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  • par mouchamouLe 24 août 2017 à 12h29

    C’est ce que je me suis dit en voyant le glacier Lombard il y a peu de temps.
    Les traverser en été va devenir rock n roll : même tôt le matin ça coule de partout. Et ça laisse des zones non stabilisées pas forcément très secure.
    Gardons bien ces photos, nos petits enfants seront étonnés de voir de la glace en été (dans ces zones, je ne suis pas inquiet pour ce qui est >4000)

  • par Le 24 août 2017 à 16h19

    Le plus inquiétant dans ces images est de voir le peu de neige résiduelle (de l’hiver précédent) persister dans le bassin d’accumulation des glaciers. C’est cette neige résiduelle réussissant à "traverser" l’été qui doit recharger la glacier en compensant la fonte estivale de glace... Et c’est clair que cette année, le bilan est largement négatif... La plupart des glaciers en photo ont énormément de souci à se faire...

    Bientôt le Charbonnel en mode rando ? Certes, mais c’est quand même dommage...

  • par Le 24 août 2017 à 16h58

    Je me faisais la réflexion sur le Charbonnel. La crête à de la rive gauche sera bientôt praticable, si ce n’est pas déjà le cas.
    Le Charbonnel va-t-il détrôner la Grande Sass ?

  • par Le 27 août 2017 à 08h23

    Je suis allé en Haute-Maurienne, la semaine du 05 au 12 août 2017.... Une catastrophe l’état des glaciers.
    J’ai pis l’habitude de photographier certains glaciers et quand je compare les photos sur quelques années c’est terrible.

    Un exemple : l’Albaron avec ses glaciers qui vont abandonner la toute dernière partie sous le sommet (les quelques dernières dizaines de mètres de la pente qui se redresse sous le sommet).

  • par Le 30 août 2017 à 17h39

    Ouai et c’est pareil dans le Val d’Aoste et en Tarentaise. Triste.

    La traversée Carro-Evettes c’était un must de course glaciaire, pauvre glacier des sources de l’Arc, pas sûr que le Col de Trièves soit encore en glace...

    Le Charbonnel en mode sans mettre un pied sur le glacier, c’est déjà possible par l’autre côté et le Col de l’Ouille Mouta. C’est la voie de la première. Après par sûr que se soit vraiment "rando".
    Pour la face Nord, même si l’arête sur la rive gauche du glacier est tentante, faut encore pouvoir l’atteindre et ça a pas l’air facile.

  • par Le 30 août 2017 à 19h07

    Je reviens des Glaciers de la Vanoise. C’est bien déplumé là-haut... Initialement parti pour le Dôme des Nants, j’ai pu constater l’état moribond des glaciers du versant ouest, ce qui m’a finalement permis d’ajouter le Dôme de l’Arpont à l’escarcelle du randonneur... Et les Dômes du Génépy paraissent aussi accessibles par une arête facile...

    Plutôt que de faire la liste des sommets des glaciers de la Vanoise accessibles aux randonneurs, ça va maintenant plus vite de faire la liste de ceux qui ne le sont pas encore :

    • Pointe de Labby ?
    • Pointe est du Pelve ?
      Quoi d’autre ?
  • par Le 30 août 2017 à 19h28

    Selon le guide Patrick Col, la Pte de Labby peut s’atteindre en continuant l’arête au-delà de la Pte Chevrière.
    De visu, itinéraire long, en escalade facile (sans garantie de ma part...)
    https://www.altituderando.com/IMG/jpg/c/a/7/Roche_Chevriere_42_.jpg

  • par Le 30 août 2017 à 19h29

    Pardon : Roche Chevrière.

  • par Le 30 août 2017 à 20h30
  • par Le 31 août 2017 à 08h46

    Salut Alain,
    Par où es-tu passé pour ajouter l’Arpont après les Nants ? En longeant sous le glacier en haut du versant ouest ?

  • par Le 31 août 2017 à 10h03

    ...pas moi, Pascal...

  • par Le 31 août 2017 à 11h00
  • par Le 31 août 2017 à 11h03

    Pour le Dôme de l’Arpont, il y a effectivement un passage sur glacier, mais son versant ouest est moribond, sans crevasses car la glace n’y bouge plus. Cela passe donc sans risques si on se tient éloigné du col de l’Arpont et du début de la crête.

    Constaté de visu car le glacier était totalement déneigé en ce lieu lors de mon passage.

    Topo en cours de rédaction.

  • par Le 31 août 2017 à 11h14

    Ok merci Pascal !
    Dsl Alain ;)

  • par mouchamouLe 31 août 2017 à 13h30

    Hormis la disparition bien triste des glaciers, j’ai toujours une interrogation sur l’érosion des sommets/arêtes les plus déchiquetés. Je me demande si la perte de leur "couverture" glaciaire ne va pas augmenter leur érosion ; malgré le fait que le glacier érode bien entendu son support par abrasion ou par arrachement, il évite que les précipitations ne soient directement en contact avec le support, et surtout la stabilisation (glissement) des zones découvertes ne va t elle pas augmenter l’instabilité des zones plus hautes...
    Bref si quelqu’un s’est penché la dessus, je suis preneur. Je ne sais pas ce qu’est le mieux pour éviter de perdre d’altitude des arêtes les plus étroites.

  • par Le 31 août 2017 à 15h07

    Avec ce qui c’est passé dernièrement en Suisse dans les Grisons, je crains de mauvaises surprises sur des roches qui étaient engluées par la glace et qui avec le réchauffement constaté peuvent très bien s’effondrer et des glissements de terrains ne sont pas exclus.
    Piolet et crampons vont-ils devenir des objets de musée ?
    J’espère que les course de glaces resteront possibles pour la génération suivante et qu’elle puisse y trouver autant de plaisir que moi.

  • par mouchamouLe 1er septembre 2017 à 23h11

    J’étais à La Grave cette semaine : je suis toujours surpris de voir la couleur verte arriver de plus en plus haut sur les roches moutonnées sous le glacier du Tabuchet.

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