aclimatation altitude

Le 25 mai 2018 à 22h28

salut les grimpeurs,

je me suis programmé le mont blanc cet été, je devrais être prêt physiquement, mais je m’interroge sur l’acclimatation en altitude, ne pouvant pas m’entrainer à plus de 3700-3800 car je marche seul ou avec des gens n’ayant pas un gros niveau. Je me demande si sera suffisant. Pour l’instant je suis monté jusqu’a 3500m sans ressenti particulier en terme de manque d’air.

pour ceux qui sont monté a plus de 4000m y a t-il un pallier après lequel le manque d’air deviens réel ?
on m’a conseiller d’essayer le DIAMOX pour limiter les risque d’échec dû a l’altitude, es ce efficace ?

merci.

Réponses

  • par Le 26 mai 2018 à 10h39

    Salut Alex,
    Je pense qu’on peut d’abord se tester sur des sommets à plus de 3800m (voire 4000m) à niveau crescendo. Cela permettra de mieux se connaitre et de voir comment on se comporte en haute altitude et même d’envisager plus tard de gravir le Mont Blanc par une autre voie que celle dite normale.
    Pour ma part, j’avais gravi les Dômes de Miage deux jours plus tôt mais quelque soit la voie, on passe une nuit à 3800m ce qui participe à l’acclimatation.
    Un bon entrainement les semaines précédant l’ascension (pas forcement à 4000), quelques références en haute altitude, un sommet à plus de 3600 quelques jours avant, voilà ma recette !
    Nous sommes tous différents physiologiquement mais malgré tout les effets de l’altitude au dessus de 3800m n’épargnent personne.
    A titre personnel je n’ai jamais pris de produit.

  • par Le 26 mai 2018 à 10h55

    merci Michel,
    je prévois quelque nuit entre 2700 et 3000 j’espère que cela suffira.
    si quelqu’un a déjà eu les symptôme je suis preneur car je les ai lu en long en large et en travers sur les sites mais je ne les ai jamais eu, du coup j’ai peur de ne pas pouvoir les reconnaitre, et au prix de l’ascension avec mon guide, ce sera vraiment dommage de faire échec d’autant plus que physiquement je pense être prêt.

  • par Le 26 mai 2018 à 11h26

    Bonjour Alex,
    Mon expérience qui vaut ce qu’elle vaut (17 Mont Blanc), si tu es bien entrainé pas de soucis pour toi, le Mam, peut stopper tout le monde au dessus de 4000m quel que soit son niveau ( plus de risque pour les moins entrainés). Pour moi le palier le plus difficile c’est à partir de 4500m ou çà commence à "taper dur" , ce qui correspond environ au refuge Vallot (4362m), c’est à cet endroit d’ailleurs ou il y a beaucoup d’abandons. Essaie de faire quelques +3000 quelques jours/semaines avant. Tu peux prendre "paracetamol" ou aspirine le soir au refuge et le matin en préventif contre maux de têtes. Comme le dit bien Michel "nous sommes tous différents physiologiquement " .
    De toute façon arriver au sommet n’est facile pour personne.
    Bonnes et belles courses
    NOël

  • par Le 26 mai 2018 à 14h06

    merci Camox,
    17 mt blanc c’est plus d’expérience que je n’en aurai jamais....pour la prépa j’enverrai du lourd en dénivelé, mais je me limiterai entre 3500 et 3800 en haute Tarentaise. Grande sassière et tête du Ruitor au programme avec peut être le mt pourri si mes finances le permette.
    j’espère que ça suffira.
    encore merci pour vos conseils.

  • par Le 26 mai 2018 à 15h29

    La Grande Sas est une course à la journée. La Levanna OCC. avec nuit au refuge du Carro serait bien plus profitable. Le temps passé en altitude compte plus que la dénivelée.
    Au centre de ski de fond de Bessans, on dit que pour une acclimatation parfaite, il faut 3 semaines sur place. Et au bout de 3 semaines en plaine, l’acclimatation a disparu.
    Pour ma part : mal de tête 2h00 après l’arrivée au refuge du Goûter. Fin du mal de tête le lendemain un peut avant Vallot. Reprise du mal au sommet et jusqu’aux Grands Mulets. Par rapport au retour de camox, ça montre bien qu’il n’y a pas une règle.
    Si tu es en Haute-Maurienne tu as la possibilité de passer des nuits au col de l’Iseran, petite tente montée le soir, ni vu ni connu ou dans la voiture.

  • par Le 26 mai 2018 à 18h16

    L’acclimatation est en effet primordiale. C’est bien d’avoir passé quelques nuits en haute altitude. Pour moi ce fut le Refuge Durier puis celui des Cosmiques ou j’ai passé une mauvaise nuit malgré une acclimatation aux petits oignons (fenêtre fermée la nuit par quelques abrutis).
    Pour les ascensions à très hautes altitude (au dessus de 6000m) il y a une nouvelle école qui préconise de ne pas s’éterniser en bivouac.
    J’ai passé une nuit à 4600m sans le moindre problème alors que dans des refuges beaucoup plus bas j’ai eu les pires maux de tête... allez savoir pourquoi !

  • par Le 26 mai 2018 à 19h21

    Quel est le rapport avec la fenêtre fermée Michel ? Ont y va par les Cosmiques fin juin et s’il faut se les geler fenêtre ouverte pour éviter le mal au crâne, on prend le conseil haha
    Ce refuge, un ami chasseur alpin retraité m’a dit que dans sa division il l’appelait le "refuge des vomis"... Mauvais carma peut être....

  • par NoelLe 26 mai 2018 à 19h36

    Pour essayer d’éviter le problème du Mam, la meilleure solution en faisant les 3 Monts, prendre la première benne faire le Mt en aller et retour, et soit on peut choper la dernière benne, soit on assure en couchant aux Cosmiques, et retour Cham le lendemain matin tranquille... Pourquoi je dis ça, dans l’acclimatation il y a ce que l’on appelle " la phase blanche" qui va de 6 à 8 h pendant lequelles le corps n’est pas trop affecté par l’altitude si ce n’est le souffle. C, est l’info que j’ai eu durant une formation au PGHM. Cette solution, présente l’avantage d’être à contre courant de la foule. Inconvénient : il faut avoir le physique et la météo pour faire l’AR dans la journée ...

  • par Le 26 mai 2018 à 19h38

    La réponse coule de source, on dort beaucoup mieux lorsque la pièce est ventilée. A 20 personnes dans une pièce de quelques mètres² la température intérieure devient insupportable. C’est un mauvais reflex de fermer les fenêtres complètement. Cela dit aujourd’hui j’évite autant que faire se peut les "refuges usines".
    Je n’ai jamais vomi, j’imagine que c’est annonciateur de quelque chose de plus grave.

  • par Le 26 mai 2018 à 21h20

    Oui NOël, il y a une fenêtre sans MAM. C’est d’ailleurs expliqué sur le site :
    https://www.altituderando.com/Le-mal-aigu-des-montagnes-ou-MAM-explications-et-comment-l-eviter

  • par Le 26 mai 2018 à 21h40

    Effectivement Mick1018, j’avais zappe l’excellent article d’Olivier qui explique tout bien.......

  • par Le 26 mai 2018 à 23h50

    article très complet qui en plus de donné théorique parfois abstraites fait état de ressenti perso.
    merci.

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