait un geste.....merci à lui...
    Spéléo

    Le 25 février 2014 à 15h13
  • francis

    En réponse à Befakali. Je gare ma fourgonnette devant une maison. Le portail en fer est bien fermé et le malinois aboie contre la grille. Je cherche le courrier dans la caisse côté conducteur, j’ouvre ma portière et le malinois me mort le bras. Pourquoi ?
    Un jeune enfant a entrouvert le portail pour venir à ma rencontre, le chien l’a bousculé me fonçant dessus comme une bombe.
    befakali a donc bien raison. Le problème vient bien des maîtres qui en plus vont envahir la nature avec un malinois même pas tenu en laisse.
    J’étais monté sur la montagne d’Angèle en 1989 par Bouvières en juillet, par un sentier bien marqué sur la carte mais peu sur le terrain. Pas un chien, pas un berger, pas un mouton, même pas un loup. Le berger ne pouvant se débarrasser du loup il est donc normal qu’il interdise sa pâture aux randonneurs qui ne peuvent pas se passer de leurs chiens.

    Le 26 août 2014 à 18h29
  • Je ne comprend pas votre agressivité contre ma personne, quand vous ironisez en disant "befakali a donc bien raison. Le problème vient bien des maîtres qui en plus vont envahir la nature avec un malinois même pas tenu en laisse" on sent clairement que vous m’attaquez, que me considérez comme un maître irresponsable sans même me connaitre.

    Pourquoi cette attaque ? Serait-ce ma chienne qui vous aurait mordu ?...Çà j’en doute fort !!!

    Ensuite il me semble que vous vous êtes fait mordre dans une zone urbanisée, n’est ce pas ? Quel rapport y a t-il alors avec notre affaire ?

    Enfin, depuis ce commentaire qui date de plus de deux ans, ma chienne est tenus en laisse à cause des gens qui ont peur des chiens.
    Je fais ça par respect car je sais bien que certaines personnes un peu obtus pensent que tous les malinois sont des chiens enragé et assoiffé de sang.

    Après si vous avez un dent contre les malinois et leur maitre..et bien je n’y suis pour rien, moi, dans votre infortune.

    J’ai aussi le droit de me promener avec mon chien où je veux du moment qu’il n’y a pas d’interdiction en vigueur et de gène pour autrui....ne vous en déplaisent...D’ailleurs on y retourne dés demain !!!

    Le 26 août 2014 à 19h44
  • Pour avoir rencontré Galice avec bonheur je dois dire qu’elle est parfaitement éduquée qu’elle prend un plaisir évident à accompagner son maître même avec son harnais et en ce qui me concerne je l’ai suivie avec bonheur, Ne mélangez pas tout. Bonne rando Fabien

    Le 26 août 2014 à 20h45
  • francis

    ce n’est pas contre befakali en particulier, j’ai été attaqué en zone urbanisée (souvent), plus rarement en randonnée et là c’est mon vélo qui m’a sauvé. Deux bergers, allemands cette fois me fonçaient dessus et juste avant l’impact j’ai lancé mon vélo en avant entaillant assez profondément la gorge de l’un d’eux avec les dents du pédalier. Voyant que son copain était maté, l’autre a laissé tomber l’affaire.
    On voit donc que devoir tenir son chien en laisse n’est pas un vainc mot. Under total control disent les englishs. C’est quoi ? Ne pas tenir seulement la laisse du bout des doigts, mais par une personne pouvant résister au démarrage du chien et une menotte de sécurité de façon que si on lâche la laisse le chien est toujours tenu, doit résister à la force de son maître qui s’il est mis à terre réduira encore plus le champ d’action du chien.
    Désolé befakali, ton malinois est certainement bien dressé, mais le risque zéro n’existe pas, surtout avec les chiens. J’ai aussi été mordu par des chiens dressés, et l’image de ce malinois qui se balade à proximité des troupeaux m’a énervé.
    Le pire que j’ai vu, c’est un chien venir mordre la patte d’un âne, jetant à terre un enfant de moins d’un an.
    Alors, les randonneurs à chiens, faites comme bon vous semble, mais ne vous étonnez pas si vous êtes attendus. Et ce propos n’est même pas du faillotage pour obtenir une autorisation. A proximité de falaises même des randonneurs sans chiens peuvent effaroucher un troupeau, alors en plus avec un chien.
    En tant que vetétiste je suis interdit de parcs nationaux et de certains parcs régionaux. En tant qu’être humain je ne vois pas pourquoi un chien aurait plus de droits que moi.
    Moi aussi, ça m’a donné envie de retourner sur la montagne d’Angèle mais pas dés demain, c’est l’été, je sais qu’il y a des troupeaux et je respecte le travail des ruraux.

    Le 28 août 2014 à 17h31
  • Je ne vais pas revenir sur le sujet de cette discorde, par contre je ne peux pas laisser passer ça.

    C’est tout a fait faux de dire que :

    "En tant que vetétiste je suis interdit de parcs nationaux et de certains parcs régionaux. En tant qu’être humain je ne vois pas pourquoi un chien aurait plus de droits que moi".

    Je vous rassure de suite les chiens sont interdits dans un nombre d’endroits incalculables. Les parcs nationaux (à l’exception du PNN des Cevennes qui les tolère en laisse), les réserves naturelles et bien d’autres endroits encore.

    Moi, par exemple, je ne supporte pas vraiment la chasse et les chasseurs et bien je fais avec !!! je ne vais pas pour autant cracher mon venin contre un supposé ennemi inconnu et invisible.

    Voilà pourquoi j’ai réagit la première fois, ensuite pour ce commentaire c’est expliquer en préambule.

    J’espère maintenant que l’on laissera le topo d’Alain tranquille avec ces commentaires hors-sujet.

    Au pire vous pouvez toujours me contacter par mon profil d’auteur via un mail, et si vous êtes un peu curieux vous y verrez notamment que nous avons un petit peu l’expérience de la montagne (pas loin des 150 contributions sur ce site et dont 99% ont étaient réalisées avec ma chienne Galice)

    Le 28 août 2014 à 18h40
  • francis

    Il faut payer pour tout, les monuments romains, les châteaux cathares en ruine etc... Si j’étais le propriétaire de la pelouse sommitale d’Angèle je ferais payer l’accès pour couvrir les éventuels frais de justice. J’ai toujours trouvé normal de payer le Gerbier des Joncs. La loi est ainsi faite que le propriétaire est responsable des dommages commis à autrui sur sa propriété. Je demanderais en plus la signature d’une pétition contre le loup.
    La seule chose que je reproche aux ruraux c’est de ne pas informer en amont (en aval de la pente), dans les SI, mairies, parkings de randonneurs. Pour ne pas nous faire le même coup que le parc du Mercantour : à " 10 minutes parc national du Mercantour, vtt interdit".
    Nouveau sur le site, merci quand même pour les belles vidéos mais pas vu de mail

    Le 29 août 2014 à 16h51
  • C’était tellement "normal" de payer pour l’accès au Gerbier de Jonc que le Conseil Général de l’Ardèche se "fend" dorénavant de 20 000 Euros par an pour en assurer l’accès gratuit à tous.

    Le 29 août 2014 à 16h57
  • Salut Alain,
    Vu les perspectives détestables de certains propos, cela me fait de la peine de constater que cette montagne porte le beau prénom d’Angèle. (référence au film de Marcel Pagnol d’après l’œuvre de Giono).
    « Et ces idées humanistes de Giono montrent d’une absolue compassion et une infaillible préoccupation sur l’avenir des gens. »
    Une belle ironie du sort, pour une montagne qui à défaut d’être parcourue mériterai un nouveau baptême.

    Le 30 août 2014 à 17h42
  • francis

    Résultat : le mec se fait ma paye annuelle sans avoir à monter sa caravane et tous les ardéchois paient même ceux qui ne grimpent jamais le Gerbier.
    Pour rester dans le sujet, pourquoi se garer au plus près ? Je me gare toujours dans un village, fais mon approche à vélo quand c’est possible, pas par simple esprit écolo, mais pour sentir le piémont, m’acclimater et surtout par respect de la montagne. Il doit y avoir un moyen d’atteindre le sommet sans avoir à traverser l’alpage. En partant de Barbières c’était une longue approche en forêt et le parcours sommital était réduit. La rando devient plus engagée mais une montagne mythique (plus haut sommet des Baronnies) se mérite.
    Angèle, cette montagne au doux nom à la Giono, même inaccessible reste toujours aussi élégante. Il me plait à penser qu’un intrépide posera à son sommet tenant son chien par le cou et montrant fièrement du doigt la date inscrite sur le signal pour dire plus tard à ses petits enfants : "tu vois, c’était du temps de l’interdiction".
    Car j’ai bon espoir, Angèle n’est pas le Tibet et peut-être qu’il suffit seulement de formuler une demande d’autorisation. Je vais faire la mienne. Je lis plus, toujours tenté de répondre. Je vais m’inscrire et je raconterai.

    Le 1er septembre 2014 à 17h24
  • Radonneur26

    Je confirme aussi m’être fait "braquer" par le berger en 2010. Celui ci, défendant que nous étions en infraction nous a d’abord demandé 50 euros chacun (on était 2). Puis refusant, ils nous a demandé de lui donner notre appareil photo en compensation(véridique !!!). Ceci au milieu de ces 4 chiens, fous de rages et qu’il ne tenait pas. C’était une scène horrible et nous sommes rentrés terrorisés...

    Le 2 octobre 2014 à 20h14
  • Ce fada va finir par se retrouver en cabane et pas une d’alpage... et une avec des barreaux.
    Il ne faut pas hésiter, il faut aller à la gendarmerie. Menace avec une arme, racket ça peut chercher loin.

    Le 3 octobre 2014 à 00h37
  • Je rappelle ma note du 16 juin 2012 à 00h07.

    "Si vous estimez qu’il y avait menace envers votre intégrité physique, notamment par l’intermédiare d’un objet quelconque, d’autant plus lorsqu’il s’agit d’une arme, vous autorisait à déposer une plainte. Voir les articles 222 du Code Pénal (modifiés par ordonnance n°2000-916 du 19 septembre 2000 - art. 3 (V) JORF 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)".

    Le 3 octobre 2014 à 01h05
  • francis1

    j’ai envoyé ma demande d’autorisation le 17.09 avec plein de renseignements sur moi, enveloppe pour la réponse, timbrée avec adresse et tout, pour la période du 05.10 au 12.10, en précisant que je peux reporter si les animaux sont toujours en estive. Toujours rien reçu. Sur l’annuaire on trouve deux noms, à d’autres adresses. Il semble que cette ferme est une ferme d’alpage. Alors s’il oublie de relever son courrier avant de redescendre dans la vallée, ou bien si son courrier est laissé à une autre adresse...
    Je vais tirer un trait sur cette montagne d’Angèle et m’en tenir à ce proverbe chinois : "les maisons appartiennent à ceux qui les regardent". Il en est de même de certaines montagnes.

    Le 10 octobre 2014 à 12h01
  • Bonjour Francis,
    N’ayez crainte, le facteur lui apporte son courrier. C’est sans doute un oubli, peut-être même un oubli volontaire.

    Le 10 octobre 2014 à 12h50
  • jacquou

    J’habite en Drôme Provençale tout près de la montagne d’Angèle... quand je lis tous ces problèmes avec les chiens et/ou avec les bergers , j’ai froid dans le dos ... je ne mettrai donc jamais les pieds sur cette montagne d’Angèle... que ces propriétaires bourrus inhospitaliers se la gardent bien leur montagne ....heureusement il y en a d’autres de belles randos par chez nous ! Pourtant on dit l’accueil du drômois provençal légendaire !!!
    C’est vrai que le problème des chiens est réel ... en rando il faut toujours se méfier et je suis heureux qu’ils soit interdits dans les parcs nationaux ...(sauf les chiens de bergers bien sur à condition que le berger les dressent et les surveillent)..les chiens de randonneurs NON... ça devrait être ainsi partout ou au moins tenus en laisse ..les propriétaires de chiens se croient tout permis et disent"n’ayez pas peur il n’est pas méchant , il n’a jamais mordu" ... je réponds "jusqu’au jour où il commencera..."il y a toujours une Première Fois !!!
    d’être attaqué par un chien est terrifiant quand on en a peur et du coup cela gâche la rando ... être mordu par un chien est un véritable traumatisme physique mais aussi psychologique qui peut avoir de graves conséquences ....MEFIEZ vous de ces animaux.
    Responsable d’un service hospitalier j’ai trop vu de gens massacrés par des morsures de chien .. et souvent il s’agissait de gens qui n’en avaient pas peur.parfois mordus par leur propre chien ..dévorés parfois, esquintés à tout jamais...en une année dans mon service hospitalier de rééducation , j’avais compté 28 personnes hospitalisés avec des morsures de chiens ayant entrainé paralysie périphérique, délabrement musculo/tendineux , ayant nécessité multiples interventions, greffes, amputations, transpositions, chirurgie réparatrice etc... les chiens resteront toujours des animaux aux instincts imprévisibles ...remettons les choses à leur place ..pour ma part J’ai appris à mes enfants et ensuite à mes petits enfants à se méfier et c’est bien ainsi .

    Le 25 octobre 2014 à 15h08
  • francis1

    Merci de ton témoignage Jacquou. Enfin quelqu’un qui partage mon point de vue sur les chiens. Je ne croyais plus que c’était possible sur ce site.

    Le 18 novembre 2014 à 15h43
  • piek84

    Pour répondre à bruno :
    C’était en 2004 ou 2005, je randonnais seul et je confirme, j’ai bien été agressé par un berger. j’étais à 50m environ de lui. Il paraissait très énervé et m’a braqué sans raison avec son fusil prétextant que la montagne était interdite et que je me moquais de lui car je n’avais pas vu son panneau d’interdiction au début du GR. Normal, j’avais été pris en stop sur 2km environ par des locaux bien plus sympathique. Sans montrer ma peur, j’ai réussi à le calmer et j’ai continué mon chemin.
    Je regrette vraiment de ne pas avoir porté plainte. Un collègue de travail m’avait dissuadé de ne pas y aller car il y avait un fou furieux la haut. Lui-même avait eu les pneus de sa voiture crevés. Mais cette montagne est magnifique avec ses alpages et ses vues alentours. elle m’attirait.
    Respectons les moutons et les randonneurs et tout ira dans le meilleur des mondes.
    Bien à vous
    Pierre

    Le 18 novembre 2014 à 16h39
  • La peur du chien, une phobie qui se soigne

    Vous paniquez à la vue de la moindre truffe ? Vous souffrez très certainement de cynophobie – ou phobie du chien. Voici quelques conseils pour apprivoiser cette peur…

    Justifiée ou non, votre peur des chiens est devenue pour vous une véritable souffrance. Dès que vous en croisez un sur votre chemin, vous commencez à paniquer : impossible de contrôler cette phobie – car il s’agit bien là d’une phobie – probablement liée à un événement malheureux de votre enfance. C’est sûr, vous trouvez la réaction de cette confrontation exagérée mais, impossible pour vous de réagir autrement. Votre comportement face à cette situation est tout à fait inadapté : vous longez les murs, vous regardez fixement le chien qui s’avance évidemment vers vous, vous reculez, vous gesticulez, en bref, vous faites tout le contraire de ce qu’il faudrait faire. En vous comportant ainsi, vous ne faites qu’attirer davantage l’attention de l’animal. Sans faire du chien votre meilleur ami, vous pouvez toutefois apprendre à surmonter cette phobie qui vous empoisonne la vie…

    L’origine de la cynophobie

    Une phobie est une peur que nous ne réussissons pas à contrôler par notre simple volonté. Le phobique perd alors tous ses moyens et seule l’aide extérieure d’un psychanalyste semble pouvoir l’aider à se dominer. La cynophobie, comme toutes les phobies relatives aux animaux, est souvent liée à une expérience malheureuse de l’enfance : s’être fait mordre soi-même ou avoir assisté à une scène de morsure lors d’une bagarre peut installer une peur profonde et traumatique. Cela peut également avoir une origine culturelle (contes pour enfants, films…) : la peur du loup, par exemple, est fréquemment associée à celle du chien. Il est toutefois important de connaître l’origine de ce type de phobie qui ne peut pas se traiter à l’aide de médicaments. Une thérapie comportementale est alors nécessaire, surtout lorsque l’anxiété est profondément ancrée.

    La peur engendre la peur

    Les avancées scientifiques neurologiques nous enseignent que les chiens reçoivent, par la puissance de leur odorat très performant, un grand nombre d’informations sur les émotions de celui qui les ressent. Les personnes qui ont peur des chiens sont malheureusement aussi les plus susceptibles de se faire mordre. Le chien interprète à sa façon votre situation émotionnelle et vos signaux de panique. La communication olfactive lui permet de connaître l’état psychologique qui est le vôtre lorsque vous vous trouvez en face de lui. Il va alors interpréter votre réaction de peur comme un signe d’agressivité.

    Ce qu’il ne faut pas faire

    Il ne faut jamais perdre de vue que le chien est un animal de meute et que les mouvements de celui qui hésite signifient que cette personne a peur. L’animal va alors très certainement adopter une posture de chef dominant et se montrer agressif. Voici quelques (mauvais) réflexes qui risquent d’aggraver votre situation :

    • Fixer le chien dont on a peur au niveau de la tête ou des yeux : l’animal va penser que cette personne qu’il ne connaît pas le provoque sur un plan hiérarchique.
    • Reculer devant le chien qui avance : il va réagir à sa façon en essayant de bloquer la personne qui recule et se montrer menaçant afin qu’elle se soumette.
    • Crier, gesticuler et se mettre à courir : cela excite le chien qui se sent en position de dominant et va profiter de la situation. Il peut également interpréter cette réaction comme un jeu auquel il est invité à participer et se lancer à la poursuite de celui qui se sauve apeuré. Si le chien n’est pas très sûr de lui, la provocation du regard et les mouvements désordonnés vont créer chez lui une tension telle que la situation, déjà fort compliquée, risque de se terminer en morsures.

    La bonne attitude à adopter

    Une attitude passive et indifférente peut suffire à éviter un conflit : moins vous vous intéresserez au chien, moins il y aura de risques. Le mieux est de rester indifférent ou, du moins, de faire semblant : si vous voyez s’avancer vers vous un pitbull sans son maître, changez de trottoir et ignorez-le. En ne le regardant pas, vous lui montrerez votre indifférence. Il comprendra alors que vous ne cherchez ni le contact ni, surtout, la confrontation. Si malgré votre attitude passive le chien s’approche de vous, ne bougez pas, laissez-le vous renifler en essayant de ne pas lui montrer que vous avez peur. Ne tendez pas la main pour le caresser, il pourrait confondre votre intention avec une tentative d’agression, laissez-le prendre l’initiative de vous lécher ou de vous tendre la patte.

    Le 18 novembre 2014 à 17h30
  • J’ai vécu à BOUVIERES durant près de 40 ans (Instituteur, classe unique, et secrétaire de mairie). J’ai eu deux enfants qui ont parcouru avec moi, et sans moi, cette montagne d’Angèle, sans jamais de différents avec les propriétaires que je connais très bien (Monsieur Ronat, côté sud, Chaudebonne, Monsieur Chastan, côté nord, Bouvières col Lescou) Chasseur à l’époque, nous nous retrouvions avec nos amis de Gumiane et souvent le déjeuner à la croix du Merlu, dans la bonne humeur et la convivialité. Nos chiens de chasse n’ont jamais perturbé les troupeaux, pour la bonne raison qu’ils vivaient avec le même environnement à la ferme et qu’ils connaissaient bien chèvres et brebis. Mais ça : c’était avant ! Avant que quelques randonneurs "urbains" ne viennent tout gâcher par leur incivilité. C’est regrettable, c’était le bon temps comme pour beaucoup de choses !

    Le 14 mars 2015 à 14h09
  • NERY Joël

    Bonjour Mr CHAZE...
    Un bonheur de tomber par hasard sur un commentaire concernant vos virées sur la montagne dAngele,c est toujours une joie de faire un petit tour la haut....Pas plus tard que cet été mon copain Michel Taupenas que vous connaisses bien a dormi au sommet ,ce n etait que du bonheur .Amicalement

    Le 14 septembre 2015 à 15h17
  • Mimil

    Pour ma part, j’ai envoyé un courrier très poli demandant le permission, je me suis fait jeter et incendier par M.Ronat qui est "anti randonneurs" en procès et affirme que la montagne est privée !

    Le 19 mai 2016 à 20h59
  • Aimar pierre

    Ces "propriétaires" de la montagne d’Angele ne sont pas tres charitables vis à vis de la collectivité (dont nous faisons tous partie) qui, je suppose, a recalibre et goudronne la route qui monte jusqu’aux fermes. Quel est le coût au kilomètre ? Ces propriétaires ont-ils mis la main à la poche ? J’en doute.
    Compte tenu du montant de l’enveloppe pour ces travaux qui choquerait Suisses, Allemands ou Américains qui sont priés d’entretenir eux-mêmes leurs chemins de ferme. Ils sont alors de vrais propriétaires.
    Que penserait Giono de ces profiteurs ?

    Le 28 juillet 2016 à 19h52
  • Emmental

    Avril 2016 :
    je suis passé voir Didier Ronat à la ferme de Brésil. Objectif de cette visite : trouver une entente pour gagner le deuxième sommet, le Rocher de l’Esqueyron, 1603m coté Léoux, de façon régulière.
    Didier m’a alors raconté un incident avec chien de randonneur remontant au mois d’avant. Sous ses yeux ce chien blesse plusieurs brebis, offusqué, le berger demande aux randonneurs de régler sur le champ les frais occasionnés. Ces derniers lui auraient alors fait entendre qu’ils n’avaient pas de temps à perdre avec un berger. Ils seraient alors partis en direction de Léoux. Didier contacte les gendarmes de Rémuzat. Ces derniers, visiblement conscients des enjeux sur cette sacrée montagne, auraient attendu plusieurs heures à l’endroit où ces randonneurs étaient supposés regagner la route goudronnée. en vain.
    Vingt ans d’attente supplémentaire, avant que randonneurs et troupeaux sauront coéxister ?
    J’ai dit à Didier qu’à sa place, j’aurais été tenté de sortir le fusil.
    Il m’a regardé avec approbation.

    Sur la basse Angèle, le plateau sur la commune de Villeperdrix, je souhaite installer un point d’eau alimenté par une source que je possède sur le flanc Est d’Angèle, en contrebas de la Pierre Blanche.
    Il manquent cinq cent mètres de tuyau et une pompe de seulement 3 bars car il manque une vingtaine de mètres de dénivelés pour passer l’eau derrière la crête.
    Un point d’eau peut devenir un abreuvoir à brebis et le début d’une histoire apaisée...

    Le 30 décembre 2016 à 00h37
  • Mimil

    Tout à fait d’accord avec cette histoire mais ca n’empêche d’être un minimum poli et aimable !!!

    Le 31 octobre 2018 à 15h01
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